Musées en fête Un récital exceponnel à l’occasion du bicentenaire du retour de l’Empereur Napoléon 1er de l’île d’Elbe (1815 - 2015). Mezzo-soprano Isabelle Kusari Accompagnée par la pianiste Hsiu-Ping Chang Après l’immense succès de son récital l’année dernière à Vizille sur l’histoire de la Révoluon française et, au-delà de sa passion pour la musique classique et la poésie, la mezzo-soprano Isabelle Kusari aborde une nouvelle fois en chansons une période majeure de l’Histoire de France. En totale exclusivité - ce programme n’ayant encore jamais été présenté ni en France ni à l’étranger - c’est ce+e fois la légende de l’Empereur Napoléon Bonaparte qu’elle vous présente à travers un répertoire de chansons tradionnelles et populaires. Elle est accompagnée par la pianiste Hsiu-Ping Chang qui profitera de ce+e occasion pour vous offrir un morceau composé à ce+e époque. Au programme, un véritable florilège de chansons historiques retraçant l’ensemble de l’époque napoléonienne : le portrait de l’Empereur, la Grande Armée, les campagnes victorieuses, le Consulat, le Grand Empire, sa liaison avec Joséphine, son exil à l’île d’Elbe, son retour puis sa disparion, le 5 mai 1821, sur l’île Sainte-Hélène. Napoléon Bonaparte en chansons historiques Morceau de piano accompagnant ce programme : Ludwig van Beethoven - Sonate n° 24 en fa dièse majeur, op 78, second mouvement, Allegro vivace . PROGRAMME RECITAL 16-17 MAI 2015 Musée de la Révoluon française Domaine de Vizille Napoléon Bonaparte Napoléon Bonaparte en chansons historiques Les Français au Général Bonaparte Chanson de l’oignon Le Consulat Le retour d’Égypte Les mérites de Bonaparte Le Sacre de Napoléon L’Empire Les plaintes de l’EmpeLe Sacre de Napoléon reur d’Allemagne Les plaintes de l’Empereur d’Allemagne Couplets sur la prise de Couplets sur la prise de Vienne Vienne Le passage du Danube Le passage du Danube Retraite des Russes après Austerlitz Retraite des Russes après Austerlitz Ronde sur les succès de Napoléon La Campagne de Russie Ronde sur les succès de Napoléon Chanson pour le Roi de Rome La Campagne de Russie Napoléon Retour de l’île d’Elbe Chanson pour le Roi de La Giroue?eRome L’île d’Elbe et l’île SainteHélène Le tombeau de Joséphine La bataille de Waterloo Confession de Nicolas B. Les deux Grenadiers Longtemps capfs chez le Russe lointain, Deux grenadiers retournaient vers la France ; Déjà leurs pieds touchent le sol germain ; Mais, on leur dit : «Pour vous plus d’espérance ! L’Europe a triomphé, vos braves ont vécu ! C’en est fait de la France et de la Grande Armée ! Et rendant son épée, L’Empereur, l’Empereur est capf et vaincu ! » Ils ont frémi ; chacun d’eux sent tomber Des pleurs brûlants sur sa mâle figure ; «Je suis bien mal,» … dit l’un. «Je vois couler des flots de sang de ma vieille blessure !» «Tout est fini» dit l’autre… «Ô, je voudrais mourir !» Mais au pays mes fils m’a7endent, Et leur mère, qui mourrait de misère ! J’entends leur voix plainve ; il faut vivre et souffrir ! «Femmes, enfants, que m’importe! Mon cœur par un seul vœu ent encore à la terre. La Carmagnole de Bonaparte Adieux de Napoléon La Légende Les deux Grenadiers Le Chant du Départ Ils mendieront, s’ils ont faim, L’Empereur, il est capf, mon Empereur ! Ô frère, écoute-moi,…je meurs ! Aux rives que j’aimais, Rendez-moi mon cadavre, Et du fer de ta lance au soldat de la France Creuse un funèbre lit sous le soleil Français ! Fixe à mon sein glacé par le trépas, La Croix d’Honneur que mon sang a gagnée. Dans le cercueil couche-moi l’arme au bras, Mets sous ma main la garde d’une épée ; De là, je prêterai l’oreille au moindre bruit, Jusqu’au jour où, tonnant sur la terre ébranlée, L’écho de la mêlée M’appellera du fond de l’éternelle nuit ! Peut-être bien qu’en ce choc meurtrier, Sous la mitraille et les feux de la bombe, Mon Empereur poussera son coursier Vers le gazon qui couvrira ma tombe. Alors, je sorrai du cercueil, tout armé ; Et sous les plis sacrés du drapeau tricolore, J’irai défendre encore la France Et l’Empereur, l’Empereur, l’Empereur bien aimé.» Musique : Richard Wagner (1813-1883) Paroles : Heinrich Heine (1797-1856) Traducon : François-Adolphe LoeveVeimar