
NAPOLÉON III ET L’ARCHÉOLOGIE
Napoléon III est passionné d’histoire et d’archéologie. Il parraine la naissance en juillet 1858 de la Commission de 
la Topographie des Gaules qui doit rassembler la documentation disponible sur la Gaule.
L’empereur aide les savants et encourage les fouilles, les subventionne, les visite. En France, en Afrique du Nord, 
en Phénicie, en Asie Mineure, en Macédoine, des chantiers sont ouverts, des prospections menées avec beaucoup 
de rigueur. A Rome, il fait acheter des terrains sur le Palatin et des collections prestigieuses.
En 1862, l’empereur décide de réhabiliter le château de Saint-Germain-en-Laye pour y un musée d’antiquités 
celtiques et gallo-romaines complété par un musée de moulages des décors des monuments de la Gaule romaine. 
Pour la première fois, une politique archéologique nationale ambitieuse mue par des desseins scientiques voit le 
jour.
NAPOLÉON III HISTORIEN ET ARCHÉOLOGUE
Dès son accession au trône après le coup d’État du 2 décembre 1851, l’empereur entreprend la rédaction d’une 
importante Histoire de Jules César. Il s’agit d’un ouvrage à thèse dans lequel il souhaite justier le coup d’État et 
défendre le pouvoir impérial.
La guerre des Gaules devait occuper une place importante dans cet ouvrage. Depuis toujours, les Commentaires de 
César en étaient la source première. Dans une démarche novatrice, Napoléon III souhaite raconter cette guerre 
en identiant les lieux des principaux combats par des recherches archéologiques.
L’Histoire de Jules César est une entreprise personnelle de l’empereur. Conscient de ses limites et considérant que 
l’enquête à conduire était d’intérêt national, il se fait aider par les meilleurs spécialistes réunis dans la Commission 
de la Topographie des Gaules.
NAPOLÉON III  
ET L’ARCHÉOLOGIE