là
pas d’eau
quand annette goutte
surtout
pas d’humeur
de l’air
le cri n’y tient plus
trop grandi
le sale libère manifeste et monstrueux
physique pas romantique pour un sou
la machine
n’est-ce pas un récit
un truc construit
pièce par pièce
morceau par trop de souvenirs
un récit comme une machine à l’œuvre
à l’ouvrage domestique
mot à mot trop sans doute
circonspecte et obéissante philosophique pas si résignée
le quotidien s’y époumone
ah je ne lave pas comme toi
je lave comme je suis
non
je lave comme on m’a faite
un mot puis un autre
construire une pensée
lumière
lumière mais
d’où
tiens
depuis quand penser fait grandir le linge ?
est-ce seulement le nettoyer qui fait grandir et m’envoler
allège
je veux laver comme je suis
la machine sensible en a marre
ras le hublot
mais vraiment
alors qu’elle veut aimer la vie
elle vomit encore
pourtant elle prend garde au sol
mais pas seulement
sur cette pierre polie miroir
elle veille à son reflet
bonne nouvelle
n’est-ce pas
la maison alentour ne suffit plus