1
2012
NUMERO 24
Ce bulletin est rédigé et diffusé par la Pharmacologie Médicale et le CHU de Montpellier sans aide de l'industrie pharmaceutique.
Quoi de neuf depuis juillet au niveau de l'ANSM?
Adenuric® (fébuxostat) : Risque de survenue de réaction d’hypersensibilité grave, incluant le
syndrome de Stevens- Johnson et des chocs anaphylactiques. Le febuxostat est un inhibiteur de la
xanthine oxydase, enzyme responsable de la synthèse endogène d’acide urique. Il est indiqué dans
le traitement de l’hyperuricémie chronique où un dépôt d’urate s’est déjà produit. Attention aux
potentielles « réactions crisées » avec l’allopurinol.
.http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Adenuric-R-febuxostat-Risque-de-survenue-de-
reaction-d-hypersensibilite-grave-incluant-le-syndrome-de-Stevens-Johnson-et-des-chocs-anaphylactiques-aigus-Lettre-aux-
professionnels-de-sante
Restriction d’utilisation : Syndromes d’hypersensibilité graves et atteintes auto-immunes
Désormais, les spécialités à base de minocycline doivent être réservées, à l’adulte ou l’enfant de plus de 8 ans, dans le
traitement des infections microbiologiquement documentées de souches bactériennes résistantes aux autres cyclines et
sensibles à la minocycline et pour lesquelles aucun autre antibiotique par voie orale ne paraît approprié.
http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Minocycline-restriction-d-utilisation-en-raison-d-un-risque-de-syndromes-d-
hypersensibilite-graves-et-d-atteintes-auto-immunes-Lettre-aux-professionnels-de-sante
Nexen® et génériques (nimesulide) : Restriction d’indication dans le traitement de la douleur aiguë et des dysménorrhées
primaires, en seconde intention, et de courte durée (<15 jours). En effet, si son efficacité et son profil de tolérance sur le plan
gastro-intestinal est comparable à celui des autres AINS, sa toxicité hépatique est plus importante.
http://ansm.sante.fr/S-informer/Actualite/Nimesulide-restriction-des-indications-therapeutiques-suite-a-une-reevaluation-
europeenne-du-rapport-benefice-risque-Lettre-aux-professionnels-de-sante
Protopic pommade 0,03 % et 0,1 % (tacrolimus) : A la suite de la notification de cas de tumeurs malignes, incluant des
lymphomes et des cancers cutanés, chez des patients traités par le tacrolimus pommade et de la publication d'études
épidémiologiques suggérant une augmentation du risque de lymphome chez les patients traités par les inhibiteurs de la
calcineurine topiques, dont le tacrolimus pommade, l’ANSM souhaite rappeler aux professionnels de santé d’importantes
mesures de minimisation du risque concernant le traitement de la dermatite atopique modérée à sévère par le tacrolimus
pommade.
http://ansm.sante.fr/S-informer/Informations-de-securite-Lettres-aux-professionnels-de-sante/Protopic-tacrolimus-0-03-et-0-1-
pommade-Recommandations-importantes-de-bon-usage-afin-de-minimiser-les-risques-Lettre-aux-professionnels-de-
sante/(language)/fre-FR
Pradaxa®(dabigatran) et Xarelto® (rivaroxaban) : Ces nouveaux anticoagulants oraux, peuvent être une alternative aux
anti-vitamine K (AVK), particulièrement en cas de fluctuations de l’INR en dehors de la zone thérapeutique. A ce jour, il n’y a
pas de surveillance biologique de routine proposée ni d’antidote spécifique. La fréquence des saignements est globalement
similaire sous dabigatran ou rivaroxaban et sous warfarine (COUMADINE). Il n’y a pas d’étude comparative avec la
fluindione (PREVISCAN) ou l’acénocoumarol (SINTROM).
http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Les-nouveaux-anticoagulants-oraux-dabigatran-et-
rivaroxaban-dans-la-fibrillation-auriculaire-ce-qu-il-faut-savoir-Point-d-Information/(language)/fre-FR
Directeurs de la Rédaction : Dr D.HILLAIRE-BUYS, Dr. V. PINZANI-HARTER
Ont participé à la rédaction de ce journal : Dr C. CONDEMINE-PIRON, Dr C. EIDEN, Dr J.L. FAILLIE, Dr D. GRAU, Dr H. PEYRIERE, Dr
C. PHILIBERT, Dr. V. PINZANI-HARTER, Dr M.A. THOMPSON-BOS
Département de Pharmacologie Médicale et Toxicologie Hôpital Lapeyronie 34295 MONTPELLIER Cedex 5
Tél. : Secrétariat : 04.67.33.67.57 – Internes : 04.67.33.67.56 Fax : 04.67.33.67.51
Mails: pharmacovigilance@chu-montpellier.fr, pharmacodependance@chu-montpellier.fr,
ampld@chu-montpellier.fr
,
Site internet:
http://www.chu-montpellier.fr/fr/vigilance/