Dossier de presse Sécurité routière - Préfecture de Loire

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29/08/2014
Dossier de presse
Sécurité routière :
Alcool : Quand on tient à quelqu'un, on le retient !
En cette fin de période estivale, le préfet souhaite que tous les acteurs restent
pleinement mobilisés dans la lutte contre l'insécurité routière. La semaine dernière, l'attention
des usagers de la route a été attirée sur le respect des règles de sécurité pour les usagers de 2
roues. Sur le week-end, les forces de l'ordre ont relevé 58 infractions lors des contrôles qui ont
été opérés.
Cette semaine, l'accent sera mis sur les dangers de l'alcool. L'année dernière, au
niveau national, l'alcool a encore été un facteur à l'origine d' 1 accident mortel sur 3. L'alcool
multiplie le risque d'être responsable d'un accident mortel par 8.
En Loire-Atlantique, en 2013, pour la totalité des accidents corporels,
l'implication d'un conducteur avec une alcoolémie supérieure au seuil autorisée a été de 16 %,
la part étant même de 29 % pour les accidents mortels. Cette semaine encore, à Nantes, un
piéton a été grièvement blessé lors d’un accident impliquant un automobiliste en état
d’alcoolémie.
Les contrôles visant à réprimer les conduites en infractions seront renforcés par
les forces de l'ordre de police et de gendarmerie au long des prochains jours.
Les consignes de prévention pour éviter de se mettre en danger, ou de mettre en danger la vie
des autres usagers de la route, sont simples :
- ne pas prendre le volant lorsque l'on n'est pas en état de conduire et avoir recours au
covoiturage ou aux transports en commun ;
- si on a consommé de l’alcool dans les heures qui précèdent, prendre en compte que
ce dernier est éliminé très lentement par l’organisme et systématiquement utiliser un
éthylotest afin de vérifier sa capacité à prendre le volant ;
- contrairement à une idée reçue, la consommation de certains produits ne fait pas
disparaître plus rapidement l’alcool dans le sang, en revanche l'utilisation en parallèle
de médicaments ou de cannabis augmente les risques.
Le risque de décéder ou d’être grièvement blessé sur les routes de la Loire-Atlantique ne
relève pas de la fatalité. Chacun, par son comportement, peut contribuer à éviter des drames.
Mobilisons-nous !
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Contact presse :
Préfecture de la Loire-Atlantique
Service de la communication interministérielle (SCI)
02 40 41 20 90 -91 92
[email protected]
www.loire-atlantique.gouv.fr
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Quelques chiffres
19 des 58 accidents mortels en Loire-Atlantique en 2013 avaient pour 1ère ou 2ème cause
l’alcool ;
Au niveau national
Près d’une personne tuée sur la route sur trois l’est dans un accident avec un taux d’alcool
positif. 92% des conducteurs impliqués dans les accidents mortels avec un taux d’alcool dans
le sang supérieur au taux légal sont des hommes.
Les jeunes de 18-24 ans constituent la classe d’âge la plus gravement touchée : ils
représentent 40% des personnes tuées dans un accident impliquant l’alcool. En moyenne,
chaque jour, un jeune est tué dans un accident avec un taux d’alcool positif.
Le réflexe "éthylotest" pour s'auto-contrôler
L'éthylotest permet à chacun de s’auto-contrôler
quand il a un doute sur son alcoolémie avant de
reprendre le volant. Chacun peut aussi s'en servir pour
inciter un proche à vérifier qu'il n’a pas dépassé le
taux légal autorisé de 0,5 g/l de sang (0,25 mg/l d’air
expiré).
L’éthylotest peut être électronique ou chimique.
Il doit être marqué de la norme NF.
L’éthylotest chimique ou jetable se présente sous la forme d’un tube et d’un sachet plastique
et coûte entre 1 et 2 euros. Il est à usage unique. Si vous faites ce choix, pensez à en acheter
deux : un pour se tester et un d’avance pour rester en règle c’est-à-dire toujours disposer d’un
éthylotest non utilisé.
L’éthylotest électronique est réutilisable mais coûte entre 100 et 200 euros. Il se présente sous
la forme d’un boitier, un peu plus gros qu’un smartphone. Pour disposer de mesures fiables,
les éthylotests électroniques doivent être révisés une fois par an ou toutes les 300 à 500
mesures.
Également pour favoriser l'auto-contrôle, les débits de boissons autorisés à distribuer de
l’alcool entre 2 heures et 7 heures du matin ont l’obligation depuis novembre 2011 de mettre à
disposition des clients des dispositifs certifiés de dépistage de l’état alcoolique.
N’oubliez pas !
Attention, le taux d’alcool dans le sang continue de monter pendant 15 à 30 minutes après le
dernier verre si l’on est à jeun, et pendant 30 à 60 minutes si l’on a mangé.
SAM
En France près de 40% des 18-24 ans tués dans un accident de la route le sont dans un
accident impliquant un conducteur avec un taux d’alcool positif, le plus souvent en rase
campagne, dans la nuit de samedi à dimanche, souvent après un évènement festif. Des
opérations de prévention sont régulièrement organisées dans les lieux festifs afin de
promouvoir le dispositif SAM « Celui qui conduit, c'est lui qui ne boit pas ». Dans ce cadre,
un conducteur s'engage à ne pas boire d'alcool pour conduire au retour ses accompagnants en
toute sécurité. Il récupère ses clés de voiture, remises à l'entrée, après avoir utilisé un
éthylotest.
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Alcoolémie
Le taux d’alcool limite autorisé est de 0, 5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool
par litre d’air expiré.
Quelle que soit la boisson alcoolisée, un « verre » représente à peu près la même la même
quantité d’alcool*.
25 cl de bière à 5°, 12,5 cl de vin de 10° à 12°, 3 cl d’alcool distillé à 40° (whisky, anisette,
gin) contiennent environ 10 g d’alcool pur.
Chaque verre consommé fait monter le taux d’alcool de 0,20 g à 0,25 g en moyenne. Ce taux
peut augmenter en fonction de l’état de santé, le degré de fatigue, ou de stress, le tabagisme
ou simplement les caractéristiques physiques de la personne : pour les plus minces, les
femmes ou les personnes âgées, chaque verre peut représenter un taux d’alcoolémie de 0,30 g.
* Contenances correspondant aux doses normalisées dans les débits de boissons.
Le taux d’alcool maximal est atteint :
• ½ heure après absorption à jeun
• 1 heure après absorption au cours d’un repas.
L’alcoolémie baisse en moyenne de 0,10 g à 0,15 g d’alcool par litre de sang en 1 heure. Café
salé, cuillerée d’huile... : aucun "truc" ne permet d’éliminer l’alcool plus rapidement.
A noter : certains médicaments peuvent être incompatibles avec la consommation d’alcool.
Lisez attentivement les notices ou demandez conseil à votre médecin en cas de doute.
Les campagnes :
Retrouvez toutes les campagnes de prévention sur www.securite-routiere.fr
http://www.securite-routiere.gouv.fr/enparler-agir/des-solutions-pour-agir/10-bonsconseils-pour-retenir-un-ami-qui-a-bu/sivous-buvez-ramenez-vos-duvets
http://www.securiteroutiere.gouv.fr/mediasoutils/campagnes/si-t-as-pas-de-sam-t-as-leseum#tabs-images
http://www.ckisam.fr/
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10 conseils pour retenir un ami qui a bu
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Retrouvez-vous tous nos conseils de prudence sur
www.loire-atlantique.gouv.fr
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