CONSEILS
POUR LES
CONCEPTEURS
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et dans les systèmes industriels
de réfrigération. « Nous avons
réussi à satisfaire aux normes CEI
en améliorant et en peaufi nant
l’utilisation de nos technologies »,
explique Fausto Rizzi, ingénieur
concepteur chez Selpro. « Les
systèmes à échelons de tension
sont intrinsèquement exempts
d’harmoniques, dans la mesure
où ils sont basés sur des
autotransformateurs, qui sont
des éléments linéaires et donc,
ne génèrent pas de distorsions.
Les systèmes à partialisation de
phase, en revanche, génèrent
des distorsions. En tirant parti
de la nature inductive et de la
modularité de la charge (qui
comprend plusieurs ventilateurs) et
en travaillant à un certain angle de
phase, il est possible de réduire les
harmoniques dans les limites fi xées
par la norme pour les courants de
16 à 75 A (CEI 61000-3-12). Cette
solution ne peut toutefois pas
être utilisée pour les courants
inférieurs à 16 A, auxquels une
norme différente s’applique, avec
des limites inférieures pour les
harmoniques (CEI 61000-3-2).
Très bientôt, nous devrons faire
face au problème du rendement
énergétique et je pense que nous
devrons utiliser la technologie de
commande d’inverseur et adopter
des systèmes DSP ».
Objectifs pratiques pour les
ascenseurs Le rapport qualité/
prix et la facilité d’installation sont
actuellement les principaux objectifs
de SMS Sistemi e Microsistemi
(Crespellano, Bologne), qui conçoit
et fabrique des systèmes de
commande pour ascenseurs.
La gamme de produits de cette
société inclut des démarreurs,
des commandes de vitesse, des
appareils permettant de ramener la
cabine au rez-de-chaussée en cas
de panne de courant, des cartes
pour panneaux de commande et
des cabestans. « Nous essayons
de faciliter le travail des installateurs
en fournissant des produits
précâblés », explique Emanuele
Castagnini, l’un des concepteurs
de la société. « Les inverseurs
utilisés pour ramener la cabine
au rez-de-chaussée en cas de
panne de courant ne sont pas très
sophistiqués, étant donné que le
positionnement ne doit pas être
très précis. Pour ces produits,
nous envisageons l’utilisation de
microcontrôleurs ; nous n’aurons
pas besoin de DSP ». La nécessité
de réduire la consommation
d’énergie a aussi un impact sur ce
marché. « Nos inverseurs destinés
à un fonctionnement normal dans
les ascenseurs électriques et
hydrauliques sont au cœur de nos
efforts d’optimisation de l’énergie »,
précise M. Castagnini. « Toutefois,
dans le domaine des ascenseurs,
l’évaluation de la consommation
d’énergie devrait être basée sur
l’ensemble du système et pas sur
un seul composant ».
Solutions pour moteurs
Quels que soient vos
besoins de commandes et
d’entraînements de moteurs,
Radiospares possède les
produits pour y répondre.
Choisissez parmi notre
gamme de microcontrôleurs,
DSP, DSC, codeurs, détecteurs
de courant, transistors
MOSFET, IGBT, etc. sur
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Puissance en poche (1)
UN AMPLIFICATEUR
PWM SIMPLE
Ton Giesberts (laboratoires Elektor)
Les modèles d’ampli cateurs de puissance
audio simples sont légion. Ils possèdent
généralement une topologie de classe AB ou B.
Nous vous présentons ci-dessous un modèle de
classe D très compact, qui peut être alimenté à
partir de 4piles AA et qui, grâce à son rendement
relativement élevé, peut arracher pas mal de
décibels d’un haut-parleur.
L’amplifi cateur
de puissance audio décrit dans cet article
n’est pas un étage d’amplifi cation analogique
ordinaire, mais une version « numérique » qui
utilise la modulation de largeur d’impulsion
(PWM). Par souci d’honnêteté, nous préciserons
que cet amplifi cateur présente une distorsion
non négligeable et qu’il ne s’agit donc pas
d’un amplifi cateur hi-fi ou haut de gamme.
Le circuit est bien trop simple pour cela. Par
ailleurs, il confère un son unique à la musique.
L’amplifi cateur numérique a peut-être une qualité
sonore « digne du bon vieux tube ».
Ampli cateur PWM
En principe, un amplifi cateur PWM possède
un très haut rendement car la sortie est
commutée à haute fréquence entre les tensions
d’alimentation positive et négative (ou la masse)
(voir fi gure 1). Étant donné que les transistors de
sortie font l’objet, un à la fois, d’une commande
de marche ou d’arrêt, la chute de tension sur
les transistors actifs et le courant les traversant
lorsqu’ils sont inactifs sont minimaux. En
d’autres termes, les pertes (thermiques) des
transistors restent faibles. Lorsque le transistor
est activé, une impulsion se produit à la sortie.
La largeur de cette impulsion est proportionnelle
à l’amplitude du signal d’entrée original et
également une mesure de la taille du signal de
sortie (et par extension, du niveau de volume
de l’amplifi cateur). La fi gure 1 le démontre
clairement : les points où le côté positif du signal
est le plus grand correspondent aux niveaux de
signal (sinusoïdaux) les plus élevés. Bien sûr,
ce principe s’applique aussi au côté négatif du
signal : plus le côté positif de l’impulsion est petit
(et donc, plus le côté négatif est grand), plus le
signal de sortie est petit (« négatif »).
La taille du signal de sortie est donc déterminée
par le rapport entre l’impulsion positive et
négative. Plus la différence est grande, plus le
signal de sortie est grand. Et inversement : plus le
rapport entre les impulsions positive et négative
approche 50/50, plus le signal de sortie est petit.
Seul un fi ltre passe-bas est nécessaire pour
reconvertir le signal PWM en signal original
(amplifi é). Ce fi ltre supprime la fréquence de
commutation élevée du signal, de sorte qu’il
ne reste qu’une « moyenne » qui correspond
exactement au signal original.
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EN ASSOCIATION AVEC
Spéci cations techniques
• 1 W à 8 Ω, 1,7 W à 4 Ω
• Classe D
• Alimentation de 6 à 9 V (4 piles AA)
• Très compact
• Construction simple sans CMS
«Dans notre dernière
gamme de produits, nous
avons intégré les circuits
d’alimentation et de
commande dans le même
système, installé à même
le moteur...»
Francesco Borghesi, concepteur
R&D de la société Studioemme