L`air que nous respirons est très précieux… ne l`oublions pas et

L’air que nous respirons
est très précieux…
ne l’oublions pas et
essayons de ne pas
le polluer !
Le milieu urbain est particulièrement sensible à toute
forme de pollution parce qu’il concentre sur une petite
surface de très nombreuses activités humaines.
Les choix urbanistiques ont aussi une très grande
importance. La forme et le positionnement des bâti-
ments peuvent favoriser ou entraver la diffusion par
les vents de la pollution.
Ces choix ont aussi une influence non négligeable sur
la climatologie de la ville : augmentation de la tempé-
rature moyenne, diminution du taux d’humidité dans
l’air à cause de la " bétonisation " des lieux publics qui
favorise l’écoulement des eaux de pluie vers les égouts.
Les composants principaux de l’air :
lorsque la concentration " normale " des
gaz ou des aérosols dans l’atmosphère est
perturbée de manière significative, il s’en-
suit des modifications importantes de la
chimie de l’atmosphère, avec des effets
sur notre propre santé et sur le climat.
Dans la région de Bruxelles-Capitale, les princi-
paux responsables des émissions de polluants
sont le trafic automobile et le chauffage domes-
tique.
Les polluants sont principalement les oxydes
d’azotes (NO et NO2), les composés organiques
volatiles, le monoxyde de carbone (CO), le dioxy-
de de soufre (SO2), les fumées noires, les pous-
sières et l’ozone (O3).
Thierry Hubin - IRSNB Naël Khleifi
L’ozone troposphérique se forme
durant les périodes d’ensoleille-
ment intense, par une réaction
photochimique impliquant
le NO2et le O2. Ceux-ci sont
liés aux activités humaines, plus
particulièrement à la circulation
automobile. Durant la nuit
les concentrations sont basses,
elles s’élèvent durant la journée
(légèrement pour le SO2)
et montrent deux pics de
concentration durant les heures
de pointes.
La formation de l’ozone est liée
à la décomposition du NO2par
la lumière solaire. En effet,
on observe une relation inverse
entre les concentrations d’ozo-
ne et de NO2.
NO
NO2
NO2
O2
O
O3
N2
O2
Argon
CO2
Vapeur d’eau
Gaz inertes
CH4
Pourcentage (%)
78,1
20,9
0,93
0,035
Présente en quantité variable (0 à 7%)
< 0,002
0,0001
Concentration (1011 molec.cm-3)
Local time (hour)
rayonnement
solaire
absorption des rayons uv par l’ozone
ensoleillement
intense
ozone
troposphérique toxique
20 km
Depuis le XIXe siècle, l’augmentation rapide de la population mondiale
et des activités industrielles ont conduit à un rejet de plus en plus
important dans l’atmosphère de gaz et d’aérosols produits par l’homme.
Les perturbations chimiques et physiques de l’atmosphère qui en
découlent ont un impact aussi bien sur notre santé que sur la clima-
tologie de notre planète. Pensons par exemple à la disparition par-
tielle de la couche d’ozone qui nous protège des rayons solaires
ultraviolets, ou aux changements climatiques consécutifs à l’augmen-
tation de l’effet de serre.
La qualité
de l’air
L’ozone, bon ou mauvais ? : En altitude, dans la
stratosphère (entre 20 et 40 km d’altitude),
l’ozone forme une couche indispensable qui
nous protège contre les rayons ultraviolets
néfastes du soleil. Cette couche d’ozone est
détruite par les chlorofluorocarbones (CFC) que
nous avons utilisés durant des années dans nos
frigos et dans les bombes aérosols.
Mais l’ozone devient un polluant lorsqu’on le
retrouve dans la basse atmosphère (troposphè-
re). Il provoque des irritations des
yeux et des voies respiratoires,
et peut favoriser les effets
d’autres polluants comme
par exemple le SO2.
Couche d’ozone
(ozone stratosphérique)
chimie physique la ville, un milieu vivant - ULB
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