ALEA ET RISQUE VOLCANIQUES Aléa = possibilité de survenue d’une catastrophe naturelle. Compétences travaillées : - pratiquer des démarches scientifiques (communiquer sur ses démarches en argumentant) - pratiquer des langages (lire et exploiter des données) En Equateur (Amérique du Sud), dans la région de Latacunga, le volcan explosif Cotopaxi est entré en éruption le 18 août 2015 après 138 ans de « sommeil ». Consigne: En utilisant les documents suivants, évaluer le risque volcanique (nul, faible, moyen, ou fort) à Latacunga, et proposez des moyens pour limiter les effets d’une éruption. Document 1 : carte de l’aléa volcanique dans la région du Cotopaxi Document 2 : carte de la densité de population dans la région du Cotopaxi Document 3 : barrages anti-lahar. Des tubes d’acier retiennent les blocs et les troncs d’arbres charriés par ces coulées de boue. Document 4 : abri pour se protéger en cas de retombées de bombes volcaniques. Enjeux Vulnérabilité nulle Faible vulnérabilité Risque nul Risque nul Risque nul Risque nul Risque nul Risque faible Risque faible Risque moyen Aléas Aléa nul Aléa faible Aléa modéré Aléa fort Vulnérabilité modérée (moyenne) Risque nul Risque faible Risque moyen Risque fort Forte vulnérabilité Risque nul Risque moyen Risque fort Risque fort Document 5 : aléa – enjeux – risque : Certaines zones de la Terre sont menacées par des aléas volcaniques. La population et les constructions constituent les enjeux qui peuvent en subir les conséquences. Les enjeux n’ont pas tous le même degré de vulnérabilité (*). En combinant l’aléa et la vulnérabilité des enjeux (densité de population, importance des constructions …) on peut déterminer le risque (cf au dos) (*) La vulnérabilité est le caractère de ce qui est vulnérable, fragile, de ce qui peut être blessé, endommagé. Document 6 : l’analyseur de gaz permet de détecter une modification de la température et de la composition chimique des gaz (cette composition n’est pas la même selon la distance à laquelle se trouve le magma) Document 7 : Un des signes précurseurs d’une éruption est le « gonflement » du volcan qui se traduit par une augmentation de la pente détectée par l’inclinomètre (1), ainsi qu’une augmentation du diamètre du volcan détectée par l’extensomètre (2) Un autre signe précurseur est l’apparition de petits séismes locaux détectés par les sismographes. (3) Document 6 et 7 : différents appareils permettent une surveillance des volcans, ils détectent les signes précurseurs d’une éruption, c’est-à-dire des modifications au niveau du volcan qui annoncent une éruption. Les informations sont envoyées via des satellites à des stations de surveillance. Les autorités pourront alors ordonner une évacuation.