Contenu Rechercher Supplément au "Généraliste" N°204 - 13 octobre 1993. VAX I N F N° 7 O 0CTOBRE1993 Sommaire EDITORIAL (lecture: ± 30 sec.) - Campagne grippe HEPATITE A (lecture: ± 40 sec.) - Prix Galien TYPHOìDE (lecture : ± 30 sec.) - Un nouveau vaccin GRIPPE (lecture : ± 1 minute 30 sec.) - Couverture vaccinale insuffisante GRIPPE, HƒPATITE B, PNEUMOCOQUE (lecture: ± 3 - Vacciner les adultes CHOLƒRA (lecture: ± 40 sec.) - PandŽmie et voyageurs TUBERCULOSE (lecture: ± 1 minute) - Situation prŽoccupante aux Etats-Unis QUESTION - RƒPONSE (lecture: ± 1 minute 30 sec.) - Le vaccin contre le pneumocoque VACCINATION CONTRE LA DIPHTƒRIE (lecture: ± 1 minute 30 sec. ) - Recommandations en CommunautŽ fran•aise ▼▲▼▲▼▲▼1▲▼▲▼▲▼ minutes) Contenu Rechercher I▼ VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ EDITO CAMPAGNE GRIPPE Saison oblige, ce numŽro de Vax Info fait le point quant ˆ la vaccination contre la grippe en pages 3 et 4. Pour leur part, Mesdames Laurette Onkelinx, Ministre PrŽsidente de la CommunautŽ fran•aise chargŽe de la SantŽ et des Affaires Sociales, et Leona Deti•ge, Vlaamse Minister van Tewerkstelling en Sociale Aangelegenheden ont donnŽ le 14 septembre le coup dÕenvoi ˆ une campagne nationale de promotion de la vaccination contre la grippe. Voici lÕoccasion de rappeler que dans le public, trop dÕidŽes fausses persistent quant ˆ la grippe et sa prŽvention. Les professionnels de la santŽ peuvent remplir un r™le primordial pour une meilleure information. Toutes les enqu•tes le dŽmontrent: le public attend de son mŽdecin quÕil soit un conseiller, et la majoritŽ des patients accueillent favorablement une proposition prŽventiveÉ LÕasbl Question SantŽ a rŽalisŽ divers supports de sensibilisation ˆ lÕintention du public: affiche, dŽpliant et brochure ÒBien-•tre et santŽ pour les + de 60 ansÓ. Ce matŽriel vous sera envoyŽ sur simple demande ˆ Question SantŽ, 72 rue du Viaduc - 1050 Bruxelles (mention Vax Info). On estime aussi quÕapr•s un jour, 99% des voyageurs oublient les recommandations dÕhygi•ne quÕils ont re•ues ˆ leur dŽpart; - la famille et lÕentourage des personnes infectŽes; - le personnel de santŽ et des cr•ches et autres institutions : pour les infirmi•res travaillant dans les dŽpartements pŽdiatriques, le risque dÕinfection est 3 fois plus ŽlevŽ par rapport ˆ la population normale; - le personnel du secteur alimentaire : le virus peut •tre transmis par un porteur ˆ nÕimporte quel aliment qui nÕest pas cuit; - les forces armŽes : les conditions de vie dans les casernes et les camps augmentent le risque de propagation du virus de lÕhŽpatite A. Une dose dÕHavrix donne une sŽroconversion de 72%. Lors dÕune seconde dose, la sŽroconversion augmente jusquÕˆ 99,9%. Ces deux doses sont administrŽes ˆ un intervalle allant de 2 semaines ˆ 1 mois et prot•gent contre lÕhŽpatite A pendant un an. Une dose de rappel apr•s 6 mois ˆ 1 an donne une protection contre lÕhŽpatite A pour plus de 10 ans. Typhoïde UN NOUVEAU VACCIN Il assure un taux de protection de 65 %. Hépatite A PRIX GALIEN Le Prix Galien de la recherche pharmaceutique a ŽtŽ dŽcernŽ ˆ la firme SmithKline Beecham au mois de juin 1993 pour lÕHavrix, vaccin contre lÕhŽpatite A. Ce vaccin reprŽsente une premi•re mondiale et lÕaboutissement de 8 annŽes de recherche et de dŽveloppement, pour un cožt global ŽvaluŽ ˆ plus de 6 milliards de FB. Rappelons donc que les groupes ˆ haut risque en Belgique sont surtout: - les voyageurs vers certaines destinations: lÕhŽpatite A est la maladie du voyageur la plus frŽquente pouvant •tre ŽvitŽe par la vaccination. La frŽquence de lÕhŽpatite A est 40 fois plus ŽlevŽe que celle de la typho•de et 800 fois plus ŽlevŽe que celle du cholŽra. Le vaccin Typhim Vi mis au point par MŽrieux est prŽparŽ ˆ partir de la souche Salmonella typhi, dont on extrait et purifie le polysaccharide capsulaire, lÕantig•ne Vi. Le vaccin est prŽsentŽ en seringue pr•te ˆ lÕemploi. Une seule injection est suffisante. Typhim Vi a ŽtŽ ŽtudiŽ chez plus de 10.000 sujets, enfants et adultes, tant dans des pays ˆ forte endŽmicitŽ comme le NŽpal et lÕAfrique du Sud, que dans des pays ˆ incidence rŽduite comme la France ou lÕAngleterre. Les effets secondaires se limitent ˆ des rŽactions locales mineures. Aucun effet secondaire sŽv•re nÕa ŽtŽ rapportŽ. Des Žtudes menŽes en France, au Chili et en AmŽrique du Nord ont rapportŽ des taux de sŽroconversion de 95 ˆ 100% apr•s une seule injection, et une protection de 65% des vaccinŽs. Retenons que lÕimmunitŽ durable est acquise 15 jours apr•s lÕinjection. Nous reviendrons dans un prochain numŽro sur la vaccination contre la typho•de. ▼▲▼▲▼▲▼2▲▼▲▼▲▼ Contenu Rechercher I▼ VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ Grippe COUVERTURE VACCINALE INSUFFISANTE La gravitŽ de lÕinfection par le virus influenza reste largement sous-estimŽe. MalgrŽ les recommandations officielles, la vaccination des personnes dites Òˆ risquesÓ reste insuffisante. La vaccination contre lÕinfluenza reste souvent lÕobjet de discussions, tant au niveau de sa nŽcessitŽ que de son efficacitŽ. Pour les scientifiques, ses avantages ne font pourtant pas de doutes. Si la souche vaccinale correspond ˆ la souche circulante, ce qui est le cas dans 88% des cas (1), lÕefficacitŽ du vaccin peut •tre estimŽe en terme de prŽvention de la maladie. Elle sÕŽtablit alors ˆ 70 % chez les jeunes adultes, mais ce pourcentage diminue avec lÕ‰ge (2). Les personnes ‰gŽes, pourtant les plus concernŽes, semblent donc apparemment moins bien protŽgŽes. Mais lÕefficacitŽ vaccinale peut •tre ŽvaluŽe chez ces derni•res par une rŽduction de 70% des hospitalisations, et surtout une diminution de 80% de la mortalitŽ. La mortalitŽ liŽe ˆ lÕinfluenza est souvent largement sous-estimŽe, car la maladie se superpose souvent ˆ dÕautres pathologies dŽjˆ existantes, et le dŽc•s est notifiŽ avec une autre causalitŽ. Aux Etats-Unis, la grippe constitue la quatri•me cause de dŽc•s chez lÕadulte (3) . Durant lÕimportante ŽpidŽmie de dŽcembre 1989, environ 4.000 dŽc•s auraient pu •tre ŽvitŽs en Belgique, si toutes les personnes devant normalement •tre vaccinŽes lÕavaient ŽtŽ. Le m•me raisonnement pourrait sÕappliquer pour les 26.000 dŽc•s reliŽs ˆ cette m•me ŽpidŽmie au Royaume-Uni (4). La plupart des recommandations internationales conseillent de vacciner deux groupes: les personnes ˆ risques et celles susceptibles de transmettre lÕaffection ˆ ces m•mes personnes ˆ risques. Toutes les personnes fragilisŽes par lÕ‰ge (plus de 60-65 ans), ou une affection chronique (surtout pulmonaire, cardiaque ou rŽnale) sont considŽrŽes comme Žtant ˆ risques. La couverture vaccinale des personnes vivant en maison de repos semble relativement satisfaisante (69% dans une enqu•te bruxelloise) (5). Par contre, aucun chiffre nÕest disponible sur le taux de vaccination des personnes souffrant dÕaffection chronique. NŽanmoins, les 858.500 doses distribuŽes en 1992 laissent imaginer aisŽment la faible couverture vaccinale des deux millions de personnes ˆ risques. Il est fort probable que les moins bien vaccinŽes sont les personnes vivant seules, celles souffrant dÕaffections peu invalidantes ou celles atteintes dÕaffections chroniques bien contr™lŽes (diab•te, cancer,...). LÕextension de la vaccination aux personnes susceptibles de transmettre la maladie aux personnes ˆ risques (personnel mŽdical, personnel des maisons de repos, membres de la famille des personnes ˆ risques, y compris les enfants) nÕest pas encore entrŽe dans les habitudes mŽdicales, malgrŽ les effets secondaires quasi inexistants (6), qui sont pourtant ŽvoquŽs comme premi•re cause de non-vaccination du personnel mŽdical aux Etats-Unis (7). La seule contre-indication connue est rarissime -allergie au blanc dÕoeuf-, et lÕasthme, parfois invoquŽ, ne peut •tre retenu comme tel (8). La vaccination ne conf•re pas une immunitŽ de fond, et exige donc une revaccination annuelle, ceci m•me si la composition du vaccin est identique ˆ celle de lÕannŽe prŽcŽdente. Notons aussi que lÕadministration simultanŽe du vaccin contre le pneumocoque -pour lequel les groupes ˆ risques sont souvent similaires ˆ ceux de lÕinfluenza-, peut se faire, mais ˆ un autre site dÕinjection. Dr. RenŽ Snacken Institut dÕHygi•ne et dÕEpidŽmiologie - Bruxelles RŽfŽrences : (1) Palache A.; Eur. J. Clin. Research, 1993 (2) A.C.I.P./M.M.W.R., 1993 (3) Carter W.; H.S.R., 1986 (4) Curwen M. et al; B.M.J., 1990 (5) Dewals P. et al; Rev. EpidŽm. SantŽ Publ , 1992 (6) Karen L. et al; JAMA, 1990 (7) Watanakunakorn C. et al; Infect. Contr. Hosp. Epidem., 1993 (8) Campbell B. et al; Med. J. Austr., 1984 ▼▲▼▲▼▲▼3▲▼▲▼▲▼ Contenu Rechercher I▼ VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ Grippe, hépatite B, pneumocoque VACCINER LES ADULTES Chez les adultes, trois vaccins peuvent apporter un rŽel espoir en mati•re dÕamŽlioration de la santŽ publique: il sÕagit de ceux contre le pneumocoque, la grippe et lÕhŽpatite B. Les probl•mes rencontrŽs aux Etats-Unis en mati•re de conduite des vaccinations ont fait lÕobjet dÕun article dans le "New England Journal of Medicine" du mois dÕavril 93. Aux Etats-Unis, la vaccination des adultes ne re•oit pas les m•mes prioritŽs que celles des enfants. Pourtant, les statistiques sanitaires ont clairement dŽmontrŽ que le taux de mortalitŽ liŽ aux affections pouvant •tre prŽvenues par vaccination est plus ŽlevŽ chez les adultes que chez les enfants. Ces statistiques montrent que 50.000 ˆ 70.000 adultes meurent chaque annŽe des suites dÕune infection causŽe par le pneumocoque, le virus de la grippe ou celui de lÕhŽpatite B, contre environ 1.000 enfants pour les m•mes pathog•nes. Les raisons les plus probables invoquŽes pour expliquer la faible couverture vaccinale seraient dÕune part les doutes et la mŽfiance des patients ˆ lÕŽgard des vaccins et dÕautre part le manque dÕadhŽsion des mŽdecins ˆ la politique de prŽvention. DÕautres facteurs interviennent certainement, tels que la charge financi•re du patient. Parmi les nombreux vaccins utilisŽs aux Etats-Unis chez les adultes, trois de ceux-ci peuvent apporter un rŽel espoir en mati•re dÕamŽlioration de la santŽ publique. Il sÕagit des vaccins contre le pneumocoque, la grippe et lÕhŽpatite B. Le vaccin contre le pneumocoque Le vieillissement de la population, la susceptibilitŽ aux infections accrue chez les patients atteints du sida et lÕapparition de rŽsistances aux antibiotiques chez le pneumocoque font, quÕaux Etats-Unis, on sÕattend ˆ une augmentation du nombre de dŽc•s ŽvaluŽe ˆ 40.000 par an. Seulement 14% des personnes ‰gŽes de 65 ans ou plus, et 5 ˆ 7% de celles ‰gŽes entre 18 ˆ 64 ans ayant des affections qui les prŽdisposent ˆ une infection par le pneumocoque ont re•u le vaccin. Il semble bien que cette attitude passive par rapport aux recommandations soit principalement due ˆ un manque de confiance vis-ˆ-vis du vaccin. Ceci est dÕautant plus regrettable que les Žtudes sur le vaccin montrent de tr•s hauts niveaux de protection (85 ˆ 90%) chez les personnes de moins de 55 ans. A lÕinverse, on a constatŽ que la protection vaccinale Žtait plus faible (mais non nulle) chez les personnes ‰gŽes et chez celles atteintes du sida. Les chiffres les plus rŽcents font Žtat dÕune efficacitŽ de lÕordre de 56%. Un autre argument avancŽ par les dŽtracteurs de la vaccination est que le vaccin ne contient que 23 sŽrotypes sur les 83 du pneumocoque. A cela, on peut rŽpondre que ces 23 sŽrotypes sont responsables de 88% des infections. Au total, malgrŽ les limites reconnues du taux de protection vaccinale, les bŽnŽfices restent considŽrables et font que la vaccination contre le pneumocoque devrait •tre incluse dans un schŽma destinŽ ˆ lÕadulte. Le vaccin contre la grippe (voir aussi p. 2) En dŽpit de la disponibilitŽ des vaccins, 19 ŽpidŽmies de grippe se sont succŽdŽes aux Etats-Unis depuis 1957, responsables chacune de plus de 10.000 dŽc•s. Dans 2 de ces ŽpidŽmies, on a m•me comptŽ plus de 40.000 dŽc•s. La mortalitŽ est la plus forte parmi la population ‰gŽe de 65 ans ou plus et/ou chez les patients atteints dÕune affection cardio-pulmonaire. Chez les jeunes adultes, la vaccination apporte un taux de protection de lÕordre de 65 ˆ 80%. Par contre chez les personnes ‰gŽes, le vaccin ne serait prŽventif de la maladie clinique que dans 30 ˆ 40% des cas. Cependant, il permet de diminuer fortement la sŽvŽritŽ des sympt™mes de la grippe, de m•me que le nombre dÕhospitalisations et de dŽc•s. Aux Etats-Unis, le vaccin contre la grippe est donc non seulement recommandŽ pour les personnes ‰gŽes et celles prŽsentant des facteurs de risques, mais aussi pour le personnel mŽdical qui, du fait de la profession, est susceptible de transmettre la maladie ˆ de nombreux patients. Rappelons que les vaccins actuels sont sžrs et que la courte durŽe dÕimmunisation, ainsi que les variations antigŽniques, impliquent que la vaccination soit renouvellŽe chaque annŽe dans les groupes-cibles. Le vaccin contre lÕhŽpatite B LÕhŽpatite B est typiquement une maladie que lÕon peut tr•s efficacement prŽvenir par un vaccin, mais dont lÕincidence augmente chaque annŽe du fait de ▼▲▼▲▼▲▼4▲▼▲▼▲▼ Contenu Rechercher VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲I ▼ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ lÕabstention vaccinale. Aux Etats-Unis, les statistiques font Žtat de 300.000 nouvelles infections par le virus de lÕhŽpatite B chaque annŽe, de 250 dŽc•s par hŽpatite fulminante, de 4.000 dŽc•s par cirrhose et de 800 dŽc•s par cancer du foie... Le vaccin contre lÕhŽpatite B est considŽrŽ comme Žtant le premier vaccin Òanti-cancerÓ. CÕest aussi le premier vaccin commercialisŽ contre une maladie sexuellement transmissible (MST), puisque cÕest lˆ le mode de transmission principal du virus. Il est par ailleurs efficace ˆ 85-95% dans la prŽvention de lÕinfection chez les jeunes adultes. On a constatŽ que la rŽponse immunitaire en terme de taux dÕanticorps Žtait inversement proportionnelle ˆ lÕ‰ge. La rŽponse immunitaire diminue Žgalement en cas de diab•te, dÕinsuffisance rŽnale, dÕaffection hŽpatique chronique, de sida, de tabagisme et dÕobŽsitŽ. La durŽe de la pŽriode pendant laquelle le vaccin apporte une protection maximale demeure imprŽcise. Sept ans apr•s la vaccination par le vaccin dŽrivŽ du plasma, 30 ˆ 50% des jeunes adultes poss•dent un niveau dÕanticorps inadŽquat ou indŽtectable *. Pour cette raison, certains mŽdecins nÕhŽsitent pas ˆ donner une nouvelle dose de vaccin apr•s 5 ou 7 ans. NŽanmoins, malgrŽ ces donnŽes de laboratoire, il est Žtabli que la protection contre lÕhŽpatite symptomatique persiste au moins 7 ans. Les patients en dialyse et ceux atteints du sida nŽcessitent de fortes doses d•s le dŽbut de la vaccination. Des rappels de routine ne sont pour le moment pas recommandŽs. Certains h™pitaux font une sŽrologie de contr™le aux personnes vaccinŽes apr•s 5 ˆ 7 ans et donnent une dose ÒboosterÓ lorsque le taux dÕanticorps est tombŽ ˆ zŽro. Chez les patients sous hŽmodialyse ou sous traitement immunosuppresseur, le taux dÕanticorps doit •tre mesurŽ chaque annŽe pour Žvaluer la nŽcessitŽ de rappels plus frŽquents. De nombreuses personnes ˆ risques (par exemple 30% des individus infectŽs) ne se reconnaissent pas comme telles. Cette Ònon-conscienceÓ rend difficile une vaccination ciblŽe des personnes ˆ risques et explique la recommandation actuelle aux Etats-Unis de vacciner tous les nouveaux-nŽs. Par cette attitude, les jeunes adultes ne seront protŽgŽs que dans 15 ˆ 20 ans, ce qui implique la dŽfinition dÕune stratŽgie transitoire (par exemple vaccination des jeunes adolescents -n.d.l.r. 10 ˆ 12 ans-). Il sÕagit-lˆ dÕun probl•me important, auquel il faut ajouter, toujours selon les auteurs de lÕarticle, le cožt ŽlevŽ du vaccin. * En Belgique, le vaccin produit par gŽnie gŽnŽtique est le plus largement utilisŽ. RŽfŽrence :ÒImmunization of adultsÓ; Gardner P, Schaffner, W; New England Journal of Medicine, 1993; vol 328: 1252 - 1258. Estimation des effets d'une utilisation optimale des vaccins généralement recommandés pour les adultes Maladie Grippe Pneumocoques Hépatite B Tétanos-diphtérie Maladies des voyageurs (choléra, typhoïde, encéphalite japonaise, fièvre jaune, poliomyélite et rage) Rougeole, oreillons, rubéole Mortalité annuelle estimée Efficacité vaccinale estimée Utilisation vaccinale actuelle Nombre de décès évitables/an no. % % no. 20,000 40,000 5,000 < 25 < 10 70 60 90 99 _ 30 14 10 40 _ 9,800 20,640 4,050 < 15 < 10 < 30 95 Variable < 30 Choléra PANDƒMIE ET VOYAGEURS Pour un voyageur occidental, lÕinformation sur les mesures dÕhygi•ne ˆ suivre est prŽfŽrable ˆ la vaccination systŽmatique. Cette maladie a dŽjˆ frappŽ plus de 3 millions de personnes et provoquŽ des milliers de dŽc•s dans le monde depuis le dŽbut de la pandŽmie en 1961. Selon lÕOMS, aucune accalmie nÕest en vue. Cette ŽpidŽmie de cholŽra est liŽe ˆ la transmission du Vibrio cholerae El Tor, capable de survivre de longues annŽes en milieu aquatique. Cette particularitŽ fait quÕil est hautement improbable que la pandŽmie finisse par dispara”tre de si t™t... En 1992, 68 pays ont rapportŽ 461.783 cas et 8.071 dŽc•s. Le PŽrou, pays dans lequel lÕŽpidŽmie a commencŽ en 1991, compte le plus grand nombre de cas: 212.642, soit 67% de tous les cas notifiŽs dans les AmŽriques. Le cholŽra peut •tre considŽrŽ comme Žtant rŽvŽlateur du bien •tre socio-Žconomique dÕun pays. Les ▼▲▼▲▼▲▼5▲▼▲▼▲▼ Contenu Rechercher I▼ VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ conditions climatiques, les troubles politiques persistants, par exemple en Afrique, le dŽplacement de centaines de milliers de personnes aggravent des situations sanitaires prŽcoces. Le risque pour un voyageur occidental de contracter la maladie est estimŽ ˆ 1 pour 500.000; en cas de maladie, celle-ci sera en gŽnŽral non mortelle. Le vaccin ne conf•re quÕune protection de 50% et pour quelques mois seulement. Il vaut donc mieux informer les patients sur les mesures dÕhygi•ne ˆ suivre, plut™t que de vacciner systŽmatiquement. Le vaccin actuel nÕest dÕailleurs pas recommandŽ par lÕOMS. RŽfŽrence OMS: communiquŽ 47; 22/6/93. Tuberculose SITUATION PRƒOCCUPANTE AUX ETATS-UNIS Aux Etats-Unis, on assiste ˆ une rŽsurgence de la tuberculose et ˆ lÕapparition de multirŽsistance. En Belgique, la situation reste plus rassurante. Cette maladie ÒhistoriqueÓ est redevenue un probl•me de santŽ publique aux Etats-Unis. Apr•s un dŽclin rŽgulier de la tuberculose sur pr•s de 40 ans, lÕincidence sÕest dÕabord stabilisŽe en 1985 puis a augmentŽ depuis 1989. La dŽtŽrioration socio-Žconomique et lÕŽpidŽmie de sida sont certainement les causes majeures de cet Žtat de chose. La tuberculose-maladie est en effet plus frŽquente parmi les malades atteints du sida. On constate chez eux un retard de diagnostic et donc de traitement; ce retard est dž au fait que les tests tuberculiniques sont souvent nŽgatifs, de m•me que la recherche des bacilles de Koch dans les expectorations. On constate aussi une augmentation du nombre de bacilles de Koch rŽsistants et multirŽsistants. Les statistiques des h™pitaux de New-York montrent que 15% au moins des souches primitives du bacille de Koch sont rŽsistantes ˆ lÕisoniazide ou ˆ la rifampicine, ou aux deux ˆ la fois. La frŽquence des rŽsistances est plus ŽlevŽe chez les malades qui ont dŽjˆ ŽtŽ traitŽs. Ceci est principalement dž ˆ une mauvaise compliance au traitement. En Belgique, depuis 1989, 15 personnes, dont 4 de nationalitŽ belge, ont prŽsentŽ une infection multirŽsistante. Cette rŽsurgence de la tuberculose aux Etats-Unis rŽveille dans ce pays lÕintŽr•t pour le vaccin BCG (*). Ce vaccin est largement utilisŽ dans le monde surtout chez les enfants; aux Etats-Unis, il est recommandŽ pour certaines populations ˆ haut risque. Les Žtudes quant ˆ son efficacitŽ chez lÕadulte ont par contre donnŽ des rŽsultats variables et m•me contradictoires. En outre, la vaccination par BCG entrave le diagnostic prŽcoce de la tuberculose, par la perte de lÕefficacitŽ du test ˆ la tuberculine. Actuellement, il nÕy a donc pas de raison suffisante pour Žtendre les indications de cette vaccination. DÕailleurs ce vaccin nÕest plus disponible en Belgique. (*) En Belgique, les statistiques actuelles de cas enregistrŽs de tuberculose ne montrent pas de rŽsurgence; dÕautre part, on nÕa pas encore dŽmontrŽ de lien entre infection ˆ HIV et tuberculose. RŽfŽrence. ÒMaladies infectieusesÓ; Stoeckle M, Gordon Douglas R; AnnŽe MŽd. 1992-1993 : 35 - 37 et ÒImmunization of adultsÓ; Gardner P, Schaffner,W ; New England Journal of Medicine, 1993; vol 328: 1252 - 1258. Tuberculose: recommandations nationales Les recommandations Žmanant de la FARES et du VAGT sont actuellement revues par un groupe de travail national. Elles seront rendues publiques en dŽbut 1994. A ce stade, on peut souligner les grandes tendances: confirmation de lÕabandon du dŽpistage systŽmatique; choix de la mŽthode de dŽpistage ciblŽ en fonction de lÕindex tuberculinique existant dans le groupe ciblŽ; indications de vaccination par le BCG dans des cas tr•s particuliers. Nous reviendrons ultŽrieurement sur ce sujet. Carte de vaccination Le Minist•re de la SantŽ de la CommunautŽ fran•aise propose une carte de vaccination standardisŽe. Vous pouvez vous la procurer, ainsi que toutes informations concernant les recommandations de vaccination en CommunautŽ fran•aise aupr•s du service Provac. TŽl. : 02/413.24.59. ou 413.24.61. ▼▲▼▲▼▲▼6▲▼▲▼▲▼ Contenu Rechercher I▼ VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ Indications Question - Réponse Etant donnŽ les remarques citŽes ci-dessus, le vaccin antipneumococcique est seulement recommandŽ aux personnes appartenant aux groupes ˆ hauts risques. Une des plus importantes indications est lÕasplŽnie fonctionnelle (par exemple celle dže ˆ lÕanŽmie ˆ cellules falciformes) ou anatomiques, Žtant donnŽ le grand risque de septicŽmie fulminante ˆ pneumocoques qui peut Žventuellement mener ˆ la mort rapidement, si elle nÕest pas traitŽe rapidement et efficacement. On doit tenir compte que chez un certain nombre de patients qui ont subi une splŽnectomie, lÕimmunisation avec le nouveau vaccin antipneumococcique entra”ne une production moindre dÕanticorps. Pour obtenir une rŽponse immunitaire maximale, il est recommandŽ si possible dÕadministrer le vaccin au moins deux semaines avant la splŽnectomie programmŽe. Si ceci nÕŽtait pas possible, lÕindication de vaccination contre le pneumocoque, apr•s la splŽnectomie, reste valable. Selon P. Gardner et N. Schaffner, la vaccination antipneumococcique est aussi indiquŽe chez toutes les personnes ‰gŽes (New England Journal of Medicine, 1993; 328: 1252-1258). Aux EtatsUnis, les infections ˆ Streptocoques pneumoniae sont responsables de 40.000 dŽc•s par an, principalement chez les personnes ‰gŽes. Apr•s vaccination, 93% des personnes de moins de 55 ans sont protŽgŽes contre les infections pneumococciques les plus graves. Ce pourcentage chute significativement avec lÕ‰ge pour atteindre 46% pour les plus de 85 ans. Pourtant, 14% seulement des personnes ‰gŽes (³ ˆ 65 ans) sont vaccinŽes et 7 % seulement des personnes ˆ hauts risques de 18 ˆ 64 ans. LÕapathie est la raison principale de lÕemploi insuffisant du vaccin antipneumococcique. Un rappel apr•s 6 ans est uniquement indiquŽ pour les personnes ˆ plus haut risque dÕinfection gŽnŽralisŽe ˆ pneumocoques, p.e. les patients asplŽniques. LE VACCIN CONTRE LE PNEUMOCOQUE Un confr•re nous a fait parvenir une question susceptible dÕintŽresser de nombreux lecteurs. C'est l'occasion de faire para”tre une mise au point rŽdigŽe par le professeur Clara. Q: ÒUn de mes patients de 25 ans, splŽnectomisŽ, a fait il y a un mois une mŽningite ˆ pneumocoque dont il est sorti indemne (É). LÕinterniste qui lÕa eu en charge me conseille de le vacciner contre le pneumocoque. (É) Les risques encourus sont-ils plus ou moins importants que le bŽnŽfice de la vaccination; autrement dit, dois-je le vacciner ? (É)Ó Composition Bien quÕon dŽcrive 83 sŽrotypes de pneumocoques avec des polyssacharides capsulaires diffŽrents, il existe seulement une douzaine de sous-types responsables de la plupart des infections ˆ pneumocoques chez les enfants et les adultes (sŽrotypes 1,3,4,6,7,9,14,18,19,23). Le vaccin actuel de MSD et MŽrieux contient 23 sŽrotypes qui prot•gent contre 88 % des infections graves chez lÕadulte (bactŽriŽmie et mŽningite). Le vaccin contient une grande quantitŽ dÕantig•nes polysaccharidiques, notamment 25 µg par sŽrotype (au total 575 µg ˆ comparer avec 10 ˆ 40 µg pour le vaccin anti-diphtŽrique et 2 ˆ 10 µg pour le vaccin anti-tŽtanique). Les variŽtŽs bactŽriennes avec une capsule polysaccharidique am•nent une rŽponse indŽpendante du thymus, et les jeunes enfants fabriquent peu ou pas dÕanticorps contre ces antig•nes indŽpendants des cellules T. Prophylaxie par antibiotiques Aussi bien le ÒGeneeskundige Hoofdinspectie van de VolksgezondheidÓ aux Pays-Bas que l'"American Academy of PediatricsÓ mettent en garde quant ˆ lÕillusion dÕune protection totale par la vaccination contre toutes les infections ˆ pneumocoques. Du fait de la protection seulement partielle apr•s une vaccination contre le pneumocoque, la prophylaxie par antibiotiques est indiquŽe, en lÕoccurence par les pŽnicillines V et G ou lÕampicilline. Chez les adultes et les enfants plus ‰gŽs, aucun traitement dÕentretien nÕest donnŽ, mais des antibiotiques sont prescrits, que le patient doit prendre ˆ la demande. Le patient doit utiliser ces antibiotiques d•s quÕil ressent les premiers signes dÕune infection, et il doit toujours d•s cet instant, aussi rapidement que possible, se rendre chez son mŽdecin pour une mise au point et un contr™le. Effets secondaires Une premi•re application du vaccin antipneumococcique donne en gŽnŽral uniquement des rŽactions locales et gŽnŽrales limitŽes. La revaccination, nŽanmoins, peut provoquer des rŽactions sŽrieuses, entre autres un phŽnom•ne dÕArthus (rŽaction semi-tardive avec formation de complexes immuns entre anticorps et antig•nes), surtout si le vaccin est rŽadministrŽ endŽans un terme de 3 ans. La revaccination est rarement recommandŽe, dÕautant plus que lÕintervalle optimal entre les vaccinations nÕest pas connu. Les patients qui ont ŽtŽ vaccinŽs avec le premier vaccin antipneumococcique, qui avait ŽtŽ mis au point et qui contenait seulement 14 sŽrotypes, ne peuvent pas subir de rappel avec les vaccins contenant 23 sŽrotypes. Perspectives A lÕavenir, il sera urgent de mettre au point un vaccin conjuguŽ (capsule polysaccharidique liŽe ˆ un antig•ne dŽpendant des cellules T), qui rŽveillera une rŽponse immunitaire dŽpendant des cellules T comme le vaccin actuel contre lÕHŽmophilus influenzae type b. ▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ 7 Prof. Dr. Clara - UIA Contenu Rechercher VAX ▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲I ▼ ▲N▼▲▼F▲▼▲O▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼▲▼ Vaccination contre la diphtérie LES OBJECTIFS DE VAX INFO RECOMMANDATIONS Transmettre aux mŽdecins intŽressŽs des informations concr•tes et pratiques en mati•re de vaccination. Faire part des rŽflexions dÕexperts quant aux perspectives dÕavenir dÕune politique vaccinale en Belgique et dans le monde. L a Direction GŽnŽrale de la SantŽ du Minist•re de la Culture et des Affaires sociales de la CommunautŽ fran•aise a Žmis des recommandations pour les voyageurs se rendant dans les rŽpubliques de la CEI touchŽes par la diphtŽrie. La vaccination anti-diphtŽrique du nourrisson comporte 4 injections, administrŽes simultanŽment avec les vaccins contre la coqueluche et le tŽtanos aux ‰ges de 3, 4, 5 et 13 ou 14 mois. Une injection de rappel est recommandŽe ˆ l'‰ge de 6 ans simultanŽment avec le vaccin anti-tŽtanique. La vaccination contre la diphtŽrie n'est pas obligatoire mais est bien sžr hautement recommandŽe et bŽnŽficie d'un large consensus aupr•s du corps mŽdical. Ceci a permis la disparition actuelle de cas autochtones de diphtŽrie en Belgique. Ce rŽsultat a ŽtŽ obtenu sans que la population adulte ne re•oive d'injection de rappel et malgrŽ le fait que certains parmi nos concitoyens les plus ‰gŽs n'ont jamais ŽtŽ vaccinŽs. L'apparition rŽcente d'ŽpidŽmies de diphtŽrie dans certaines anciennes rŽpubliques d'U.R.S.S., dont la Russie et l'Ukraine qui, par ailleurs, constituent des destinations touristiques, a amenŽ l'Organisation Mondiale de la SantŽ et les autoritŽs scientifiques ˆ recommander de vŽrifier le statut vaccinal et, le cas ŽchŽant, d'effectuer un rappel ou de complŽter la vaccination de toute personne se rendant dans les rŽgions concernŽes. Dans ces circonstances, il convient d'attirer l'attention du corps mŽdical sur les prŽcautions ˆ prendre impŽrativement lors de l'administration du vaccin anti-diphtŽrique chez toute personne ‰gŽe de 7 ans et plus. 1 Il faut utiliser 1/5 de la dose pŽdiatrique. Dans notre pays, ce vaccin n'existe que dans le dosage destinŽ ˆ usage pŽdiatrique et n'est commercialisŽ que combinŽ ˆ d'autres vaccins. En pratique, on injectera 1/5 du vaccin bivalent contre la diphtŽrie et le tŽtanos (soit 0,1 ml). Cette quantitŽ sera injectŽe seule ou mieux, s'il est opportun d'en effectuer un rappel, simultanŽment ˆ une dose de vaccin antitŽtanique, dans la m•me seringue. Ceci permet en outre d'obtenir un volume plus aisŽment injectable. 2 Les personnes en ordre de vaccination (apr•s la vaccination pŽdiatrique compl•te et le rappel ˆ 6 ans) et qui se rendent dans les rŽgions prŽcitŽes, ne doivent pas avoir de rappel avant l'‰ge de 16 ans. 3 Pour les adultes ayant re•u une vaccination SecrŽtariat de rŽdaction Dr. Juan Coulon Les frais d'impression et de diffusion de Vax Info sont couverts gr‰ce au mŽcŽnat de SmithKline Beecham Pharma. Le choix rŽdactionnel et le contenu des articles dŽpendent exclusivement du secrŽtariat de rŽdaction et des auteurs, et n'engagent que ceux-ci. Editeur responsable: Dr. Patrick Trefois - 72, rue du Viaduc - 1050 Bruxelles Si vous vous posez des questions concernant les vaccinations, vous pouvez les adresser au Dr. Juan Coulon, rue du Viaduc 72 ˆ 1050 - Bruxelles. Un membre du Groupe de RŽflexion Scientifique "Vaccination" y rŽpondra. pŽdiatrique compl•te, une seule injection du vaccin prŽparŽ comme dŽcrit dans ce qui prŽc•de, est habituellement considŽrŽe comme suffisante avant le dŽpart dans les pays prŽcitŽs. Ce rappel-ci pourra •tre considŽrŽ comme protecteur pour une pŽriode de 10 ans. 4 Pour les personnes qui n'ont jamais ŽtŽ vaccinŽes (notamment les personnes ‰gŽes), on conseillera d'effectuer une vaccination compl•te adaptŽe ˆ l'adulte, ˆ savoir 3 injections du vaccin au 1/5 de la dose pŽdiatrique : les 2 premi•res sŽparŽes de 4 ˆ 6 semaines, la 3• apr•s 6 ˆ 12 mois. 5 La seule contre-indication formelle ˆ la vaccination anti-diphtŽrique est l'existence d'une rŽaction sŽv•re d'hypersensibilitŽ survenue lors d'une injection prŽcŽdente. Rappelons ici l'ŽlŽmentaire prŽcaution qui consiste, comme apr•s n'importe quelle injection de vaccin, ˆ garder son patient une demi-heure dans la salle d'attente, ainsi qu'ˆ disposer d'une solution d'adrŽnaline ˆ proximitŽ. A l'heure actuelle, dans notre population, la revaccination gŽnŽralisŽe de la population adulte ne s'impose pas. Par contre, toute l'attention doit impŽrativement •tre maintenue afin d'assurer la vaccination compl•te des nourrissons ainsi que le rappel ˆ 6 ans. Dr. W. Brunson Directeur GŽnŽral f.f. - Direction GŽnŽrale de la SantŽ ▼▲▼▲▼▲▼8▲▼▲▼▲▼