le JoUrnal deS SoInS InFIrMIerS dU CHUM vol .14 - n o 3 - Ét é 2014 Mieux exercer le rôle de préceptrice grâce à la rétroaction constructive catherine Genest, inf., M. Sc., conseillère en soins specialises, clientèle d’oncologie à la Direction des soins infirmiers et des regroupements clientèles (DSI-RC) du CHUM. Être infirmière implique de jouer de multiples rôles, tant auprès des patients présentant des problèmes de santé que de nos collègues infirmières. Une infirmière peut notamment accompagner une infirmière nouvellement diplômée qui se joint à une équipe de soins. Ainsi, l’infirmière appelée à agir à titre de préceptrice doit orchestrer l’intégration d’une infirmière nouvellement diplômée en plus d’accomplir ses tâches habituelles, et ce, même en période de grande pénurie. Le préceptorat se définit comme étant une relation officielle, d’une durée préétablie, entre deux personnes, à savoir une infirmière expérimentée (préceptrice) qui agit comme modèle de rôle clinique et une infirmière nouvellement diplômée (préceptorée) (Association des infirmières et infirmiers du Canada [AIIC], 2004). Cette relation a pour but d’aider la nouvelle infirmière à effectuer une transition réussie entre son rôle d’étudiante et son nouveau rôle d’infirmière (AIIC, 2004). Le manque de maturité clinique, d’expérience professionnelle et la difficulté à faire face à des situations complexes représentent un énorme défi pour les infirmières nouvellement diplômées qui tentent de s’approprier leur nouveau rôle. Ces enjeux sont également réputés pour entraîner un taux de roulement de 35 à 65 % de ces infirmières au cours de leur première année de travail (Lee, Tzeng, Lin et Yeh, 2009; WillemsenMcBride, 2010). Dans ce contexte, les infirmières préceptrices ont donc un rôle important à jouer, afin de favoriser la rétention des infirmières nouvellement diplômées, car l’expérience d’intégration a un effet important sur la poursuite de leur carrière au sein de l’établissement (Shoessler et Waldo, 2006; WillemsenMcBride, 2010; Zucker, Goss, Williams, Bloodworth, Lynn, Denker et al., 2006). Toutefois, les infirmières préceptrices rapportent des insatisfactions relativement au préceptorat. Plusieurs d’entre elles se disent mal préparées à accomplir ce rôle d’une grande importance, et expriment des difficultés dans leurs communications avec les infirmières nouvellement diplômées (Dibert et Goldenberg, 2008). De leur côté, ces dernières mentionnent ne pas recevoir suffisamment de rétroaction constructive de la part de leur préceptrice et apprécieraient en recevoir davantage (Deasy et Tuohy, 2011; DeWolfe, Laschinger et Perkin, 2010; Hardyman et Hickey, 2001; Zsohar et Smith, 2009). Ces auteurs mentionnent aussi qu’il est primordial de s’attarder à la rétroaction constructive, afin d’outiller et de soutenir les préceptrices dans leurs communications avec les préceptorées. qu’est-ce que La rétroaction constructive? La rétroaction constructive se définit comme étant la communication d’un message spécifique, basé sur l’observation de la personne qui effectue une activité professionnelle (O’Brien, Marks et Charlin, 2003). Ce message spécifique est fourni par l’infirmière préceptrice et communiqué à l’infirmière nouvellement diplômée, dans le but de l’informer et de lui offrir l’occasion d’améliorer sa performance (O’Brien et al., 2003). La rétroaction constructive porte sur l’information que l’on transmet, >> suite à la pa ge su iVa Nt e ÉDITORIAL >> suite d e la pa ge 1 Alors que toutes les nations du monde, ou presque, tentent de se constituer la meilleure équipe nationale possible dans le but de gagner la Coupe du monde de soccer qui a lieu présentement au Brésil, le CHUM vit lui aussi une transformation importante de ses « équipes », en raison, notamment, de la réorganisation des directions du secteur clinique. La Direction des soins infirmiers et celle des regroupements clientèles ne forment maintenant plus qu’une seule direction (DSI-RC), constituant l’une des trois grandes directions du secteur clinique, avec la Direction des services professionnels et des mécanismes d’accès (DSP-MA) et la Direction des services multidisciplinaires (DSM). La DSI-RC regroupera donc le volet de la qualité et du développement de la pratique et le volet opérationnel, et ce, dans l’optique d’offrir de meilleurs soins et services à la clientèle. Au-delà du nombre important d’employés que représente cette nouvelle direction, la force de la DSI-RC est surtout, j’en suis persuadée, dans la somme des expertises ainsi réunies, associée à la préoccupation constante du patient, moteur de toutes nos actions. La nouvelle « équipe nationale » de la DSI-RC regroupe désormais des joueurs hors pair, prêts, pour les mois à venir, à se mettre en action de façon conjointe et concertée, coupe du monde ou pas! C’est donc grâce à tous ces « joueurs » infirmiers d’exception que compte le CHUM, que L’Avant-Garde peut, une fois encore, livrer un contenu riche et stimulant. Dans ce numéro, vous trouverez en effet un article sur la transmission de l’information de la préceptrice à l’infirmière nouvellement diplômée par une rétroaction constructive, et deux courts textes sur : 1) l’importance d’utiliser les fiches santé pour l’enseignement aux patients afin qu’ils deviennent des partenaires de leurs soins, et 2) des conseils et stratégies concernant la restriction liquidienne chez des patients insuffisants cardiaques. Finalement, vous serez aussi informés sur les plans de réorganisation de l’été. Bonne lecture et un bel été à tous! Sylvie Dubois l’ ava n t- g a r d e Les effets bénéfiques de la rétroaction constructive La communication efficace, par le biais de la rétroaction constructive, est l’élément clé d’une intégration réussie (Deasy et Tuohy, 2011). Ainsi, elle facilite la transition du rôle d’étudiante à celui d’infirmière soignante, en influençant positivement ses accomplissements professionnels (Deasy et Tuohy, 2011, Zsohar et Smith, 2009), en plus de permettre à la nouvelle diplômée de maintenir un bon niveau de confiance en soi. (Embo Driessen, Valcke, et Vleuten, 2010). Elle favorise aussi la transmission de points forts et des aspects à améliorer (O’Brien et al., 2003; Willemsen-McBride, 2010; Zsohar et Smith, 2009). La rétroaction constructive en cinq étapes Afin de faciliter la transmission de l’information par la rétroaction constructive, cinq étapes ont été définies. Ces étapes s’appliquent évidemment dans une relation de préceptrice/préceptorée, mais peuvent aussi être utilisées dans d’autres contextes nécessitant de donner de la rétroaction, que ce soit au cours d’une relation professionnelle ou d’une relation personnelle. Avant la rencontre : 1.Définir nos intentions et les objectifs de la rétroaction Il faut garder en tête que notre intention est d’aider la personne à s’améliorer et non de la punir. Il faut se poser différentes questions afin de bien définir nos intentions. Est-ce que l’attitude ou le comportement à modifier peuvent avoir des conséquences néfastes sur les patients ou les collègues de travail? Est-ce que le contenu de la rétroaction que je désire faire s’appuie sur des faits, des observations et non sur des jugements de valeur? 2.Analyser les faits et les circonstances de l’événement Directrice des soins infirmiers et des regroupements clientèles pag e 2 non seulement sur les actions qui viennent d’être posées, mais aussi sur les conséquences de ces actions, tant sur les patients et les collègues de travail que sur l’organisation du travail à effectuer (O’Brien et al., 2003). Afin d’être optimale, la rétroaction constructive doit être formulée de manière claire et utile, en plus d’être significative et bien comprise par l’apprenante (Hattie et Timperley, 2007). Vol. 14 No 3 - Été 2014 Bien définir le message à transmettre. Celui-ci doit porter sur l’attitude à adopter, le comportement à modifier ou l’intervention à améliorer, et non sur la personne ellemême. De plus, il est important de revoir les circonstances de l’événement, afin de savoir si elles ont contribué à cette attitude ou ce comportement. Finalement, il est possible d’amorcer une réflexion sur la situation souhaitée, sur l’attitude ou le comportement idéal à adopter. Pendant la rencontre : Références 3.Formuler adéquatement notre message Association des infirmières et infirmiers du Canada. (2004). Atteindre l’excellence dans l’exercice de la profession – Guide sur le préceptorat et le mentorat. Ottawa : Auteur. Il est primordial de bien se faire comprendre de l’autre en donnant des exemples précis et récents, basés sur des faits. De plus, il faut à tout prix préserver l’estime de la personne. Pour ce faire, l’échange peut débuter en abordant un point fort, ce qui favorise le lien de confiance et l’ouverture. Par la suite, les commentaires devraient toujours être descriptifs et relater des faits jamais teintés de jugement. Le choix du moment et des mots est primordial. Il est aussi important de mentionner à la personne que le but premier de la rencontre n’est pas de la critiquer, mais bien de la soutenir. Lorsqu’on rencontre la personne, il faut être à l’écoute de sa capacité à intégrer la rétroaction que l’on lui transmet et de sa compréhension de la situation. 4. Laisser le temps à la personne qui reçoit la rétroaction de réagir aux commentaires Il faut laisser un temps de réaction à la personne. Elle peut poser des questions, clarifier certains éléments, exposer son point de vue en regard de la situation que l’on vient de lui soumettre. Si la personne parle peu, il est possible de l’aider en lui posant des questions ouvertes. 5.Rechercher ensemble des solutions et assurer un suivi À cette étape, il faut éviter de proposer des solutions trop rapidement. Il est davantage profitable pour la personne de trouver elle-même ses propres solutions et de décrire comment elle envisage de s’améliorer. Si toutefois la personne a de la difficulté à trouver des solutions, nous pouvons lui en proposer et en discuter avec elle. Il est impératif à ce moment de s’assurer de la bonne compréhension de la personne relativement à la rétroaction que l’on vient de lui faire. Conclusion La rétroaction constructive est un moyen simple et efficace qui peut être utilisé dans plusieurs situations et contextes, afin de transmettre un message spécifique à une autre personne. Elle est aussi toute indiquée dans un contexte d’apprentissage, comme le préceptorat, où plusieurs personnes doivent commenter le travail de l’infirmière nouvellement diplômée (infirmière préceptrice, infirmière-chef d’unité, conseillère en soins infirmiers, autres membres de l’équipe soignante). En suivant ces cinq étapes fort simples, la rétroaction constructive peut faciliter le travail des infirmières préceptrices et aider davantage les infirmières nouvellement diplômées à jouer leur nouveau rôle. Deasy, C. et Tuohy, D. (2011). An exploratory study of role transition from student to registered nurse (general, mental health and intellectual disability) in Ireland. Nurse education in practice, 11, 109-113. DeWolfe, J. A., Laschinger, S., et Perkin, C. (2010). Preceptors’ Perspective on recruitment, support, and retention of Preceptors. Journal of nursing education, 49(4), 198-206. Embo, M. P. C., Driessen, E. W., Valcke, M., et Vleuten, C. P. M. V. D. (2010). Assessment and feedback to facilitate self-directed learning in clinical practice of Midwifery students. Medical teacher, 32, e263-e269. Hattie, J., Timperley, H. (2007). The power of feedback. Review of educationnal research, 77(1), 81-112. Lee, T.-Y., Tzeng, W.-C., Lin, C.-H. et Yeh, M.-L. (2009). Effects of a preceptorship programme on turnover rate, cost, quality and professional development. Journal of clinical nursing, 18, 1217-1225. O’Brien, V. H., Marks, M. B., Charlin, B. (2003). Le feedback : un élément essentiel de l’intervention pédagogique en milieu clinique. Revue internationale francophone d’éducation médicale, 4(3), 184-191. Willemsen-McBride, T. (2010). Preceptorship planning is essential to perioperative nursing retention : matching teaching and learning styles. Canadian operating room nursing journal, 28(1), 8-21. Zsohar, H. et Smith, J. A. (2009). The power of and and but in constructive feedback on clinical performance. Nurse educator, 34(6), 241-243. Zucker, B., Goss, C., Williams, D., Bloodworth, L., Lynn, M., Denker, A. et al. (2006) Nursing retention in the era of a nursing shortage. Journal for nurses in staff development, 22(6), 302-306. Josée F. Breton, inf., B. Sc.inf., MBA, conseillère senior, organisation des soins et du travail à la DSI-RC du CHUM. Plan de contingence : qu’en est-il? Le plan de contingence est une action planifiée qui permet d’éviter l’improvisation lorsqu’il manque une ressource infirmière dans une unité de soins. C’est une façon de se réorganiser et ainsi, de pouvoir continuer à maintenir les activités normales tout en assurant la sécurité des soins aux patients. Le plan est une solution temporaire que nous avons prévue, en fonction de certaines situations. Nous planifions sur papier, pour chaque situation qui pourrait se présenter. Il n’y a pas une seule recette magique, mais plutôt différentes recettes contenant des ingrédients différents. Cela permet d’éviter le chaos au début du quart de travail. Il faut aussi se questionner : Avons-nous besoin de remplacer la personne absente à tout prix? Et par le même titre >> suite à la pa ge 5 l’ ava n t- g a r d e Vol. 14 No 3 - Été 2014 pag e 3 valérie fontaine, inf. B. Sc., infirmière clinicienne au suivi systématique, clientèle d’insuffisance cardiaque au CHUM. le défi de la restriction liquidienne durant la période estivale : comment l’infirmière peut-elle accompagner les patients? Lorsqu’un patient reçoit le diagnostic d’un problème qui nécessite une restriction hydrique, comme dans le cas d’insuffisance cardiaque, la surveillance du poids et le calcul de l’apport liquidien deviennent une partie importante du suivi. La restriction hydrique est primordiale pour la stabilité hémodynamique du patient. En tant qu’infirmière, il est donc impératif d’enseigner aux patients que le non-respect de cette restriction entraîne la détérioration de leur état pouvant mener à une hospitalisation. L’été, alors que la sensation de soif est exacerbée, la restriction devient un élément irritant pour le patient. Cette restriction est souvent source de difficulté entre l’équipe traitante et le patient. Voici quelques suggestions à proposer au patient pour étancher sa soif durant la période estivale : se rincer la bouche avec de l’eau froide ou du rincebouche comme le biotène®; se brosser les dents; sucer des glaçons et ajouter du jus de citron, au goût (doit être inclus dans le calcul de l’apport liquidien); manger des fruits congelés; mâcher de la gomme ou sucer des bonbons (sans sucre, car le sucre assèche la bouche); prendre ses médicaments avec de la compote de pomme ou du yogourt plutôt qu’avec de l’eau; bien contrôler la glycémie, car si elle est élevée, cela augmente la soif; utiliser de la salive artificielle vendue en pharmacie; ajouter du Xylitol® à ses aliments; Louise Magnan, inf. M. Sc. (gestion des organisations), chef du Service de la formation (à la retraite depuis mai 2014) et Marie-noëlle Giroux, inf., M. Sc., conseillère en soins spécialisés, médecine métabolique, toutes deux à la DSI-RC du CHUM. QUIZ 1 Une CEPI à l’urgence a observé et travaillé avec l’infirmière au triage durant cinq jours. L’infirmière au triage est absente. Est-ce que la CEPI peut la remplacer? 2 Une CEPI travaille en dyade avec une infirmière auxiliaire (IA). L’IA avise la CEPI qu’un écoulement d’une plaie est différent et plus abondant qu’avant. La CEPI peut-elle changer le plan de traitement? 3 Une externe en soins infirmiers travaille la nuit avec une infirmière et un préposé aux bénéficiaires. Elle peut demeurer avec le PAB sans la présence de l’infirmière à l’unité de soins uniquement durant le temps de repas de l’infirmière. vrai ou faux? 4 L’externe en soins infirmiers peut administrer, selon la voie indiquée, les médicaments ou les autres substances sous ordonnance et, dans les cas des médicaments PRN, lorsque l’état du patient a été évalué préalablement par une infirmière. Une seule voie d’administration lui est interdite. Laquelle? 5 Lorsqu’une externe a préparé et administré trois fois un narcotique po sous supervision, elle peut par la suite le préparer et l’administrer sans supervision de l’infirmière. vrai ou faux? 6 Si une externe s’est fait superviser deux fois par une infirmière pour effectuer une activité de soins et que l’infirmière auxiliaire doit aller réaliser cette activité de soins, l’infirmière auxiliaire peut superviser l’externe pour la troisième supervision de l’activité de soins. Vrai ou faux? vrai ou faux? privilégier les endroits frais ou climatisés; éviter les aliments trop salés. Vous pouvez aider vos patients à mieux gérer leur limite liquidienne en les amenant à élaborer des stratégies qui seront gagnantes pour eux. pag e 4 l’ ava n t- g a r d e vol. 14 no 3 - ÉtÉ 2014 >> R ÉpONses à la pa ge 5 références Code des professions du Québec. (2014). Règlement sur les activités professionnelles pouvant être exercées par des personnes autres que des infirmières et des infirmiers. Consulté le 7 mai 2014 à http:// www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge. php?type=3&file=/I_8/I8R2.HTM PROMOTION DE LA SANTÉ valérie Lahaie, , inf., M.A. (santé communautaire), coordonnatrice de la promotion de la santé et de l’expérience patient à la Direction de la qualité, de l’évaluation et de la planification stratégique. Les ficHes santé : un atout pour une pLus Grande intéGration de La proMotion de La santé dans Les soins! Le CHUM fait partie du réseau des hôpitaux promoteurs de santé. Instauré par l’OMS, ce réseau reconnaît le rôle qu’ont les hôpitaux dans l’amélioration de la santé et du bien-être des patients et du personnel, la mise en place d’un environnement physique sain et la collaboration continue avec l’ensemble du réseau et de la communauté. Pour stimuler les pratiques de promotion de la santé dans les hôpitaux, cinq normes ont été élaborées. Ces normes caractérisent les activités de promotion de la santé et traitent de la gestion de la qualité selon trois points de vue : celui de la pratique clinique, celui du patient et celui de l’organisation. Parmi ces normes, il y en a une qui consiste à aider le patient à jouer un rôle actif dans la gestion de son état de santé. Il peut ainsi devenir un partenaire de ses soins et cheminer vers un mieux-être. Cette autonomisation du patient est un atout majeur dans l’amélioration de la qualité des soins. Mais avoir des patients plus actifs dans le processus des soins implique de les informer davantage sur leur état de santé et sur les gestes d’autogestion qu’ils peuvent poser pour l’améliorer. Concrètement, cela se fait en intégrant de façon systématique des activités d’éducation à la santé dans les pratiques quotidiennes et les protocoles de soins. Les fiches d’information et d’éducation à la santé constituent un outil pour vous aider dans cette démarche. Soyez proactives en les utilisant et en les inscrivant dans votre parcours d’enseignement auprès des patients. Ces fiches sont disponibles sur Hospitalis, sur l’intranet sous la rubrique ZIP santé et sur le Web : http://www.chumontreal.qc.ca/ patients-et-soins/votre-sante. L’avant-Garde est pubLié par La direction des soins infirMiers et des reGroupeMents cLientÈLes du cHuM trois fois par année. RÉVISION, CORRECTION ET CONCEPTION GRAPHIQUE Direction des communications et de l’accès à l’information Afin de faciliter la lecture des textes, L’Avant-Garde, de façon générale, utilise le terme infirmière. Il est entendu que cette désignation n’est nullement restrictive et englobe les infirmiers. À l’exception des entrevues personnelles, les articles de L’Avant-Garde peuvent être reproduits sans autorisation, avec mention de la source. ISSN 2292-6054 Titre-clé : L’avant-garde (Montréal. 2000. En ligne) © CHUM 2014 L’Avant-Garde est publié grâce à l’appui financier de la Fondation du CHUM. réponses du quiZ de La paGe 4 1 non. L’évaluation de la condition physique et mentale d’une personne symptomatique au triage est une des activités professionnelles interdites aux CEPI. 2 non. Déterminer le plan de traitement lié aux plaies et aux altérations de la peau et des téguments est une des activités professionnelles interdites aux CEPI. 3 fauX. L’externe travaille sous la supervision d’une infirmière responsable du patient. L’infirmière doit être présente, en vue d’une intervention rapide en tout temps. 4 Il s’agit de la voie intraveineuse. En effet, l’externe en soins infirmiers n’est pas autorisée à administrer un médicament par la voie intraveineuse. 5 fauX. Tout au long de l’été, l’externe doit faire valider le narcotique qu’elle va administrer à un patient, quelle que soit sa forme (po, SC, IM). 6 fauX. Lorsque l’externe doit être supervisée pour réaliser les activités de soins afin de déterminer si elle peut réaliser cette activité de soins de façon autonome par la suite, la supervision doit toujours être effectuée par une infirmière. >> suite d e la pa ge 3 d’emploi? Allons-nous jusqu’au temps supplémentaire pour remplacer une ressource manquante? Avons-nous des lits disponibles? En répondant à ces questions, il sera toujours nécessaire d’évaluer les soins requis pour nos patients et d’assurer une adéquation avec les ressources dont nous disposons. Lorsque nous nous réorganisons, nous devons prendre en compte les ressources dont nous disposons : Quelles sont les ressources en place? Avons-nous des externes, des CEPI qui ne peuvent rester seules dans l’unité? Quelle est l’intensité des soins dans notre unité? Il sera toujours nécessaire d’évaluer les soins requis pour nos patients et d’assurer une adéquation avec les ressources disponibles, afin de nous assurer que les soins sont sécuritaires. La question qu’il faut toujours se poser : Qui avons-nous pour patients et qui avons-nous pour les soigner? vous désireZ recevoir L'avant-Garde par courrieL? Faites-nous parvenir votre adresse courriel à [email protected] l’ ava n t- g a r d e vol. 14 no 3 - ÉtÉ 2014 pag e 5