Retour et maintien au travail des femmes après un cancer du
sein et intervention novatrice
Maryse Caron1 Ph.D. (c), Dominique Tremblay2 Ph.D. et Marie-José Durand3 Ph. D.
1Programme des sciences cliniques 2École des sciences infirmières 3École de réadaptation
Introduction
Modèle théorique
Objectifs
Références
Résultats attendus et conclusion
Méthodes
•Au Canada, un cancer diagnostiqué sur 4 est un cancer du sein1
•Le taux de survie relatif à 5 ans pour le cancer du sein se situe à 88 % 1
•44 % des femmes diagnostiquées annuellement d’un cancer du sein ont moins
de 60 ans et sont donc en âge de travailler1
•Le retour et le maintien au travail suite à un cancer du sein peuvent
représenter un défi et on en sait encore très peu sur les facteurs qui peuvent
influencer le processus de retour au travail2
Le but de cette étude est de comprendre les dynamiques (facteurs et interrelations
entre ceux-ci) qui peuvent avoir une influence sur le maintien au travail suite à un
cancer du sein chez des femmes afin d’élaborer une intervention de soutien
favorisant ce maintien. Les objectifs spécifiques sont :
•Identifier les facteurs et les interrelations entre ceux-ci qui auront une influence
sur l’issue du processus de maintien au travail, 12 à 18 mois après le retour
•Élaborer une intervention de soutien pour le maintien au travail après un cancer
du sein et en apprécier la faisabilité.
• Avec l’augmentation du nombre de survivantes du cancer du sein, il devient de plus en plus habituel de rencontrer des femmes qui souhaitent continuer à travailler plusieurs
années après le diagnostic et les traitements actifs
• Pour maximiser l’efficacité d’une intervention de soutien pour le retour et le maintien au travail suite à un cancer du sein, il est important que cette intervention soit adaptée à la
complexité des facteurs qui peuvent influencer le succès ou l’échec du processus de retour au travail
• Cette recherche permettra d’augmenter les connaissances en matière de développement et d’implantation réussie d’intervention centrée sur les survivants
• Ce projet permettra de contribuer à l’application du « Modèle cancer et travail » dans un contexte de recherche
• Le développement d’un modèle logique de programme pour concevoir l’intervention permettra d’expliquer et de décrire les liens entre ses différentes composantes et de
comprendre et évaluer son efficacité potentielle
• La combinaison de l’approche participative et des données probantes assurera quant à elle que l’intervention élaborée soit centrée sur le patient et pertinente pour eux
Figure 1 : Modèle travail et cancer3
OBJECTIF 1
DEVIS
•Étude de cas comparative (n=2)
• Définition d’un cas : interrelations entre les facteurs qui influencent le processus
de retour et maintien au travail et son aboutissement (maintien ou non-maintien)
COLLECTE DE DONNÉES
•De 4 à 8 femmes pour chaque cas
• Critères d’inclusion :
•Avoir reçu un diagnostic de cancer du sein et avoir terminé les traitements
actifs
•Être âgée entre 18 et 55 ans
•Entrevues semi-dirigées portant sur :
•Communications avec le milieu de travail pendant les traitements
•Décision et expérience de retour au travail
•Expérience de maintien au travail (ou non)
•Future sur le marché du travail
•Besoins non comblés ANALYSE DES DONNÉES
• Analyse de contenu des entrevues à l’aide d’une grille de codage semi-ouverte
inspirée du « Modèle cancer et travail »
OBJECTIF 2
DEVIS
•Approche de développement
• Développement d’un modèle logique de programme
Figure 2 : Exemple d’un modèle logique de programme
•Revue intégrative des écrits
• Entrevues structurées avec des spécialistes de l’oncologie et du retour au travail
ANALYSE DES DONNÉES
•Analyse de contenu de la liste des commentaires émis
1Canadian Cancer Society. Canadian Cancer Statistics 2012. Toronto : Canadian Cancer Society; 2Canadian Cancer Society. Life after cancer treatment. Toronto : Canadian Cancer Society;3Feuerstein M., et
coll. (2010). Work in cancer survivors: a model for practice and research. J Cancer Surviv. 4 : 415-437.
Source de financement : Cette recherche est financée par la Chaire de recherche en réadaptation au travail (J. Armand Bombardier – Pratt & Whitney Canada)