Tony Orival - Département de sociologie

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DÉPARTEMENT DE SOCIOLOGIE
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
SOL 1901 A
Introduction à la sociologie
Tony Orival
Hiver 2017
1. OBJECTIFS DU COURS
Ce cours est conçu comme un voyage. Un voyage pour découvrir ce qu’est la sociologie.
L’objectif de celui-ci est de vous faire entrer dans la discipline en vous proposant d’emprunter
différents chemins pour vous familiariser progressivement au regard sociologique. Ceci n’a
rien de simple : développer un tel regard nécessitera d’opérer un écart par rapport à vousmêmes, vos représentations, points de vue et certitudes. Ceci pour les questionner, les soumettre
à critique…
Mais qu’est-ce donc que la sociologie ? En quoi consiste le métier de sociologue ? Quellessont les questions qu’un artisan en sociologie se pose lorsqu’il œuvre dans cette discipline ?
Peut-on distinguer la connaissance sociologique d’autres formes de connaissance ? Y a-t-il des
problèmes clés qui traversent la discipline depuis son avènement ? Quels sont les fondements
et principaux concepts développés sous son égide ? Ou encore, le sociologue peut-il
intervenir pour « transformer » le social ?
Voilà quelques-unes des questions que nous serons amenés à nous poser. Néanmoins ce
cours ne prétend pas apporter de réponses définitives. Et pour cause : il n’y a pas de définition
unanime – et encore moins unanimement admise – de ce qu’est l’objet de la discipline. Il n’y a
donc pas une seule pratique ou production sociologique. C’est pourquoi, au cours de cette
invitation à la sociologie, différentes formes de raisonnements et méthodes utilisées dans la
discipline seront présentées.
En tentant de délimiter dans un périmètre de sens ce qu’est la sociologie, et en prenant
connaissance des travaux de ses fondateurs, c’est finalement à une entreprise de déconstruction
et reconstruction des représentations qui circulent à son égard que nous nous livrerons. Il s’agira
donc aussi bien de savoir ce qu’est la sociologie que ce que qu’elle n’est pas. Les principes
attachés à la pratique sociologique seront expliqués.
Face à la fin des grandes théories du monde social, à la division du travail scientifique ou
aux phénomènes de professionnalisation et de spécialisation qui touchent la discipline (la
séparation en sociologie du travail, de l’éducation, de la culture, etc.), et à un moment où les
individus sont parfois considérés comme étant détachés de toute détermination sociale, nous
verrons que les sociologues – aidés des apports d’autres disciplines – peuvent répondre à deux
questions majeures : comment devient-on ce que l’on est ? Et pourquoi fait-on ce que l’on fait ?
Sans prendre parti pour telle ou telle perspective théorique (les étudiants et étudiantes se
feront leur propre idée de la pratique sociologique vers laquelle ils se destineront), l’enjeu sera
d’exposer et de mettre en débat les connaissances sociologiques sur l’individualisme avec celles
qui, dans la lignée de Pierre Bourdieu et Bernard Lahire, œuvrent pour fonder, développer et
renouveler la tradition dispositionnaliste en sociologie. Cet exposé sera alimenté par les appuis
scientifiques qui expliquent et étayent le processus de socialisation.
1 Après avoir dévoilé en quoi les individus semblent porter l’empreinte des relations qu’ils
nouent avec leur environnement social, la question du langage fera l’objet d’une attention
particulière. Si nous évoquerons rapidement les entreprises du structuralisme et de la
linguistique à ce chapitre, c’est principalement l’étude du langagier dans son contexte social
qui nous occupera.
Sur cette lancée, nous affronterons un autre problème redoutable qui s’enracine et prolonge
les notions vues lors des séances précédentes : ce qu’est la culture d’une part, ce que peut
produire un mélange des cultures fondé sur des expériences socialisatrices différentes et
dissonantes d’autre part. De ce point de vue, comment notre rapport aux cultures a évolué ?
Comment se combinent les influences socialisatrices contradictoires ?
Dans la suite du programme, nous verrons que l’on ne peut pas comprendre pourquoi les
individus sont ce qu’ils sont et font ce qu’ils font sans saisir sociologiquement les modalités du
contrôle social. Ainsi, comment celui-ci s’institue-t-il et pousse-t-il les individus à agir de telle
ou telle manière suivant les circonstances ? En quoi aussi Michel Foucault, Erving Goffman et
Howard Becker, parmi d’autres, peuvent nous aider à appréhender les règles, normes et
déviances ?
Au fond, puisque ce cours d’introduction à la sociologie est une opportunité de se
questionner sur la place des institutions dans les rouages du fonctionnement du social, deux
leçons seront spécifiquement dédiées à l’école. Dans la première, il s’agira de rendre compte
des récentes transformations de cette institution et de s’interroger sur son emprise dans la
formation, l’assignation et la hiérarchisation des positions sociales. Dans la seconde, les
inégalités de scolarisation seront plus particulièrement examinées.
Point névralgique de la sociologie, nous poursuivrons cette initiation à la sociologie sur le
thème des inégalités sociales, en se focalisant notamment sur celles qui touchent à l’emploi. En
quoi le fait d’être petit plutôt que grand, noir plutôt que blanc, vieux plutôt que jeune, femme
plutôt qu’homme, gay plutôt qu’hétéro, immigré plutôt que natif, impacte-t-il le destin social ?
Enfin, cette invitation à la sociologie se conclura par deux leçons au travers desquelles un
dernier tour d’horizon des thèmes, concepts et méthodes abordés au cours des leçons
précédentes sera proposé. L’une portera sur le sport. L’autre sera un exposé d’expériences de
recherche afin de montrer comment différentes perspectives théoriques peuvent être mises au
travail.
Un dernier mot. Si la participation des étudiants et étudiantes est d’emblée requise pour
nourrir ce cours et en faire un lieu de pensées et de débats, des conférences publiques seront
organisées pour rendre plus stimulant encore ce parcours sur les chemins de l’investigation
sociologique.
2 2. METHODES D’ENSEIGNEMENT ET PRE-REQUIS
Le cours s’organise en deux parties. La leçon magistrale d’une part, la période de laboratoire
d’autre part. L’enseignement magistral sert à présenter les questions, méthodes, concepts et
résultats sur un sujet donné. Des indications de lectures complémentaires, parfois de romans et
de films, pourront être proposés. Lors de certaines leçons, des vidéos seront projetés afin
d’alimenter le cours et diversifier les manières d’acquérir des connaissances.
En revanche, le temps de laboratoire aura plusieurs buts. Il sera tantôt l’occasion de discuter
et de débattre des textes au programme, tantôt l’opportunité de présenter un texte scientifique
de votre choix (sur un sujet à valider avec l’enseignant). À deux reprises, la période de
laboratoire sera aussi mise à profit pour effectuer une séance de bonification, c’est-à-dire un
temps de relecture et de mutualisation des notes prises durant les leçons magistrales.
Finalement, pour ce cours, vous aurez obligatoirement besoin :
Ø De votre recueil de texte
Ø De l’ouvrage L’esquisse pour une autoanalyse de Pierre Bourdieu
Voici désormais un survol des travaux à réaliser tout au long de cette session :
L’hebdo
À chaque fin de séance, quatre questions vous seront posées sur les textes que vous devrez
lire obligatoirement pour la séance suivante. Vous serez alors invités à répondre aux questions
posées en deux pages maximum. La remise de votre rapport se fait chaque semaine.
Ma présentation en 180 secondes
Après avoir choisi un texte en lien avec le cours (à valider avec l’enseignant), vous
réaliserez une présentation pour exposer celui-ci devant vos pairs étudiants et étudiantes. Les
supports de présentations (écrits ou ppt) seront remis trois jours avant le jour de votre passage.
Les dates auxquelles se tiendront ces exposés seront précisées lors de la première séance.
Ma recension d’ouvrage
Parmi une liste (voir ci-dessous), vous choisirez un ouvrage pour lequel vous souhaitez
rédiger une recension. Celle-ci comportera cinq pages maximum et sera remise la 13e séance.
Examen mi-trimestre
Ø vingt questions dites objectives
Ø deux questions ouvertes (au choix parmi une liste) à rédiger en quatre pages maximum.
Examen final
Ø vingt questions dites objectives (cinq questions porteront sur l’ouvrage L’esquisse pour
une autoanalyse)
Ø deux questions (au choix parmi une liste) à rédiger en quatre pages maximum.
3 3. CALENDRIER ET EVALUATION DES TRAVAUX
Le calendrier et la répartition des points s’organisent comme suit :
Date
Note %
L’hebdo
–
10
Ma présentation en 180 secondes
–*
20
Ma recension d’ouvrage
07.04.2017
20
Examen mi-trimestre
24.02.2017
20
Examen final
21.04.2017
30
* À partir du 3 février 2017, 2 à 3 étudiants feront chaque semaine leur exposé sur le temps de laboratoire.
L’ensemble de ces éléments sera toutefois soumis à discussion lors de la première séance.
NB : Les travaux sont à remettre imprimés le jour prévu, soit en cours, soit dans la boîte de
remise des travaux (pavillon Lionel-Groulx, Département de sociologie, 5e étage, boîte placée
à côté de la porte du bureau C-5124) en prenant soin de signer le cahier pour signaler votre
dépôt. Aucun travail envoyé par courriel ou placé dans le casier du chargé de cours ne sera
accepté. Tout retard entraînera une pénalité de 10 % par jour (fin de semaine incluse).
4. PLAN DES SÉANCES
Ø Les diapositives projetées durant les séances seront en partie disponible sur la
plateforme Studium, au terme de chaque séance.
Ø Si les vidéos seront projetées durant les leçons, les podcasts recommandés seront
accessibles dès la fin de la 1re séance sur Studium.
1RE SEANCE : QU’EST-CE QUE LA SOCIOLOGIE ?
La première séance est d’abord une prise de contact entre l’enseignant et les étudiants. Elle est
ensuite un exposé sur les objectifs du cours, les modalités pédagogiques, le plan des séances,
les travaux demandés, les exigences en matière d’évaluation. Elle est enfin « le coup d’envoi »
du cours d’introduction à la sociologie en apportant des premiers éléments de réponse sur ce
qu’est la sociologie et ce qu’elle n’est pas ; sur les questions que se posent les sociologues et
sur les manières dont ils les posent ; sur les principes qui guident les pratiques sociologiques.
2e SÉANCE : QUELS APPORTS DE SES FONDATEURS ?
VIDEO : Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron, Introduction à la sociologie. I. Sociologie
et sociologie spontanée, Réalisé par Daniel Martin et produit par l'IPN, 1966
4 Même si la sociologie ne cesse de se renouveler, les figures majeures du développement de la
sociologie – de Max Weber à Emile Durkheim, en passant par Auguste Comte, Karl Marx et
Gabriel Tarde – influencent encore aujourd’hui les sociologues dans leurs démarches. Une
partie de ces illustres auteurs ont notamment œuvré pour fonder et hisser cette discipline au
rang de science. Une science qui ne consiste pas à juger mais à décrire, analyser et expliquer la
réalité. Par ailleurs, à quels problèmes ces prédécesseurs se sont-ils frottés ? Dans quelles
conditions socio-historiques ? Et quels héritages laissent-ils aux apprentis-sociologues ?
o Peter Berger, Invitation à la sociologie [1963], Paris, La Découverte, 2014, p. 37-60.
o Bernard Lahire, « Rompre avec les fausses évidences : la sociologie au travail » dans
Pour la sociologie. Et pour en finir avec une prétendue culture de l’excuse, Paris, La
Découverte, 2016, p. 85-116
o Frédéric Lebaron et Jean-Numa Ducange, « Marxisme et sociologie : quelle rencontre
? », Actuel Marx, 2, 60, 2016, p. 168-176.
o Guy Rocher, « L’action sociale » dans Introduction à la sociologie générale, Paris,
HMH, 1968, p. 13-39.
+ Philippe Corcuff, « De quelques oppositions classiques en sciences sociales » dans Les
nouvelles sociologies, Paris, Nathan, 1995, p. 8-20.
+ Emile Durkheim, « Qu’est-ce qu’un fait social » dans Les règles de la méthode
sociologique, Paris, Flammarion, p. 99-113.
+ Laurent Mucchielli, « Tardomania ? Réflexions sur les usages contemporains de Tarde
», Revue d’Histoire des Sciences Humaines, 2000, p. 161-184.
+ Catherine Halpern, « Entretien avec Jean-Paul Willaime : faut-il encore lire Max Weber
? », Sciences humaines, 2006, p. 13.
3e SÉANCE : COMMENT DEVIENT-ON CE QUE L’ON EST ?
Les avancées scientifiques les plus récentes en anthropologie, psychologie ou neuroscience,
notamment mais pas seulement, mettent chaque jour en évidence l’impact des relations sociales
sur les façons d’être et de faire des individus. Comment se réalise ce processus par lequel ces
derniers portent progressivement l’empreinte de leur environnement social ? Que nous
apprennent les recherches récentes sur les intelligences du corps ? En clair, que révèlent les
mécanismes de l’apprentissage et de la connaissance par corps sur le devenir des individus ?
o Martine Court, Christine Mennesson, Emilie Salaméro, Emmanuelle Zolesio, «
Habiller, nourrir son enfant : la fabrication de corps de classes », Recherches familiales,
11, 2014, p. 43-52.
o Sylvia Faure, « Apprendre par corps, devenir des individus » dans Benoït Huet et
Nathalie Gal-PetitFaux, L’expérience corporelle, Éditions EP&S, 2010, p. 46-59.
+ Pierre Karly, « Interactions sociales et économie affective » dans Le besoin de l’autre.
Une approche interdisciplinaire de la relation à l’autre, Paris, Odile Jacob, p. 23-43.
+ Peter Berger et Thomas Luckmann, « La société comme réalité subjective » dans La
construction sociale de la réalité, Paris, Armand Colin, 2012, p. 213-236.
+ Jaisson Marie, « Temps et espace chez Maurice Halbwachs (1925-1945) », Revue
d’histoire des sciences humaines, 1, 1999, p. 163-178.
+ Alain Berthoz, « La manipulation mentale des points de vue, un des fondements de la
5 tolérance » dans Alain Berthoz, Carlo Ossola et Brian Stock (dir.), Fondements
historiques et cognitifs de la notion de point de vue, Paris, Collège de France, 2010, p.
185-193.
+ Philippe Descola, « Les schèmes de la pratique » dans Par-delà nature et culture, Paris,
Gallimard, 2005, p. 170-203.
4e SÉANCE : POURQUOI FAIT-ON CE QUE L’ON FAIT ?
L’analyse de l’action en sociologie peut se faire par le prisme de plusieurs modèles théoriques.
À ce point, les modèles déterministes sont généralement opposés aux modèles interactionnistes.
Les premières conceptions mettent notamment l’accent sur les expériences socialisatrices
passées pour expliquer l’action présente tandis que les secondes s’intéressent moins aux
conditionnements antérieurs qu’au caractère adaptatif et créatif des comportements, lesquels
sont fondés sur la recherche d’ajustements réciproques de différentes natures entre soi et autrui.
Les programmes de recherche mis sur pied pour sortir de ces oppositions – tels que ceux
proposés par Pierre-Michel Menger et Bernard Lahire notamment – seront aussi enseignés.
o Jean-Louis Fabiani, « L’habitus au risque du clivage » dans Pierre Bourdieu. Un
structuralisme héroïque, Paris, Seuil, 2016, p. 65-98.
o Bernard Lahire, « Le cerveau disposé » dans Dans les plis singuliers du social, Paris,
La Découverte, 2013, p. 133-152.
+ Anne Jourdain et Sidonie Naulin, « Théorie de l’espace social » dans La théorie de
Pierre Bourdieu et ses usages sociologiques, Paris, Armand Colin, 2011, p. 87-117.
+ François De Singly, « Se socialiser par frottement » dans Libres ensemble, Paris,
Armand Colin, 2016, p. 49-78.
+ Murielle Darmon, « Sociologie de la conversion. Socialisation et transformations
individuelles » dans Claudine Burton-Jeangros et Christoph Maeder (dir.), Identité et
transformation des modes de vie, Seismo, 2011, p. 64-84.
+ Emmanuelle Zolesio, « Marie Laborie, un cas de socialisation chirurgicale ratée »,
Sociétés contemporaines, 2, 74, 2009, p. 147-165.
+ Howard Becker, « Soi et la socialisation de l’adulte » dans Le travail sociologique :
méthode et substance, Academic Press Fribourg/Editions Saint-Paul, Fribourg, 2009, p.
379-399
5e SÉANCE : LE LANGAGIER : UNE MALEDICTION ?
VIDÉO : Conversation animée avec Noam Chomsky, Box Office France, 2014.
Le point de départ de cette séance est un questionnement sur le fait que c’est « peut-être la
malédiction des sciences de l’homme que d’avoir affaire à un objet qui parle » (Pierre Bourdieu,
Jean-Claude Chamboredon et Jean-Claude Passeron, 1987 : 57). Que cela signifie-t-il ? Cela
signifie que, sans savoir comment se construisent les habitudes de langage et les catégories de
pensées, le sociologue peut « croire sur parole » celles et ceux qu’il interroge ; et ainsi, sans y
prendre garde, reprendre à son compte leurs prénotions… Pour éviter ce piège, quoi de mieux
que de découvrir comment les sociologues s’intéressent à la dimension langagière et l’analysent
?
6 o François Leimdorfer, « Relier la langue et la société » dans Les sociologues et le
langage, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2011, p. 93-108.
o Alain Bentolila, « Inégalités linguistiques : les pauvres, les nantis et les cyniques » dans
Parle à ceux que tu n’aimes pas. Le défi de Babel, Paris, Odile Jacob, 2010, p. 17-30.
o David Le Breton, « La voix comme signe d’identité » dans Eclats de voix. Une
anthropologie des voix, Paris, Editions Métailié, 2011, p. 48-51.
+ Bernard Lahire, « De la nécessité de ne pas dissocier le langagier et le social » dans
Cécile Canut et Patricia Münchow (dir.), Le langage en sciences humaines et sociales,
Limoges, Editions Lambert-Lucas, 2015, p. 21-36.
+ Christopher McAll, « Langues et silence : les travailleurs immigrés et la sociologie du
langage », Sociologie et sociétés, 24, 2, 1992, p. 117-130.
+ Noam Chomsky, « Qu’est-ce que le langage ? », dans Quelle sorte de créature sommesnous, Montréal, Lux, 2016, p. 7-29.
+ Pierre Thibault, « Regard rétrospectif sur la sociolinguistique québécoise et canadienne
», Revue québécoise de linguistique, 30, 1, 2001, p. 19-42.
6e SÉANCE : LA CULTURE : VERS LA « COEXISTENCE DES CONTRAIRES » ?
Après avoir rapidement présenté quelques conceptions de la culture en sociologie (pour un
approfondissement, voir le cours SOL 1150 – Culture, connaissance et idéologie), cette séance
vise surtout à s’interroger sur ce que peuvent produire des expériences socialisatrices
contradictoires comme c’est souvent le cas pour celles et ceux qui vivent des changements
socio-historiques rapides, des déplacements importants dans l’espace social, ou qui se trouvent
confrontés à des alter-ego éloignés de ce qu’ils sont et avec qui ils ne se sentent pas familiers.
o François-Xavier Bellamy, « La culture, être ou avoir ? » dans Les déshérités ou
l’urgence de transmettre, Paris, Plon, 2014, p. 111-126.
o Pierre Bourdieu et Abdelmalek Sayad, « Le sabir culturel » dans Le déracinement. La
crise de l’agriculture traditionnelle en Algérie, Paris, Éditions de Minuit, 1964, p. 161177.
o Pierre Bourdieu, « Le paysan et son corps » dans Le bal des célibataires. Crise de la
société paysanne au Béarn, Paris, Seuil, 2002, p. 110-126.
o Shamus Khan, « L’omnivorité culturelle comme réponse des classes dominantes aux
revendications pour l’égalité » dans Shamus Khan, La nouvelle école des élites, Paris,
Agone, 2015, p.357-381.
+ Abdelmalek Sayad, « Le poids des mots » dans La double absence, Des illusions de
l’immigré aux souffrances de l’immigré, Paris, Seuil, 1999, p. 379-391.
+ Denys Cuche, « Migrations internationales et transformation des cultures d’origine »
dans Chantal Crenn et Laurence Kotobi (dir.), Du point de vue de l’ethnicité, Paris,
Armand Colin, 2012, p. 43-56.
7e SÉANCE : FUMEUR DE MARIJUANA, GAY ET MUSICIEN : SUIS-JE NORMAL ?
Des conceptions d’Emile Durkheim pour qui le crime serait un fait social « normal » jusqu’à
celles des interactionnistes (notamment celles d’Howard Becker et de la labelling theory)
7 faisant de la notion de déviance un point central de leurs réflexions et analyses, cette leçon
portera sur les questions de contrôle social, de normes et de prises de distance à l’égard de ces
dernières. Deux récentes expériences de recherche-action sur la déviance seront aussi relatées.
La première sur les conduites à risques des adolescents ; la seconde, menée en partenariat avec
le service pénitentiaire, où le corps est utilisé comme un support pour réfléchir à la citoyenneté.
o Geoffroy de Lagasnerie, « Voir l’État tel qu’il est » dans Juger. L’état pénal face à la
sociologie, Paris, Fayard, 2016, p. 53-62.
o Michel Foucault, « Les moyens du bon dressement » dans Surveiller et punir. Naissance
de la prison [1975], Paris, Gallimard, 2007, p. 209-216.
o Howard S. Becker, « Comment devient-on fumeur de marijuana ? », dans Outsiders.
Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié, 2012, p. 64-82.
o Isabelle Clair, « Howard, S. Becker. Déviance et identités de genre » dans Sous les
sciences sociales, le genre, Paris, 2010, p. 289-301.
o Omar Zanna, « Devenir délinquant » dans Le corps dans la relation aux autres, Rennes,
Presses Universitaires de Rennes, 2015, p. 77-90.
+ Robert King Merton, « Contributions à la théorie du groupe de référence » dans
Eléments de théorie et de méthode sociologique, Paris, Plon, 1965, p. 202-236.
+ Erving Goffman, « L’univers du reclus », Asiles, Editions de Minuit, 1961, p. 55-78.
+ Nicole-Claude Mathieu, « Identité sexuelle/sexuée/de sexe ? » dans L’anatomie
politique. Catégorisations et idéologies du sexe [1991], Paris, Côté Femmes, 2007, p.
227-267.
+ Sylvie Octobre, « La socialisation culturelle sexuée des enfants au sein de la famille »,
Cahiers du Genre, 2, 49, 2010, p. 55-76
8e SÉANCE : EXAMEN MI-TRIMESTRE
9e SÉANCE : L’ÉCOLE : QUELLE EMPRISE SUR NOS VIES ?
Selon Guy Vincent, le concept de forme scolaire – et ses caractéristiques spécifiques – permet
de comprendre comment et pourquoi l’école occupe désormais une emprise considérable sur
nos vies, aussi bien entre les murs de l’institution scolaire qu’en dehors. Mais, au fond, quelle
est vraiment la fonction et la finalité de l’école ? Pourquoi constate-t-on une généralisation et
une prolongation de la scolarisation au Québec ? Quels sont les conceptions de la justice qui
animent les politiques scolaires ? Quelle est l’importance du diplôme sur les destins sociaux ?
VIDEO : Pierre Bourdieu, entretien avec Dominique Bollinger, Chercheurs de notre temps,
Philippe Miquel, CNDP, 1991.
o François Dubet, « Pourquoi ne croit-on pas les sociologues ? », Education et sociétés,
1, 9, 2002, p. 13-25.
+ Marie Duru-Bellat. Le diplôme doit-il (vraiment) être la clé de toute mobilité sociale ?
dans L'École au chevet de la République, Saint-Denis, Association l'école républicaine,
p. 253-258, 2016.
+ Conseil Supérieur de l’Education, « Quelques conceptions de la justice » dans Rapport
sur l’état et les besoins de l’éducation 2014-2016, Québec, 2016, p. 11-26.
+ François Dubet, « Quelle justice scolaire : dimensions et enjeux », Ethique publique,
8 11, 1, 2009.
+ Emile Durkheim, « L’éducation, sa nature et son rôle » dans Éducation et sociologie,
Paris, Presses Universitaires des France [1922], 2009, p. 41-68.
+ Bernard Lahire, « Fabriquer un type d’homme ‘‘autonome’’ : analyse des dispositifs
scolaires » dans L’esprit sociologique, Paris, La Découverte, 2007, p. 322-347.
10e SÉANCE : CONFERENCE
(À confirmer)
CONFÉRENCE PUBLIQUE DE CHIARA PIAZZESI
Professeure en sociologie à l’Université du Québec à Montréal
L’érotisme chez les fondateurs de la pensée sociologique
11e SÉANCE : L’ÉCOLE : LA MÊME POUR TOUS ?
Si l’institution scolaire joue un rôle essentiel dans la formation de types d’hommes et de femmes
mais aussi dans l’assignation à des positions sociales hiérarchisées, l’école est-elle si juste que
prétendu ? La réussite scolaire dépend-elle d’un don, ou est-ce moins simple qu’il n’y paraît ?
Dans cette leçon, les logiques sociales qui sous-tendent le fonctionnement des systèmes
d’enseignements seront en partie dévoilés afin de mettre au jour les inégalités dans les parcours
scolaires. Une attention particulière sera portée sur les inégalités de conditions de scolarisation.
o Shamus Khan, « Introduction. L’ ‘‘inégalité démocratique’’ » dans La nouvelle école
des élites, Paris, Agone, 2015, p. 9-38.
o Howard Becker, « Les variations dans la relation pédagogique selon l’origine sociale
des élèves » dans Jean-Claude Forquin, Les sociologues de l’éducation américains et
britanniques, Paris/Bruxelles, De Boeck et Larcier, 1997, p. 257-270.
o Pascal Bressoux, « L’influence des pratiques enseignantes sur les acquisitions scolaires
des élèves », Regards croisés sur l'économie, 2, 12, 2012, p. 208-217.
+ Pierre Canisius Kamanzi et Pierre Doroy, « La démocratisation de l’enseignement
supérieur au Canada : la face cachée de la massification », Revue canadienne de
sociologie, 52, 38, 1, 2015, p. 38-65.
+ Georges Felouzis, Christian Maroy et Agnès Van Zanten, « Les marchés éducatifs en
action » dans Les marchés scolaires. Sociologie d’une politique publique d’éducation,
Paris, Presses Universitaires de France, 2013, p. 43-78.
+ Basil Bernstein, « Écoles ouvertes, société ouverte ? » dans Jean-Claude Forquin, Les
sociologues de l’éducation américains et britanniques, Paris/Bruxelles, De Boeck et
Larcier, 1997, p. 155-171.
12e SÉANCE : QUELS DÉTERMINANTS SOCIAUX DES INÉGALITÉS ?
VIDEO : En quête d’actualité – faut-il être beau pour réussir ? Paris, 2016.
La question des inégalités est un problème central qui occupe les sociologues depuis
l’avènement de la discipline. Dans le domaine du travail, de l’école, de la culture, de la santé,
9 du rapport au corps, etc., les inégalités sont bien réelles. Le milieu social, le sexe, la beauté, la
taille, la couleur de peau, le prénom, autant d’éléments qui impactent lourdement le destin de
chacun. Dans cette leçon, les principaux travaux sur les inégalités sociales, au Québec comme
ailleurs, seront passés en revue. Les modalités d’accès à l’emploi, les écarts de salaires ou
encore les opportunités d’évolution de carrière feront l’objet d’un examen plus resserré.
o Lia Lévesque, « Les écarts de salaire entre les hommes et les femmes persistent » dans
Le Devoir, 4 mars 2015.
o Paul Sabourin, Inégalités : modes d’emploi. L’injustice au travail au Canada, Montréal,
Presses Universitaires de Montréal, 2016.
+ Nicolas Guéguen, Maya Dufourcq-Brana, Pascual Alexandre, « Le prénom : un élément
de l'identité participant à l'évaluation de soi et d'autrui », Les Cahiers Internationaux de
Psychologie Sociale, 65, 1, 2005, p. 33-44.
+ Nicolas Herpin, « La taille des hommes : son incidence sur la vie en couple et la carrière
professionnelle », Economie et statistique, 361, 2003, p. 71-90.
+ Margaret Clifford et Elaine Walster, « The Effect of Physical Attractiveness on Teacher
Expectations », Sociology of Education, 46, 2, 1973, p. 248-258.
13e SEANCE : LE SPORT ET LE SOCIAL : MARIAGE DE RAISON ?
Le sport se voit souvent attribué des valeurs positives (apprentissage du goût de l’effort, du
respect des autres et des règles, de la cohésion, de la solidarité, etc.) ou négatives (exploitation,
domination et même aliénation) quand celui-ci ne dispose en réalité d’aucune valeur intrinsèque
mais dépend de la manière dont les femmes et les hommes en font usage suivant des conditions
sociales et historiques situées. En retraçant l’avènement des sports modernes, qui se distingue
des sports primitifs, grecs, romains et médiévaux, cette leçon sera l’occasion de voir à quel
point le sport peut être, comme le note Norbert Elias, une clé de la connaissance de la société.
VIDEO : Michel Royer, « Sport et homosexualité, c’est quoi le problème ? », Entretien, Centre
audiovisuel Simone de Beauvoir, 2011.
o Jean Pichette, « La construction d’un mythe, entrevue avec Suzanne Laberge »,
Relations, 678, août, 2002.
o Christine Mennesson, Julien Bertrand et Martine Court, « Forger sa volonté ou
s’exprimer : les usages socialement différenciés des pratiques physiques et sportives
enfantines », Sociologie, 7, 4, 2016, p. 393-412.
o Julien Pierre, « Le sens du don : les offres sportives au travail », Revue de MAUSS, 46,
2, 2015, p. 161-175.
+ Pierre-Emmanuel Sorignet, « Sociologue et danseur, quand la vocation se fait double »
dans Delphine Naudier et al., Des sociologues sans qualité ?, Paris, La Découverte,
2011, p. 222-240.
+ Loïc Wacquant, « L'habitus comme objet et méthode d'investigation. Retour sur la
fabrique du boxeur », Actes de la recherche en sciences sociales, 4, 184, 2010, p. 108121.
+ Manuel Schotté, « Pourquoi les coureurs à pied africains sont-ils plus performants ?
10 Pour une explication sociologique », Informations sociales, 1/2015 (n° 187), p. 96-105.
14e SEANCE : PRESENTATION DE TRAVAUX EN COURS
L’objectif de cette dernière leçon est double : d’abord celui de faire une synthèse des
connaissances sociologiques abordées et acquises au cours de ce voyage d’initiation à la
discipline ; ensuite de mettre au travail des perspectives théoriques présentées lors des leçons
en montrant comment elles peuvent être mobilisées concrètement dans différents types de
recherche. Deux recherches seront notamment exposées. La première, expérimentale, cherche
à réduire les phénomènes de harcèlement à l’école. La seconde, quant à elle, vise à éclairer les
variations de comportements des enseignants du secondaire selon les milieux où ils exercent.
o Maurice Tardif, « Les enseignants au Canada : une vaste profession sous pression »,
Formation et profession, 20(1), 2012, p. 1-8.
+ Nicolas Sembel, « Bourdieu et le travail enseignant : reconstruction d'un objet peu
visible, transversal et intime » dans Maxime Quijoux (dir.), Bourdieu et le travail,
Presses Universitaires de Rennes, 2015, p.135-157.
15e SEANCE : EXAMEN FINAL
5. DISPONIBILITÉ ET COORDONNÉES
Il est possible de rencontrer l’enseignant le vendredi après-midi à la suite du cours, entre 14h
et 16h, ou sur rendez-vous, en utilisant les coordonnées ci-dessous :
Bureau
Local C - 5076 - département de sociologie
Courriel
[email protected]
11 LISTE D’OUVRAGES – RECENSION
o Becker Howard, Outsiders. Études de sociologie de la déviance, Paris, Métailié, 2012.
o Berger Peter, Invitation à la sociologie, Paris, La Découverte, 2006.
o Bouchard Chantal, La légitimité linguistique du français parlé au Québec, Montréal,
PUM, 2012.
o Bourgeois Philippe, En quête de respect. Le crack à New York, Paris, Seuil, 2013.
o Bronner Gérald, La pensée extrême. Comment des hommes ordinaires deviennent des
fanatiques, Paris, PUF, 2016.
o De Lagasnerie Geoffroy, Juger. L’état pénal face à la sociologie, Paris, Fayard, 2015.
o De Singly François, Libres ensemble, Paris, Armand Colin, 2016.
o Declerk Patrick, Les naufragés avec les clochards de Paris, Paris, Pocket, 2003.
o Dubet François, Ce qui nous unit : Discriminations, égalité et reconnaissance, Paris,
Seuil, 2016.
o Dumont Fernand, Le sort de la culture, Montréal, L’Hexagone, 1987.
o Durkheim Emile, Éducation et sociologie, Paris, PUF, 2013.
o Eribon Didier, Retour à Reims, Paris, Fayard, 2009.
o Elias Norbert, Mozart. Sociologie d’un génie, Paris, Seuil, 1991.
o Fabiani Jean-Louis, Pierre Bourdieu. Un structuralisme héroïque, Paris, Seuil, 2016.
o Fournier Marcel, Sociologue, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2011.
o Hamel Jacques, Woody Allen au secours de la sociologie, Paris, Economica, 2010.
o Henri-Panabière Gaëlle, Des héritiers en « échec scolaire », Paris, La Dispute, 2010.
o Hoggart Richard, 33 Newport street. Autobiographie d’un intellectuel issu des classes
populaires anglaises, Paris, Points, 2013.
o Kaufmann Jean-Claude, Premiers matins. Comment naît une histoire d’amour, Paris,
Pocket, 2004.
o Lahire Bernard, Pour la sociologie, Paris, La Découverte, 2016.
o Le Breton David, Passions du risque, Paris, Métailié, 2015.
o Le Wita Béatrix, Ni vue ni connue. Approche ethnographie de la culture bourgeoise,
Paris, MSH, 1988.
o Lemerle Sébastien, Le singe, le gène et le neurone, PUF, 2014.
o Lévi-Strauss Claude et Didier Eribon, De près et de loin, Paris, Odile Jacob, 2001.
o Linhart Danièle, La comédie humaine au travail. De la déshumanisation taylorienne à
la sur-humanisation managériale, Paris, Érès, 2015.
o Pentecouteau Hugues et Omar Zanna, Un anonyme alcoolique. Autobiographie d’une
abstinence, Rennes, PUR, 2013.
o Pinçon Michel et Monique Pinçon Charlot, Voyage en grande bourgeoisie. Journal
d’enquête, Paris, PUF, 2015.
o Mennesson Christine, Être une femme dans le monde des hommes. Socialisation
sportive et construction du genre, Paris, L’Harmattan, 2005.
o Schotté Manuel, La construction du « talent ». Sociologie de la domination des coureurs
marocains, Paris, Raisons d’agir, 2012.
o Shamus Khan, La nouvelle école des élites, Paris, Agone, 2015.
o Scott W. Joan, De l’utilité du genre, Paris, Fayard, 2012.
o Truong Fabien, Des capuches et des hommes. Trajectoires de « jeunes de banlieue »,
Paris, Buchet-Chastel, 2013.
o Wacquant Loïc, Corps et âmes. Carnets ethnographiques d’un apprenti-boxeur, Paris,
Agone, 2002.
o Zolesio Emanuelle, Chirurgiens au féminin ? Des femmes dans un métier d’hommes,
Rennes, PUR, 2012.
12 MÉFIEZ-VOUS DU PLAGIAT !!
Le plagiat, sous toutes ses formes, est pris très au sérieux par le Département de sociologie et
par la Faculté des Arts et sciences.
C’est du plagiat si :
§ vous copiez des phrases ou parties de phrases, mot à mot ou presque, d’un texte
rédigé par quelqu’un d’autre, sans suivre les règles de la citation mentionnées plus
loin;
§ vous présentez certaines idées trouvées dans des articles ou livres, comme si elles
sont les vôtres, sans référer aux auteurs originaux selon les règles mentionnées plus
loin;
§ vous copiez le travail (ou une partie du travail) d’un autre, présentez le travail d’un
autre comme s’il est le vôtre ou permettez à quelqu’un d’autre de copier votre travail
et ceci, même si vous avez travaillé ensemble.
Compris dans la définition du plagiat : tout copiage, fraude et tricherie, que ce soit dans le cadre
de travaux préparés à domicile ou des examens en salle de cours. Même une seule phrase copiée
constitue un plagiat.
Les professeurs et chargés de cours sont vigilants par rapport au plagiat et utilisent des moyens
efficaces pour le retracer.
Les conséquences du plagiat : Le plagiat peut se solder par la note « F », soit échec, et même
aller jusqu’à la suspension ou le renvoi de l’Université.
Pour consulter le Règlement disciplinaire sur le plagiat ou la fraude concernant les étudiants,
ou pour savoir comment bien citer vos sources, ou pour en apprendre plus :
http://www.fas.umontreal.ca/plagiat
Pour éviter le plagiat dans vos travaux et examens, il faut :
§ Rédiger les travaux et examens vous même, dans vos propres mots – c’est d’ailleurs la
preuve que vous comprenez ce qu’un auteur a écrit; le cas échéant, insérer les mots
d’un autre auteur entre guillemets, en italiques ou dans un bloc de texte décalé et
toujours indiquer l’origine de la citation, selon un style bibliographique reconnu (voir
le site web de l’UdeM mentionné ici-bas).
§ Citer l’auteur ou les auteurs à l’origine des idées présentées dans vos travaux et ceci,
même si vous utilisez vos propres mots ;
§ Inclure dans votre bibliographie, les œuvres citées ET celles qui ont contribué
directement au développement des idées exprimées dans votre travail.
Afin d’assurer l’application continue de la politique au cours du cheminement de l’étudiant à
travers son programme, le responsable des études de premier cycle garde un dossier sur tout
cas de plagiat dans les cours de sociologie pour une période de cinq ans.
Pour des renseignements complets sur comment citer vos sources :
http://www.bib.umontreal.ca/infosphere/sciences_humaines/module7/evaciter.html
(Site UdeM – Cliquez sur bibliothèques – InfoSphère – Sciences humaines – Évaluer et citer
ses sources)
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