– Aperçus technologiques de l’ACMTS Comparaison entre la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique Adaptation de Ho C, Tsakonas E, Tran K, Cimon K, Severn M, Mierzwinski-Urban M, Corcos J, Pautler. RobotAssisted Surgery Compared with Open Surgery and Laparoscopic Surgery: Clinical Effectiveness and Economic Analyses. [rapport technologique no 137]. Ottawa : Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé; 2011. Introduction Les interventions chirurgicales assistées par la robotique dont il est question ici sont la prostatectomie, l’hystérectomie, la néphrectomie et la chirurgie cardiaque, qui revêtent de l’intérêt pour les provinces et les territoires du pays en raison de leur importance clinique et de la place actuelle et prévue de la chirurgie robotique. La chirurgie robotique a vu le jour dans l’espoir de faciliter les interventions chirurgicales à effraction minimale (par laparoscopie) et l’exécution d’interventions particulièrement délicates qui seraient impensables selon les techniques usuelles de chirurgie ouverte ou de chirurgie laparoscopique. Au Canada, 11 hôpitaux se sont dotés de systèmes robotisés1. Le robot chirurgical le plus répandu et le plus étudié est le da Vinci Surgical System (Intuitive Surgical Inc., Sunnyvale, Californie, ÉtatsUnis)2, le seul système présent sur le marché canadien. Le robot da Vinci est un système de télémanipulation robotisée comportant trois ou quatre bras que dirige le chirurgien d’une console informatique vidéo située à proximité du patient. En 2000, la Food and Drug Administration aux États-Unis a autorisé la commercialisation du robot dans des indications urologiques, laparoscopiques générales, laparoscopiques gynécologiques, thoraciques générales à l’exception des indications cardiaques et dans la cardiotomie thoracoscopique chez l’adulte et l’enfant2. Santé Canada a autorisé la commercialisation du robot da Vinci Surgical System de première juin 2012, volume 2, numéro 2 génération (da Vinci Standard) en mars 2001, du robot de deuxième génération da Vinci S Surgical System en 2006 et du robot de troisième génération da Vinci Si en janvier 20103,4. La chirurgie assistée par robot, à l’aide de la machine da Vinci par exemple, peut être avantageuse pour le patient, car elle repose sur une technique à effraction minimale ce qui réduit la perte de sang, la nécessité de la transfusion sanguine, les complications et la douleur postopératoire, et abrège le séjour hospitalier et le délai de rétablissement. Elle peut être avantageuse pour le chirurgien également du point de vue de l’ergonomie (visualisation et marge de manœuvre tridimensionnelles, caractère intuitif de la coordination oculomanuelle à la manipulation, absent à la chirurgie laparoscopique) et ainsi améliorer sa précision et son efficacité. Mais, elle est onéreuse à l’achat, à la maintenance et à l’exploitation. Objectif L’étude a pour objectif de comparer la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique sous les angles de l’efficacité clinique et de la rentabilité. Voici les quatre questions de recherche : 1. Comparativement à la chirurgie ouverte et à la chirurgie laparoscopique, quelle est l’efficacité clinique de la chirurgie robotique dans : a. la prostatectomie; b. l’hystérectomie; c. la néphrectomie (en raison de l’utilité potentielle de la chirurgie robotique dans l’ablation d’une partie d’un rein, l’étude se concentre sur la néphrectomie partielle en faisant abstraction de l’ablation totale); d. la chirurgie cardiaque ? © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 page | 1 Comparaison entre la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique 2. Comparativement à la chirurgie ouverte et à la chirurgie laparoscopique, quelle est la rentabilité de la chirurgie robotique dans : a. la prostatectomie; b. l’hystérectomie; c. la néphrectomie; d. la chirurgie cardiaque ? 3. Quelle serait l’incidence budgétaire (y compris en matière de dotation) de l’adoption de la chirurgie robotique par les provinces et les territoires du pays dans a. la prostatectomie; b. l’hystérectomie; c. la néphrectomie; d. la chirurgie cardiaque ? 4. Quelles sont les questions de planification et de mise en œuvre (y compris l’aspect du maintien des compétences) que devront aborder les provinces et les territoires du pays souhaitant adopter la chirurgie robotique dans a. la prostatectomie; b. l’hystérectomie; c. la néphrectomie; d. la chirurgie cardiaque ? Méthode C’est par une étude méthodique couplée à des métaanalyses que les chercheurs comparent la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique sous l’angle de l’efficacité clinique. La mesure de l’effet dans le cas de données binaires, telles celles illustrant le taux de complications ou le taux de marges positives, est exprimée par le risque relatif accompagné d’un intervalle de confiance (IC) à 95 %. Pour ce qui est des données continues, telles la durée opératoire et la durée du séjour hospitalier, la mesure de l’effet prend la forme de la différence moyenne pondérée accompagnée de l’IC à 95 %. L’évaluation des données probantes économiques sur la chirurgie robotique prend la forme d’une étude méthodique. L’évaluation économique primaire, quant à elle, compare la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique dans l’exécution de la prostatectomie radicale, intervention page | 2 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) chirurgicale robotisée la plus fréquente au Canada. Comme les données issues de l’examen clinique ne permettent pas de déceler des différences d’effet remarquables (en fonction de paramètres telles la mortalité, la morbidité, la qualité de vie en général et la récurrence de la maladie) entre les techniques, l’analyse de minimisation des coûts les compare sous l’angle des coûts exclusivement. L’analyse s’inscrit dans la perspective du système de santé public, et le calcul des coûts s’étend sur la durée de l’hospitalisation. L’analyse du retentissement sur la population estime le nombre d’hôpitaux canadiens admissibles à un programme de chirurgie robotique et le nombre de patients qui seraient traités ainsi. Enfin, l’analyse de l’incidence budgétaire évalue les coûts nets du programme du point de vue de l’établissement. Résultats Efficacité clinique La recherche documentaire a débouché sur la recension de 2 031 mentions. Après examen des articles et rejet des études dont le plan, la population, les interventions ou les paramètres sont sans intérêt pour les besoins de la présente étude, la sélection conforme aux critères d’inclusion comprend 95 études : 51 sur la prostatectomie, 26 sur l’hystérectomie, 10 sur la néphrectomie et 8 sur la chirurgie cardiaque. L’examen des études retenues se solde par deux constatations. D’abord, il n’y a pas de données provenant d’essais cliniques comparatifs et randomisés et les données sur la néphrectomie et la chirurgie cardiaque sont limitées. En second lieu, les métaanalyses primaires des études observationnelles choisies révèlent que la chirurgie robotique est avantageuse dans une mesure statistiquement significative du point de vue de plusieurs paramètres cliniques. De façon générale, nombre d’estimations globales coiffant la comparaison entre les techniques dans les indications en question sont teintées de l’hétérogénéité statistiquement significative qui caractérise les études. Des © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) analyses de sous-groupes de résultats d’étude ayant trait à la qualité de l’étude, au plan d’étude ou faisant abstraction des valeurs aberrantes ne détectent pas de tendances systématiques. Plus le chirurgien est expérimenté, plus la durée opératoire, la durée du séjour hospitalier, l’incidence de complications et le taux de marges positives diminuent. La circonspection est de mise avant de tirer une conclusion ferme de la métaanalyse au vu de l’absence d’essais cliniques randomisés et de la présence d’hétérogénéité inexpliquée dans certaines estimations globales et de quelques études dont les résultats sont contradictoires. La chirurgie est avantageuse dans une mesure statistiquement significative sur plusieurs plans, mais l’importance clinique de ces avantages demeure incertaine. Examen et analyse économique L’étude méthodique de l’information économique, de nature descriptive, a pour but d’évaluer les données probantes économiques sur la chirurgie robotique des points de vue de la qualité des études, de la méthodologie, des résultats et de la pertinence dans un contexte canadien. Elle couvre 30 analyses économiques de la chirurgie robotique : 15 sur la prostatectomie, 4 sur la chirurgie cardiaque, 2 sur la néphrectomie radicale, 8 sur l’hystérectomie et 1 sur plusieurs indications. Les études ne s’entendent pas sur les coûts et la rentabilité de la chirurgie robotique, ni sur la prise en compte et le mode d’analyse des coûts. La plupart des études sont avares d’information sur leurs méthodes; une étude sur l’hystérectomie s’avère pertinente dans le contexte canadien. L’analyse de minimisation des coûts illustre que la prostatectomie radicale assistée par robot fait baisser les coûts hospitaliers en abrégeant le séjour par rapport à la chirurgie ouverte et à la chirurgie laparoscopique. Toutefois, en raison des coûts d’acquisition, de fonctionnement et de maintenance du robot, le coût global par patient de la technique de robotique est supérieur à celui des deux autres techniques. En augmentant le nombre de cas, le coût supplémentaire de la Comparaison entre la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique chirurgie robotique peut diminuer; ainsi, le coût supplémentaire moyen chute pour la peine après 200 interventions. L’analyse de sensibilité probabiliste constate que la chirurgie robotique est plus coûteuse que la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique dans 75 % des cas environ et que, s’il y a des économies de coût dans la chirurgie robotique, elles tiennent à la baisse des coûts hospitaliers. Retentissement sur les services de santé L’analyse de l’impact sur la population conclut que 31 établissements canadiens pourraient adopter la technologique robotique en supposant qu’ils ont les mêmes caractéristiques que les établissements qui l’ont déjà adoptée. En posant l’hypothèse que leur volume de cas est le même que celui des établissements opérationnels, 4 030 interventions chirurgicales assistées par robot pourraient être exécutées chaque année au Canada. Si des hôpitaux non universitaires de même envergure (nombre de lits) et des hôpitaux plus petits venaient s’ajouter au nombre d’établissements recourant à cette technologie, le nombre de patients traités chaque année pourrait grimper à 11 050. En tenant compte des caractéristiques générales des patients qui subissent une intervention chirurgicale robotisée et des schémas d’utilisation dans les établissements ayant adopté la technologie, le coût net pour l’établissement du fonctionnement du programme de chirurgie robotisée faisant appel au nouveau da Vinci Si Surgical System pendant sept ans est estimé à 2,9 millions de dollars. La chirurgie cardiaque représente l’intervention robotisée la moins coûteuse, le coût net de ce programme étalé sur sept ans étant évalué à 900 000 dollars, alors que la prostatectomie est l’intervention la plus coûteuse avec un coût net de 3,5 millions durant la même période. Limites Les limites de l’examen clinique tiennent à l’absence d’essais cliniques comparatifs, randomisés et prospectifs comparant la chirurgie robotique à la chirurgie laparoscopique ou à la © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 page | 3 Comparaison entre la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique chirurgie ouverte5. L’examen se fonde principalement sur des études observationnelles se déroulant dans un seul établissement, de sorte que le degré de certitude des données probantes n’est pas aussi grand que celui des données issues d’ECR. Nombre de paramètres laissent entrevoir l’hétérogénéité qui marque les études, sans qu’il soit possible d’en déceler la cause apparente – qualité de l’étude, plan d’étude, taille de l’échantillon, définition des paramètres d’intérêt et expérience du chirurgien – qui expliquerait cette disparité. Dans la présente évaluation technologique, les données cliniques ne proviennent pas d’établissements canadiens; il faut donc savoir qu’elles peuvent être la source de biais (biais de publication, biais de sélection). L’étude méthodique de l’information économique est rigoureuse. Pour la plupart, les données qui font l’objet de l’évaluation économique et de l’analyse de l’incidence sur les services de santé proviennent de sources canadiennes. La chirurgie robotique et la chirurgie laparoscopique sont des techniques chirurgicales que l’on maîtrise après une certaine période d’apprentissage dans le cadre d’un programme de formation et de mentorat spécialisé; des coûts sont associés à un tel programme, mais ils sont difficiles à estimer et ne sont pas pris en compte ici. Au moment de la présente évaluation, l’Institut canadien d’information sur la santé n’avait pas encore collecté de données fiables sur la durée du séjour hospitalier du patient qui subit l’une ou l’autre des interventions chirurgicales robotisées dont il est question ici. Les coûts hospitaliers calculés d’après les données de l’Institut englobent habituellement le coût du matériel chirurgical jetable. Comme la catégorie de la chirurgie robotique n’a fait son apparition que récemment dans la base de données sur les congés des patients de l’Institut, le dénombrement et la détermination du coût des interventions robotisées demeurent inexacts, et l’on ne sait pas vraiment si le coût du matériel page | 4 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) robotique jetable est compris dans les coûts hospitaliers. Dans l’analyse de l’impact sur la population, le nombre de lits devient l’un des critères de détermination des établissements susceptibles d’adopter la technologie. Le volume de cas chirurgicaux aurait sans doute été mieux comme indicateur, mais nous ne disposions pas de cette information. Enfin, la chirurgie robotique peut être avantageuse sur certains plans difficiles à évaluer, qui ne sont pas pris en compte dans l’analyse économique, tels les aspects ergonomiques de la technique et les questions de fatigue et d’efficacité du chirurgien. Conclusion Les données probantes examinées dans le cadre de la présente évaluation technologique laissent entrevoir que la chirurgie robotique peut être avantageuse du point de vue de nombreux paramètres cliniques dans la prostatectomie, la néphrectomie partielle et l’hystérectomie, dans une mesure variable selon l’indication. Les faits probants quant à la chirurgie cardiaque robotisée sont rares, mais ils tendent à être favorables à la chirurgie robotique, notamment les données à propos de la durée du séjour hospitalier. En raison de la rareté des données probantes, la comparaison entre les trois techniques sous l’angle d’issues à long terme comme la survie ou le délai de reprise du travail s’avère non concluante. Il reste donc que l’adoption de la chirurgie robotique est une décision difficile, qu’il importe d’en soupeser les avantages et les désavantages avec le plus grand soin d’autant que les données probantes se font rares et que l’importance clinique des avantages de la technique demeure incertaine. Comparativement aux deux autres techniques, la chirurgie assistée par robot est coûteuse et elle nécessite un investissement de taille; les établissements qui adoptent cette pratique ont intérêt à en surveiller les coûts et les résultats afin d’en optimiser l’utilisation. Pour réduire les coûts, il serait avisé de répandre la technique, © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) d’allonger la période d’utilisation du robot chirurgical et de l’utiliser dans diverses interventions, particulièrement celles qui ont le meilleur potentiel sur le plan de l’état de santé du patient et des économies d’échelle pour l’établissement. Références 1. Intuitive Surgical. [Internet]. Sunnyvale (CA): Intuitive Surgical. Hospital locator: hospital results; 2009 [cité le 5 juillet 2011]. Accessible à : http://www.davincisurgery.com/surgeonlocator/hospitallist.html?selector=hospital&specialty=0&zip=En ter+zip+code&state=0&scountry=0&hcountry=6 103&submitButton=&pageIndex=2 2. Intuitive Surgical [Internet]. Sunnyvale (CA): Intuitive Surgical. The da Vinci© Surgical System; 2005 [cité le 5 juillet 2011]. Accessible à: http://www.intuitivesurgical.com/products/davin ci_surgicalsystem/index.aspx Comparaison entre la chirurgie robotique, la chirurgie ouverte et la chirurgie laparoscopique 3. Santé Canada. Da Vinci Surgical System Endoscopic instruments. 2008 [cité le 5 juillet 2011]. Dans: Liste des instruments médicaux homologués en vigueur (MDALL) [Internet]. Ottawa: Bureau des matériels médicaux, Direction des produits thérapeutiques, Santé Canada. Accessible à : http://www.hcsc.gc.ca/dhp-mps/md-im/licen/mdlic-fra.php. 4. Santé Canada. Da Vinci S Surgical System Control for endoscopic instruments. 2008 [cité le 5 juillet 2011]. Dans: Liste des instruments médicaux homologués en vigueur (MDALL) [Internet]. Ottawa: Bureau des matériels médicaux, Direction des produits thérapeutiques, Santé Canada. Accessible à : http://www.hcsc.gc.ca/dhp-mps/md-im/licen/mdlic-fra.php. 5. O'Brien T, Viney R, Doherty A, Thomas K. Why don't mercedes benz publish randomized trials? BJU Int. 2010 Feb;105(3):293-5. © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012 page | 5 Aperçus technologiques de l’ACMTS, juin 2012, 2(2) Notes de production : Les Aperçus technologiques de l’ACMTS sont émis par : L’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé (ACMTS) 600-865, avenue Carling Ottawa (Ontario) Canada K1S 5S8 Tél. : 613-226-2553 Télécopie : 613-226-5392 Site Web : www.acmts.ca Les Aperçus technologiques de l’ACMTS contiennent des articles fondés sur les rapports technologiques de l’ACMTS et sur d’autres rapports de l’ACMTS technologiques sur les technologies de la santé. Les renseignements présentés dans ces publications sont principalement destinés à faciliter la prise de décisions éclairées par les décideurs, les professionnels, les dirigeants et les responsables des politiques en matière des soins de santé et donc à améliorer la qualité des services de soins de santé. L’information contenue dans cette publication ne replace pas l’exercice du jugement clinique dans tout cas de soins à un patient particulier ou autre jugement professionnel dans tout processus de prise de décisions et elles ne remplacent pas les conseils d’un professionnel de la santé. L’ACMTS s’efforce de s’assurer de l’exactitude, de l’intégralité et de l’actualité de l’information contenue dans ce document au moment de sa publication. Toutefois, l’ACMTS ne peut offrir de garantie à cet effet. L’ACMTS n’est pas responsable de toute erreur, toute omission, tout préjudice, toute perte ou tout dommage découlant de ou en lien avec l’utilisation (malveillante ou non) de l’information, des énoncés ou des conclusions contenus dans cette publication ou dans toute documentation source. Les Aperçus technologiques de l’ACMTS et les renseignements y contenus sont préparés et destinés à être utilisés dans le cadre du système de soins de santé canadien. D’autres systèmes de soins de santé sont différents et les problèmes et les informations relatifs à un sujet faisant l’objet de cette publication peuvent varier dans d’autres secteurs de compétence et toute utilisation en dehors du Canada se fait au propre risque de l’utilisateur. Cet avis de non-responsabilité et toute question ou cas de toute nature résultant du contenu ou de l’utilisation (malveillante ou non) de cette publication seront régies par et interprétées selon les lois de la province de l’Ontario et les lois canadiennes applicables. Tout litige découlant des présentes modalités ou du site sera tranché exclusivement par une cour relevant de la compétente de la province de l’Ontario au Canada. L’ACMTS assume l’entière responsabilité de la forme finale et du contenu de cette publication, avec les restrictions mentionnées ci-dessus. Les énoncés et les conclusions exprimés dans ce document sont ceux de l’ACMTS et ne représentent pas forcément ceux de ses membres de comités consultatifs ou de ces examinateurs. Les énoncés, les conclusions et les opinions y exprimées ne représentent pas forcément ceux du Santé Canada ou de gouvernements provinciaux ou territoriaux. La production des Aperçus technologiques de l’ACMTS a été rendue possible grâce au soutien financier de Santé Canada et des gouvernements de l’Alberta, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador, des Territoires du Nord-Ouest, de la Nouvelle-Écosse, du Nunavut, de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Saskatchewan et du Yukon. © 2012 ACMTS. Vous pouvez reproduire ce document à des fins personnelles non commerciales uniquement, pourvu qu’il ne soit pas modifié et que l’ACMTS soit dûment mentionnée. Il vous est autrement interdit de copier, de reproduire, de modifier, de traduire, de télécharger, d’enregistrer électroniquement, de publier à nouveau ou de redistribuer tout contenu de ce document de quelque façon ou par quelque moyen que ce soit, sans avoir obtenu le consentement écrit exprès de l’ACMTS. Prière de contacter la vice-présidente des services généraux de l’ACMTS à [email protected] pour toute demande sur cet avis ou toute autre question juridique concernant les services de l’ACMTS. Citer comme suit : Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé. Aperçus technologiques de l’ACMTS, 2012; 2(2). ISSN: 1481-451X(en ligne) © Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé, 2012