
G.P. DS 10 24 Mars 2007
DĂ©tection des ondes gravitationnelles
Le théorie d'Einstein de la relativité générale prévoit l'existence de phénomÚnes ondulatoires
associés aux champ de gravitation : les ondes gravitationnelles. Depuis leur prédiction, en 1916 par
EINSTEIN, aucune expérience n'a permis de détecter directement ces ondes. Les effets attendus
sont en effet extrĂȘmement faibles : en pratique, il faut dĂ©celer une variation de longueur avec une
précision de l'ordre de 1021 ! Une telle précision semble aujourd'hui accessible à l'aide
d'interféromÚtres de MICHELSON de trÚs grandes dimensions (bras de plusieurs kilomÚtres). Les
projets LIGO aux Ătats-Unis et VIRGO en Europe devraient bientĂŽt fournir leurs premiĂšres
observations.
Conventions relatives au signal lumineux:
Une onde lumineuse monochromatique de pulsation
est caractérisée par un signal lumineux
, dont la représentation complexe en un point M donné est de la forme
sîM , tî=aexp jîîtâîîMîî
oĂč a est l'amplitude constante de l'onde et
sa phase au
point considĂ©rĂ©. L'Ă©clairement I associĂ© est reliĂ© au signal s par I = | s |ÂČ. On prendra c = 3.108 m.s-l
pour la vitesse de la lumiĂšre dans le vide.
I. InterféromÚtre de Michelson
A. Interférences entre deux ondes monochromatiques cohérentes
On Ă©tudie la superposition de deux ondes lumineuses monochromatiques, de mĂȘme pulsation
et de mĂȘme amplitude a. Au point M considĂ©rĂ©, l'onde 1 possĂšde une phase
et l'onde 2,
une phase
.
1. Exprimer le signal lumineux s(M , t) résultant de la superposition de ces deux ondes au point M, en
fonction de a,
, t ,
e t
.
2. Montrer que l'éclairement observé en M peut s'écrire sous la forme :
IîMî=2I0[1îcosîî2îMîâî1îMîî]
et exprimer I0 en fonction de a. Quel est le sens concret
de I0 ?
3. On pose
îșîîMî=î2îMîâî1îMî
. Démontrer la condition que doit vérifier
pour que soit observé en M un maximum d'éclairement ? A quelle condition sur
l'Ă©clairement est-il minimal en M ?
B. Source monochromatique
La figure 1 représente le dispositif interférentiel utilisant un interféromÚtre de MICHELSON :
la séparatrice, S, inclinée de 45° par rapport aux miroirs M1 et M2 est idéalisée : elle n'introduit
aucun déphasage supplémentaire. L'interféromÚtre est supposé réglé en « lame d'air ». Les « bras »
de l'interféromÚtre ont pour longueurs d1 = AB et d2 = AC . On note
=2(d2 - d1 ). Le bras 2 a
une longueur fixĂ©e, notĂ©e d2 = L . Le miroir M1 peut ĂȘtre translatĂ© (lors d'un « chariotage »). Le
LASER utilisé comme source émet un faisceau trÚs fin, parfaitement perpendiculaire à M1 de sorte
que les deux faisceaux qui émergent de l'interféromÚtre sont exactement superposés sur le détecteur.
Le LASER est tout d'abord supposé parfaitement monochromatique, de longueur d'onde dans le
vide
= 1,06 ”m .
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