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Étapes de la démarche 
 
   L’élève « non codé » en classe ordinaire. 
   Les premières observations se font en classe par le personnel enseignant qui est le premier 
intervenant auprès de l’élève. 
   Lorsque  le  personnel  enseignant  remarque  que  des  difficultés  persistent  malgré  ses 
interventions et les mesures d’appui, il peut soumettre la situation à sa direction. 
   De  plus  si  le  personnel  enseignant  est  d’avis  que  l’élève  présente  des  signes  d’une 
déficience motrice, organique, langagière, intellectuelle moyenne à profonde, des troubles 
sévères de développement ou une déficience physique grave, il doit en faire rapport à la 
direction. 
   La direction reçoit l’exposé du personnel enseignant et doit faire connaître sa décision (dans 
les dix jours) et poser les actions adaptées à la situation. 
   Ces actions peuvent comprendre la mise en place, dans les 15 jours, de l’équipe du plan 
d’intervention (ou d’un comité ad hoc dans le cas d’un élève pour lequel l’enseignante ou 
l’enseignant a signalé des signes de déficience). 
   La  direction  doit  inviter  les  parents  à  participer  à  l’équipe  du  plan  d’intervention  ou  au 
comité.  Toutefois,  l’absence  des parents  ne  peut retarder ou  empêcher  le  travail  de  se 
poursuivre. 
   L’équipe du plan d’intervention peut demander que soient faites des évaluations. 
   L’équipe du plan d’intervention ou le comité recommande à la direction, dans le meilleur 
intérêt  de  l’enfant,  des  moyens,  des  mesures  d’appui,  et,  si  conforme  aux  définitions 
ministérielles dans le cas d’élèves handicapés ou aux précisions de la convention collective 
du  personnel  enseignant  en  ce  qui  concerne  les  élèves  en  difficulté  d’adaptation  ou 
d’apprentissage, l’identification de l’élève par un code de difficulté. 
   Il revient à la direction de procéder ou non à la mise en application des recommandations 
dans les 15 jours. 
   Une  identification  par  un  code  de  difficulté  demeure  jusqu’à  ce  que  l’équipe  du  plan 
d’intervention  ait  eu  l’occasion  de  réviser  la  situation  d’un  élève.  Toutefois,  les  codes 
identifiant des élèves handicapés ou en trouble grave du comportement doivent être validés 
par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Dans la mesure où le ministère 
ne reconnaît pas un code conforme, il demande à ce qu’il soit retiré ou modifié. 
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Notes :  
 
Ces dispositions sont régies par des conventions collectives et des balises ministérielles; ce texte a pour seul but de 
résumer, à titre informatif, le processus. 
 
Pour plus de détails concernant les définitions des termes et des codes, se référer au document intitulé L’organisation 
des services éducatifs aux élèves à risque et aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage 
du gouvernement du Québec : 
http://www.mels.gouv.qc.ca/DGFJ/das/orientations/pdf/19-7065.pdf.