il y a compétition entre les espèces. Ce qui fait quʼune seule espèce gagne et lʼautre
perd la lutte et risque lʼextinction.
Lorsque ce sont les aires de distribution qui se chevauchent, les espèces ont tendance
à avoir des niches écologiques différentes. La compétition est donc réduite et les
espèces peuvent cohabiter dans le même milieu.
La prédation est un autre facteur qui limite la taille des populations. La prédation limite
la population de proies et la population de prédateurs. Lorsque la population de lièvres
augmente (herbivore), la population de lynx (prédateur) augmente à cause de
lʼabondance de nourriture. Lorsquʼil y a trop de prédateurs (lynx) cela fait diminuer la
population de lièvres qui à son tour fait diminuer la population de lynx. La nourriture
disponible pour le lièvre (plantes) aurait aussi un effet sur sa population.
7.2 Les relations symbiotiques
Les relations symbiotiques sont des interactions entre deux espèces qui sont très
étroites. On parle dʼhôte (organisme qui est le plus gros et plus indépendant) et de
symbiote (organisme qui dépend de lʼhôte pour vivre).
On distingue trois types de relations symbiotiques :
a) Parasitisme : un organisme (symbiote) se nourrit au dépend de lʼhôte. Le succès
dʼun parasite est dʼaffaiblir son hôte sans le tuer car si lʼhôte meurt, le parasite devra
trouver un autre hôte ou mourra aussi. Au niveau de la croissance démographique, cette
relation ressemble à celle entre un prédateur et sa proie.
Exemples de parasites : les champignons sont des parasites des plantes. Les bactéries
parasitent les plantes et les animaux. Les virus parasitent toute forme de vie.
b) Mutualisme : est une relation mutuellement bénéfique à deux organismes. La
croissance dʼune des populations entraîne la croissance de lʼautre.
Exemple : les abeilles pollinisent les fleurs en même temps quʼelles se nourrissent du
nectar et du pollen.
c) Commensalisme : est une forme de symbiose bénéfique pour lʼune des espèces
(symbiote) mais est sans effet pour lʼautre (hôte). Lʼhôte fournit un habitat au symbiote
sans que cela lʼaffecte. Il existe peu dʼexemples dans la nature de ce type de relation.