Chimiothérapie du cancer de la prostate : guide pour le patient
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Table des matières
Comment se définit un cancer métastatique de la
prostate réfractaire aux hormones ?........................ 01
Comment détecte-t-on une récurrence ?................. 02
Quelles sont les options ?.........................................02
Quels sont les nouveaux traitements
disponibles ?.............................................................. 04
Taxotere®dans le cancer de la prostate...................05
Jouir d’un mode de vie sain......................................07
Recherches actuelles et futures................................11
Terminologie du cancer de la prostate.....................12
Chimiothérapie du cancer de la prostate : guide pour le patient
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À ce stade de la
maladie, on ne connaît
aucun traitement
« classique » qui soit
efficace pour une
guérison, mais, ce
domaine de la
recherche faisant
beaucoup de progrès,
l’optimisme est
de mise.
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L’objectif principal de ce guide est d’expliquer le stade
du cancer de la prostate auquel vous vous trouvez.
Il aborde également des mesures générales vous
permettant d’apprendre des stratégies pour améliorer
votre propre bien-être à cette étape de votre vie.
Chimiothérapie du cancer de la
prostate : guide pour le patient
Le recours à l’hormonothérapie chez des patients
diagnostiqués pour un cancer de la prostate a permis
de retarder les récurrences du cancer et d’augmenter
la survie. Chez des patients atteints de cancer
métastatique de la prostate (cancer s’étant propagé à
d’autres parties de l’organisme), l’hormonothérapie,
bien qu’elle ne soit pas curative, permet généralement
une rémission de longue durée assortie d’une
excellente qualité de vie. Cependant, avec le temps, le
cancer de la prostate peut progresser malgré le
recours à l’hormonothérapie. Nous ne comprenons pas
pourquoi cela se produit, mais cela conduit à un stade
appelé cancer de la prostate hormono-résistant.
Les cellules cancéreuses de la prostate mutent et
commencent à croître de façon indépendante, malgré
l’absence d’hormones (la testostérone) pour les
stimuler. À ce stade de la maladie, on ne connaît
aucun traitement « classique » qui soit efficace pour
une guérison, mais, ce domaine de la recherche
faisant beaucoup de progrès, l’optimisme est de mise.
Au cours des dernières années, plusieurs nouvelles
options importantes de traitement ont vu le jour, avec
comme objectif la découverte de nouvelles façons
d’aborder le problème. Voici un bref aperçu de ces
nouveaux traitements, ce qu’ils se proposent
d’accomplir, et les options qui émergent.
Comment se définit un cancer
métastatique de la prostate
réfractaire aux hormones ?
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2Chimiothérapie du cancer de la prostate : guide pour le patient
Quelles sont les options ?
Comment détecte-t-on une récurrence ?
L’introduction d’une analyse sanguine fiable de l’antigène spécifique de la
prostate (asp) au début des années 1990 a fourni aux médecins un outil
extrêmement sensible permettant de suivre les patients suivant un traitement
du cancer de la prostate. L’antigène spécifique de la prostate est une
glycoprotéine produite exclusivement par la prostate, et sa concentration
sanguine permet de révéler des problèmes de la glande prostatique.
L’antigène spécifique de la prostate est produit par le tissu prostatique aussi
bien normal que cancéreux, quel que soit l’endroit de l'organisme où il se
trouve. D'une certaine façon, l'analyse de l'ASP est à la fois un avantage et
un inconvénient. C’est un avantage dans les cas où la concentration d’ASP
augmente après traitement : nous disposons maintenant d’un indicateur très
précoce signalant qu’une récurrence de la maladie est peut-être en train de
développer chez le patient. Ceci peut s’avérer extrêmement bénéfique dans
certains cas, en permettant d’amorcer très tôt un traitement adjuvant, comme
une radiothérapie (ex., après une prostatectomie radicale) ou une
hormonothérapie (ex., après une radiothérapie). Cependant, cela peut
constituer un inconvénient dans d’autres cas, lorsqu’on ne sait pas très bien
quel type de traitement, s’il en est, il convient d’utiliser. Et, de fait, suivre
l’ASP peut devenir une source d’anxiété considérable pour de nombreux
patients qui s’interrogent sur les prochaines étapes à suivre.
Chez les hommes présentant des métastases et pour qui la résistance aux
hormones s’est produite, le premier objectif d’un médecin est d’assurer la
meilleure qualité de vie possible. Les décisions sur les choix de traitement
sont prises après avoir pris en compte plusieurs facteurs, comme, par
exemple, l’état général de santé (Existe-t-il d’autres problèmes médicaux ?),
les symptômes (tels que des douleurs osseuses), et les régions de
l’organisme où le cancer a migré.
L’hormono-résistance peut se révéler simplement par une hausse de l’ASP
pendant une hormonothérapie tout à fait appropriée. À l’autre bout du
spectre, des patients peuvent ressentir des douleurs causées par des
métastases osseuses. À l’évidence, le traitement peut être très différent
d’une personne à l’autre.
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Hormonothérapie
Si le patient prend encore des antiandrogènes, il y a
un risque que les cellules cancéreuses mutent et
soient stimulées par des médicaments
antiandrogènes, comme Casodex®ou Euflex®. Ainsi,
la première tâche du médecin pourrait être
d’interrompre le médicament ou de le changer.
De 15 % à 30 % des hommes en tireront un
avantage temporaire en voyant chuter leur
concentration d’ASP en cessant de prendre ces
antiandrogènes. Lorsque cela se produit, c'est ce
qu'on appelle le « syndrome de retrait des
antiandrogènes ». On ne sait toujours pas très bien
si, à ce moment-là, il est utile de passer à un nouvel
antiandrogène. En général, il n’est pas nécessaire
de commencer un autre traitement tant que la
concentration d’ASP n’augmente pas. Néanmoins, il
peut s’avérer important de poursuivre le traitement à
la gonadolibérine (ou hormone de libération des
gonadotrophines – GnRH) (par exemple, Zoladex®,
Lupron®, Suprefact®Depot ou Eligard®) afin de
garder le contrôle sur la partie du cancer de la
prostate répondant encore aux hormones.
Soulagement de la douleur
Chez les patients qui souffrent, leur soulagement est
la priorité absolue. Des médicaments, depuis les
plus courants comme l’acétaminophène, aux anti-
inflammatoires et jusqu’aux narcotiques puissants,
sont utilisés en fonction de l’intensité de la douleur.
La radiothérapie détruit les cellules métastatiques
dans les endroits douloureux (par exemple, la
colonne vertébrale, la hanche, le dos). Cela ne
modifie pas l’évolution de la maladie, mais cela
peut apporter un soulagement rapide et
donc la fortification de l'os, réduisant ainsi
le risque de fracture dans cette région.
Chez les hommes
présentant des
métastases et pour
qui la résistance
aux hormones
s'est produite, le
premier objectif
d'un médecin est
d'assurer la
meilleure qualité de
vie possible.
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