Juillet-Août 2015 N°9 Editorial Sommaire Les derniers chiffres laissent peu de place aux doutes, l’économie cubaine vit une de ses meilleures périodes depuis des décennies. Selon le Ministère cubain Editorial ……………… 1 des Finances (MEP), le PIB cubain a connu une croissance légèrement supérieure à 4% au premier semestre 2015. Les secteurs porteurs étant le sucre, la manufacture, la construction et la distribution. Macro-économie/ réformes …………. 2 Analyse sectorielle Tourisme …………… 3 Tourisme (graphs) … 4 Relations internationales Cuba-Belgique ……… 5 Cuba-Venezuela ….. 6 Cuba –UE ………….. 7 Cuba– France ……. 8 Cuba-Italie ……….. 8 Cuba-Royaume-Uni … 9 Caterpillar ? …….. De meilleures conditions dans la balance de paiements ont permis une relance des importations cubaines après le freinage de 2014. Ainsi nous estimons que dans le courant 2015, les importations croitront de 12%. La croissance du tourisme a été spectaculaire, les acteurs économiques cubains et étrangers implantés à Cuba ont formulé leurs projets d’expansion, investissements et ventes. Au cours du mois d’avril 2015, les chiffres officiels annoncent une croissance du nombre de visiteurs de 14.4% comparé à la même période en 2014. En se basant sur cette tendance, nous estimons un nombre de 3.3 millions de touristes pour 2015, 10% de plus que pour l’année 2014. Prévoyant ce climat propice depuis le début 2014 (moment de prise de décision et de budgétisation du Plan d’Action 2015), Brussels Invest & Export a organisé un stand collectif bruxellois/belge à la Foire Internationale de La Havane FIHAV 2015 qui agglutinera plus de 330 m2 d’entreprises belges. Cette action, présidée par Mme Cécille Jodogne, Secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, révélera aux autorités cubaines la plus importante présence belge à la FIHAV depuis l’existence de celle-ci. La Foire Internationale de La Havane (FIHAV) est la plus grande foire commerciale annuelle, multisectorielle, ayant lieu à Cuba. Cette année, elle se tiendra du 2 au 7 novembre 2015. Inauguré en 1989, le site de la foire ExpoCuba, regroupe 25 pavillons séparés, localisés en périphérie de La Havane. http://www.feriahavana.com 9 Etudes en préparation …………………………. 10 Prochains événements ………………………… 10 Pavillon belge à la Foire de La Havane FIHAV 2003 La Belgique a eu son propre pavillon à la FIHAV en 2002, 2003, 2004 et 2008. La FIHAV est la meilleure occasion de maintenir et augmenter nos sociétés partenaires de Cuba, surtout dans le contexte de l’évolution des relations entre Cuba et les Etats-Unis d’Amérique qui viennent de rouvrir leurs ambassades respectives, et l’augmentation de la concurrence d’autres partenaires économiques. Je vous souhaite une bonne lecture, Jean-Serge R. Dias de Sousa Attaché Economique et Commercial 1 [email protected] Macro-économie/ réformes. Chronologie des réformes, moments clés. 2008-2010 : cette période fut marquée par des efforts pour arriver à un consensus Cela fait déjà 8 ans, que Raul Castro a assumé la Présidence du pays et a commencé à promouvoir une ligne de réformes connues comme « l’actualisation du modèle économique et social cubain ». Nous exposons à continuation une chronologie de ces réformes en les divisant en 4 moments clés. national afin d’accepter l’idée de la nécessité de changements dans la politique économique et sociale du pays. Une critique brutale du modèle économique cubain et de l’inefficacité de celui-ci est effectuée et le fait d’utiliser l’embargo américain comme bouc émissaire aux problèmes du pays est abandonné. Le programme social de Fidel Castro, connu comme « la bataille des idées », est démantelé. Celui-ci avait créé des mécanismes parallèles aux structures ministérielles, provocant des dépenses sociales excessives, supportées par les revenus vénézuéliens. Un contrôle externe et un réajustement des dépenses fiscales commencèrent, afin d’assainir la balance macroéconomique. On découvre le début de certaines réformes structurelles comme l’expansion du travail indépendant (cuentapropismo) et la distribution de terres aux coopératives et agriculteurs privés. L’interdiction de l’accès aux hôtels et à la téléphonie mobile pour les Cubains est levée. 2010-2012 : lancement d’un débat public sur le programme de transformations connu sous le nom de « Lignes Directives Economiques et Sociales du Parti et de la Révolution » (Lineamientos). Adoption des Lineamientos lors du 6ème Congrès du Parti et par l’Assemblée Nationale. Création d’une « Commission d’Implémentation de Développement des Lineamientos » qui devient la tête pensante et la main des réformes. Adoption d’une nouvelle forme de « socialisme durable et prospère » et d’un concept de besoin de développement et de croissance économique, suivie d’une responsabilité accrue dans les dépenses sociales et la dette extérieure. 2012-2014 : annonce d’une série de mesures qui auront un impact structurel important comme: l’approbation d’une nouvelle loi sur les FDI (qui coïncide avec l’annonce officielle du déploiement de la Zone Spéciale de Développement du Mariel, ZEDM et de son cadre légal et fiscal préférentiel), élimination de la double monnaie et du double taux de change à moyen-terme, transformation de l’entreprise socialiste en une entreprise à gestion rentable (jusqu’à présent sans doute la plus difficile et complexe transformation de toutes), l’expansion de coopératives de services divers, restaurants, cafétérias, PMEs manufacturières. Intensité jamais vue de mesures anticorruption, élimination de la « carte blanche » (permis de voyage cubain), l’achat et vente d’automobiles et de biens immobiliers privés est autorisé. Du 17D à aujourd’hui : Annonce de l’accord entre les Gouvernements américains et cubains sur le rétablissement complet des relations diplomatiques (effectif à partir du 1er juillet 2015, ouverture des Ambassades cubaines et américaines le 20 juillet 2015), participation de Cuba au Sommet des Amériques. Début de la préparation du prochain Congrès du Parti communiste de Cuba en 2016 et annonces de probables changements dans la Constitution cubaine. 2 [email protected] Les faits sont clairs, Cuba a changé. Hélas, la lenteur et segmentation des transformations ont empêché, après huit années, une croissance plus rapide et une augmentation salariale chez la plupart des employés d’entreprises et institutions d’Etat. Avec le rétablissement des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et Cuba et l’ouverture des Ambassades, un nouveau scénario international plus favorable à l’insertion de Cuba sur les marchés internationaux voit le jour cette année. En 2016, avec le 7ème Congrès du Parti, il existe la possibilité de former un consensus afin de renforcer et consolider les réformes. In fine, en 2018 un changement générationnel au sein du Gouvernement cubain aura lieu (fin du 2ème mandat de Raul Castro). Dans ce scénario futur, un autre indicateur clé à considérer également est l’insertion de Cuba dans les IFI, spécialement le Fond Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale (WB) et la Banque Interaméricaine de Développement (IADB) - une étude sur ce thème a été effectuée par ce poste et est disponible sur demande par simple email ([email protected] ) - Ce scénario enverrait un signal de plus de confiance aux marchés internationaux et favoriserait l’arrivée d’investisseurs et entreprises ayant une plus grande présence globale dans les chaines de valeurs. Pour les acteurs économiques et politiques cubains, ceci ouvrirait l’accès au support technique, au Conseil (consulting) et apporterait des fonds pour les projets d’infrastructures et formation. Analyse sectorielle. Tourisme, croissance spectaculaire. Jusqu’à la fin avril 2015, les statistiques officielles du nombre de visiteurs à Cuba, montrent une croissance de 14.4% par rapport à la même période en 2014. Certains marchés émetteurs comme l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, le Chili, la Suisse et la Chine, ont crû plus de 20%. Suite aux annonces de normalisation des relations USACUBA du 17 décembre 2014, l’intérêt de visiter Cuba a imprégné le globe. Voir Cuba « avant l’arrivée de Mc Donald » est (à jamais) la meilleure publicité pour booster le marché cubain du tourisme. 3 Cela dit, lorsque nous analysons en détail la tendance d’arrivée de touristes à Cuba, nous nous rendons compte que la bonne période commence bien avant le 17 décembre. A partir de mai 2014, la croissance dépassa les 10%. Entre le mois d’octobre 2014 et janvier 2015, la croissance avoisina 15%. Aujourd’hui elle est de 9%. Nous basant sur cette tendance, la prévision pour toute l’année 2015 est de 3.3 millions de touristes, 10% de plus qu’en 2014. En ce qui concerne le tourisme américain, celui-ci augmenta de plus de 29% au cours du premier trimestre 2015, dû bien évidement aux relâches de voyages à Cuba de la part de l’administration Obama, même si officiellement le tourisme américain reste prohibé par l’embargo. Par rapport au tourisme provenant du Canada (1er émetteur avec 1 million de visiteurs/an) et d’autres régions, les Américains semblent préférer les villes et les logements chez l’habitant (casas particulares). En 2014, 21.2% des visiteurs américains préférèrent loger chez l’habitant plutôt qu’à l’hôtel. Aujourd’hui, le secteur privé cubain, avec ses 18.000 chambres, est la deuxième plus grande « chaine hôtelière » après le groupe d’état Gaviota qui compte en compte 22.000. Ce secteur garde également une dynamique significative, surtout dans la capitale (ou se concentre plus de la moitié des logements privés) et offre, grâce à ses caractéristiques propres, le meilleur potentiel à court terme pour absorber la demande. [email protected] Tourisme, suite (graphiques) Arrivée de touristes période janvier-mars depuis 2012 Llegada de visitantes Enero - Junio en los últimos cinco años 1 626 469 995 670 947 965 952 885 1 136 948 1 596 883 Viisiteurs Unidad (milliers) 200000 11650 1 600 000 1 000 1 550 000 1 537 466 1800 500 000 1 450 000 600 1 400 000 1 389 932 1 376 193 1400 350 000 1 300 000 200 1 250 000 1 200 000 2009 2012 2010 2013 2011 2014 2012 2013 2015 Años 4 [email protected] Relations internationales Cuba-Belgique, croissance de 300% en 6 ans. L'échange commercial belgo-cubain s'est élevé en 2014 à 93 millions d'euros. La Belgique exporte à Cuba des produits divers provenant des secteurs alimentaires (frites et légumes surgelés, huile, viandes, charcuterie, MDM, lait en poudre,...), métallurgiques, chimiques, pharmaceutiques ainsi que des appareils et machines industrielles. La balance commerciale est positive pour la Belgique, les - très diverses - exportations belges à Cuba connaissent une croissance 300% en 6 ans. Quant aux exportations cubaines vers la Belgique, elles se composent de kérosène (combustible pour avions) et de produits agricoles, principalement des cigares, la société cubaine CUBACIGARS SA, distributrice des fameux cigares cubains pour le Benelux, a son siège en Belgique. Un investissement à l’origine belge d'importance se trouve dans l'île également, c’est celui du groupe AB-INBEV produisant à Holguín (Province orientale de Cuba), la bière Cristal, Bucanero, Mayabe et Cacique, soit 85% du marché brassicole de l'île. A noter également la présence depuis plus de trente ans de la société belge BDC International qui participe activement aux projets de développement industriels locaux. L'entreprise se concentre sur les secteurs du transport (distribution de Peugeot, Michelin, Renault Trucks, Volvo…), du BTP (Câbleries d'Eupen, AGC…), des biotechnologies et des services à la construction. Celle-ci fit d’ailleurs partie du groupe restreint d’investisseurs de la Zone Spéciale de Développement du Mariel, ZEDM avec 2 des 5 projets approuvés par les autorités cubaines. Zone Logistique Terminal de conteneurs 5 [email protected] Cuba-Venezuela, la dépendance cubaine diminue. La crise vénézuélienne représente en permanence une variable à haut risque pour le développement de l’économie cubaine. Afin d’avoir une idée de l’échange entre les deux pays, le tableau sur la page 7, résume les chiffres officiels tirés de la dernière édition de l’Office National de Statistiques cubain (ONEI) ainsi que de l’information provenant de diverses sources compilée par cubastandard (www.cubastandard.com). En termes généraux, l’échange entre les deux pays est caractérisé par un déficit de la balance commerciale de biens cubains, compensé par les services de celui-ci (principalement les services médicaux), laissant envers Cuba une balance favorable, qui se situe entre 3.5 et 4.5 billions de dollars. Il est néanmoins difficile de calculer quelle part de ce surplus est utilisée pour payer des importations, la dette extérieure et/ou accumuler des réserves internationales. Les chiffres officiels 2013 dévoilent une réduction de l’import-export de biens avec le Venezuela, mesurés à prix courant, que nous pensons devrait se répéter en 2014 principalement à cause de la chute des prix du pétrole. Quant aux services médicaux cubains, qui ont un coût indexé en fonction des prix du baril, ont probablement diminué en 2014 en conséquence. En résumé, le total de l’échange en 2014 devrait tourner autour des 12 billions de dollars, 22% de moins qu’en 2012. Malgré ces chiffres, il existe encore et toujours, une grande corrélation entre les économies de Cuba et du Vénézuela. Cuba reçoit environ 50.000 barils de pétrole vénézuélien par jour, indispensables à la production d’électricité cubaine. De plus, grâce à des conditions de prix et des facilités de paiement favorables à Cuba, nous calculons que l’ile caribéenne économise environ 1.2 billion de dollars (par rapport aux prix du pétrole sur le marché international). En marge de ces 50.000 barils, Cuba en reçoit 100.000 de plus destinés à la raffinerie de Cienfuegos, une J/V entre Cuba et le Vénézuela. Cette entreprise produit des dérivés destinés à l’exportation, vers la Belgique notamment, qui a acheté en 2014 46.528 tonnes de naphte, totalisant une facture de presque 31 millions d’euros (exactement 30 millions 778 milles). A noter une diminution importante de ces importations belges en provenance de Cuba : en effet la Belgique a importé en 2013, 132.000 tonnes pour un montant de plus de 98 millions d’euros (98 millions 370 milles). Si les relations cubaines avec le Vénézuela devraient changer drastiquement, ces revenus – qui représentent 50% des exportations cubaines de biens - se verraient certainement ébranlés. Ces chiffres sont clairs. Forcé par l’économie vénézuélienne, et à suite à la chute des prix du pétrole, l’économie cubaine a diminué sa dépendance sur le Venezuela. Nous calculons une diminution de l’échange de l’ordre de 5% du PIB (calculé à prix constant), passant ainsi de 20.4% à 15.4%. D’autre part, les services médicaux cubains au Vénézuela, sont un soutien à la politique de l’administration de Nicolas Maduro envers la classe moyenne de son pays Le nouveau scénario international qui s’ouvre à Cuba depuis le 17 décembre 2014, compense certainement cette diminution des relations commerciales avec le Vénézuela, sans provoquer un effondrement de l’économie de l’ile. L’importance de la crise économique vénézuélienne, comment celle-ci influencera les relations entre les deux pays et la réactivité de l’économie cubaine aux nouvelles opportunités qui se présentent sur le marché international, sont des facteurs à prendre en compte à l’heure de se fixer une projection de l’économie cubaine à court-moyen terme. 6 [email protected] Cuba-Venezuela, suite (terme de l’échange ) Cuba-Union Européenne, négociations. Afin d’arriver à la signature d’un « accord de dialogue politique et de coopération » entre l’Union Européenne et Cuba, deux sessions de négociations se sont déroulées au premier semestre 2015. Elles constituent les 3ème et 4ème sessions après celles de 2014. La première session, qui a eu lieu à La Havane du 3 au 6 mars, a permis de d’aborder les thématiques de coopération, en matière éducative notamment. La seconde a pris place à Bruxelles le 15 et 16 juin, où les chapitres de la coopération et du commerce ont été abordés. La 5ème réunion de négociation aura lieu à La Havane les 9 et 10 septembre prochain. D’autre part, 28 pays de l’Union Européenne et 33 pays latino- américains se sont réunis à Bruxelles, les 10 et 11 juin, au Sommet UE-CELAC. Ce forum est le principal espace de dialogue et de coopération entre les deux régions. La déclaration finale de ce Sommet s’est félicitée, entre autres, du début des négociations entre l’UE et Cuba et a annoncé la création d’un fond fiduciaire pour accompagner le processus de paix en Colombie et le développement d’un projet de fibre optique entre le Portugal et le Brésil. La tenue d’une rencontre des Ministres des Affaires étrangères de la région entre chaque sommet a aussi été actée afin d’assurer le suivi des projets bi-régionaux. 7 ha- Cuba-France, opération de charme dirigée par le Président Hollande. « Nous devons passer des mots aux actes », a annoncé Hollande à La Havane, au forum Franco-cubain à l’hôtel Mercure Sevilla, hôtel exploité par la chaine française hôtelière ACCOR. « Nous sommes prêts à vous accompagner tout en respectant votre identité, votre modèle, votre indépendance», a-t-il annoncé aux officiels cubains présents à l’évènement. « Pour nous, ce sont des principes essentiels ». Il a également demandé à Cuba d’offrir plus d’espace aux investisseurs étrangers, « particulièrement aux entreprises (françaises) afin que celles-ci puissent gérer leurs ressources avec plus de liberté ». Entre autres, Cuba continue d’obliger l’investisseur à engager son personnel local à travers une agence intérim gouvernementale qui (à exception de la Zone du Mariel) touche 95% du salaire versé par l’investisseur et concède 5% au travailleur (calcul USD-CUP au taux de change actuel). Pas de mention d’augmentation de la couverture COFACE, agence française de couverture et crédit à l’export (homologue de notre DUCROIRE-DELCREDERE) n’a été faite. La ligne de crédit actuelle expire en novembre 2015 et couvre les importations cubaines à hauteur de 90 millions d’euros (125M USD) / an. A noter en présence du Président Hollande et de 30 entrepreneurs français, la signature d’un accord entre la société basée à Marseille, CMA-CGM et la Zone du Mariel (ZEDM) pour la mise en place d’une plateforme logistique dans le port du Mariel. Doublant sa présence à Cuba en passant de 2 à 4 hôtels, Accor a signé un accord pour l’exploitation d’un hôtel de plage à Cayo Coco et un hôtel à La Havane. Le Pullman Cayo Coco aura 518 chambres et appartient à la société d’Etat cubaine Gran Caribe, son inauguration est prévue pour novembre. Selon un communiqué de presse de la société ACCOR, le Pullman Cayo Coco sera le premier hôtel à Cuba à offrir le WI-FI dans toutes ses chambres. Accor va également gérer le Sofitel Prado de 218 chambres, hotel de luxe en construction situé dans une zone à haut potentiel, le coin du Malecon (digue-promenade havanaise) et du Prado. Cet hôtel sera détenu par la société cubaine Gaviota. Cuba-Italie: Ouverture de nouvelles lignes de crédit. Les machines industrielles représentent 35% des exportations italiennes à Cuba. L’Italie exporte 230 millions d’euros (252 millions d’USD) à Cuba et espère doubler ce chiffre pour 2019. Dans la foulée du rush commercial européen vers Cuba, l’agence italienne de couverture à l’export et aux investissements étrangers SACE a boosté le dossier cubain de 10 millions d’euros (10.9 Millions d’USD) à 100 millions (108.7 millions d’USD). SACE a affirmé être en train de travailler avec la Banque Centrale de Cuba (Banco Central) et d’autre entité bancaires nationales, afin d’évaluer de nouveaux « projets » dans les secteurs de l’énergie, la métallurgie, l’Ingénierie mécanique et l’équipement électro -médical. « Ces secteurs sont fondamentaux pour le processus de développement industriel et économique de l’ile, secteurs où les productions italiennes ont beaucoup à offrir, se bénéficiant notamment de la nouvelle loi de l’investissement étranger qui réduit certaines barrières concernant l’importation de machines industrielles » a affirmé l’agence. 8 [email protected] Cuba-Royaume-Uni, plus de 500 millions de dollars d’investissement britanniques à Cuba. Durant la mission économique et le forum Royaume-Uni - Cuba en avril dernier, les sociétés britanniques ont signés des accords et contrats pour plus de 500 millions de dollars. Ces accords qui sont le fruit de négociations qui ont durés des années, incluent la construction d’un projet immobilier lié à un terrain de golf, des investissements dans l’agriculture et un projet dans le secteur énergie. « Cette mission marque un avant et un après dans les relations commerciales entre le Royaume Uni et Cuba et montre l’intérêt mutuel existant entre les deux pays à investir et attirer des investissements dans le cadre de la nouvelle loi cubaine pour les investissements étrangers et la nouvelle approche commerciale existante à Cuba » a déclaré Lord Hutton of Furness, chef de la délégation britannique et CEO du Caribbean Council’s Cuba Initiative. « Avec les politiques de changement dans l’île et les récentes annonces américaines améliorant l’accès de Cuba aux finances internationales, il est clair pour les sociétés britanniques que c’est le moment de venir à Cuba et d’analyser les nouvelles opportunités naissantes ». Les accords ont été passés dans trois secteurs; Golf, énergie à partir de la biomasse (sucre) et café: 1. London & Regional Properties Ltd. A signé un accord avec le holding d’Etat Palmares pour développer un projet immobilier de 350 millions d’USD, le Carbonera real estate project, proche de la plage de Varadero. 2. Havana Energy, une filiale du groupe Esencia, s’est compromis à investir 150 millions d’USD dans un pro jet de production d’énergie à partir de la biomasse de la canne à sucre. Ce projet est lié au secteur su crier cubain. 3. Enfin, Cuba Mountain Coffee Co. Ltd., une société créée par l’ex Secrétaire du Trésor britannique et Mi nistre du Commerce Extérieur, Phillip Oppenheim, a signé un accord pour un investissement de 4 mil lions d’USD avec une ferme privée cubaine, dans l’Est de Cuba en échange d’une production de café de haute qualité. Caterpillar, bientôt implanté à Cuba ? Un cadre supérieur américain, lors de la mission économique d’avril passé à Cuba, a affirmé que l’équipementier Caterpillar Inc. se préparerait pour (ré)entrer dans le marché cubain le plus vite possible et que d’autres multinationales US devraient faire de même. En effet, en avril passé, le géant basé en Illinois, a envoyé, pour une période d’une semaine de contacts, une délégation de 8 personnes à Cuba. Caterpillar mise sur une croissance de la construction principalement dans la construction de routes et autres infrastructures, l’expansion des mines de nickel et la création de nouveaux projets énergétiques. 9 [email protected] Etudes du poste en préparation Politique cubaine à moyen-long terme (2015 – 2030) développe ment de la bande passante Internet. Publication fin août. Logo de l’entreprise ETECSA, monopole d’Etat du secteur des communications Prochains évenements Du 26 au 30 Août 2015 Mission économique de la Chambre de Commerce CBL-ACP à Cuba. Sources: http://www.cubastandard.com AFP ONEI http://www.martinoticias.com http://www.elfinanciero.com.mx http://tempsreel.nouvelobs.com Agence belge pour le Commerce Extérieur ACE Lettre de La Havane n.5 https://www.linkedin.com/pub/ bill-lane/7/28/b6bCompanies Editeur: Service Economique et Commercial Brussels Invest & Export / La Havane Cuba. Contacts: Embajada de Belgica Calle 8 #309, entre 3ra y 5ta ave. Miramar La Habana CUBA Tel. : ** 53 7 204 46 87/88 [email protected] Responsable de la publication: Jean-Serge R. Dias de Sousa [email protected] Date de parution: Juillet-Aout 2015 10 Du 2 au 7 novembre 2015 Foire Internationale de La Havane FIHAV 2015 (le plus grand évènement économique et commercial cubain à l‘international), participation officielle belge, plus de 300m2 d’entreprises, inauguration du pavillon par la Secrétaire d’Etat, Cécile Jodogne. http://www.feriahabana.com Du 13 au 18 mars 2016 Foire internationale du secteur ICT, Informatica Habana 2016. http://www.informaticahabana.cu Avril 2016 Mission économique Brussels Invest & Export/Flanders Investment & Trade Mission économique multisectorielle à Cuba. Novembre 2016 Pavillon wallon (action AWEX) à la Foire Internationale de La Havane, FIHAV 2016. © 2014– Brussels Invest & Export Clause de non-responsabilité : Brussels Invest & Export ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication dans un but autre qui est simplement d’informer Les coordonnées (nom des institutions et entreprises, adresses, téléphones, emails,...) indiquées ainsi que les informations et données contenues dans ce document ont été vérifiées avec attention. Toutefois, Brussels Invest & Export ne saurait en aucun cas être tenu pour responsable d’éventuels changements.