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Culture générale - Partie 2 : Droit, Histoire et Géographie T
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Fiche 42
Les grandes découvertes
Les grandes découvertes ont un précédent célèbre. Marco Polo voyage en Chine pendant vingt ans, de 1271
à 1291, et rapporte un témoignage de ce qu’il a vu, Le Livre des merveilles ou Le Devisement du monde.
Une ouverture du monde
En 1487, le Portugais Bartholomé Diaz atteint le cap de Bonne-Espérance. Au service des souverains espa-
gnols, l’Italien Christophe Colomb, tentant d’atteindre l’Asie par l’ouest en 1492, croit à tort y être parvenu :
il vient en fait de découvrir des îles d’Amérique centrale, Cuba et Haïti. En 1497, Vasco de Gama contourne
les côtes de l’Afrique et parvient à Calicut aux Indes l’année suivante. En 1500, la otte d’Alvarez Cabral, en
route vers les Indes, emprunte une voie trop à l’ouest et aborde les côtes du Brésil.
En 1519, le Portugais Magellan quitte Séville avec cinq voiliers et 234 hommes. Il explore les côtes sud de
l’Amérique puis découvre le détroit qui porte son nom. Il entre alors dans un océan qu’il appelle Pacique.
Après sa mort, en 1521, la otte poursuit son voyage et réalise le premier tour du monde, preuve que la
Terre est ronde.
D’autres marins cherchent un passage plus rapide vers les Indes par le nord de l’Amérique. Le Français
Jacques Cartier découvre le Canada en 1535.
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Les progrès de la navigation
Les voyages de découverte sont progressivement rendus possibles par les progrès techniques réalisés à par-
tir du XIIIe siècle. La boussole, invention chinoise transmise par les Arabes, permet de s’orienter. Des cartes
nautiques, appelées portulans, permettent de s’éloigner des côtes.
Mais surtout, des navigateurs portugais mettent au point un nouveau bateau : la caravelle. Petite, mais stable
et rapide grâce à une grande surface de voile, la caravelle est aussi facile à diriger grâce à la généralisation
du gouvernail d’étambot.
Les objectifs des voyages : entre rêve et réalités
La recherche d’or, en quantité insufsante en Occident, des esclaves, dont la vente nancerait d’autres voyages,
d’épices (des Indes), de soieries et autres produits précieux, sans avoir à passer par les intermédiaires arabes,
motivent ces voyages.
Certains espèrent aussi trouver un royaume chrétien légendaire, celui du prêtre Jean, qu’ils situent en Afrique,
an d’obtenir une aide pour chasser les musulmans de Méditerranée et libérer Jérusalem.
Dès les premières découvertes, les Espagnols et les Portugais demandent au Pape de partager les terres à
découvrir et à christianiser. Le traité de Tordesillas xe les limites des futurs empires en 1494 et explique
qu’aujourd’hui les Brésiliens parlent portugais alors que le reste de l’Amérique centrale et du Sud parle espagnol.
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