Nous mettons tout en œuvre pour la sécurité du sang

Prêts. Toujours, partout.
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Nous mettons tout en
œuvre pour la
sécurité du sang
La sécurité du sang :
une garantie grâce aux analyses et à la
sélection des donneurs
Le Service du Sang de la Croix-Rouge est responsable de la sécurité des transfu-
sions sanguines en Belgique. Nous respectons les consignes de sécurité les plus
strictes lors des collectes et du traitement du sang.
Dans l’optique de garantir la sécurité du sang, nous disposons de deux instru-
ments cruciaux : l’analyse des prélèvements et la sélection des donneurs.
Analyse des prélèvements
La Croix-Rouge analyse tous les prélèvements afin d’effectuer un dépistage du
VIH (virus du SIDA), des hépatites B et C et de la syphilis. Le sang contaminé
est immédiatement détruit.
Le risque qu’une contamination ne soit pas détectée lors de ces analyses sévères
en laboratoire est donc infime mais demeure réel en raison de la période de la-
tence sérologique, c’est-à-dire le laps de temps qui s’écoule entre la contamina-
tion et le moment où cette dernière peut être dépistée. Cependant, la sélection
scrupuleuse des donneurs permet de réduire le risque de poches contaminées
au strict minimum.
Sélection des donneurs de sang
La sécurité du sang est largement tributaire de la sélection des donneurs. Nous
ne retenons donc que les donneurs qui, selon les statistiques scientifiques, pré-
sentent un risque minimal de transmettre une infection. En outre, la sélection
scrupuleuse des donneurs doit permettre d’éviter que des personnes fragiles ne
connaissent des problèmes de santé lors du don de sang.
Sélection des donneurs:
la sécurité du sang commence bien
avant le don
Grâce à la sélection scrupuleuse des donneurs, nous protégeons à la fois la
santé du patient qui reçoit la transfusion et celle du donneur. Le sang contaminé
ne peut en aucun cas alimenter les stocks de sang. Les donneurs affaiblis ou ma-
lades ne peuvent pas donner du sang en raison du risque que représente le don
pour leur santé. La sélection des donneurs permet de garantir la sécurité du
sang, et ce bien avant le don.
Protection de la santé du donneur
Un don de sang de bonne qualité doit contenir au moins 40 grammes
d’hémoglobine. Pour atteindre ce seuil, on prélève au minimum 400 ml de sang.
En fonction de leur âge, de leur taille ou de leur poids, certaines personnes ne
sont pas habilitées à donner 400 ml de sang. Elles ne seront donc pas retenues
comme donneurs. Le médecin présent lors de la collecte de sang se montre at-
tentif à ce sujet.
Les femmes enceintes ou qui viennent d’accoucher ne peuvent pas donner de
sang. Le don de sang pourrait en effet les affaiblir. Le don de sang est aussi
déconseillé aux personnes malades ou qui viennent de subir une intervention
chirurgicale. La sécurité prime !
Protection du patient : le sang contaminé ne peut
en aucun cas alimenter les stocks
Chacun a droit à un sang de qualité. Les patients en attente d’une transfusion
s’attendent à recevoir un sang d’une qualité irréprochable. Les personnes qui,
selon les statistiques scientifiques, ont un comportement à risque, sont donc
invitées à s’abstenir de donner du sang.
Les critères de sélection des donneurs reposent toujours sur des
données épidémiologiques et scientifiques et sur des études me-
nées sur l’impact de la sélection des donneurs sur la sécurité du
sang. Ces données sont à la base des accords internationaux que
la Croix-Rouge est tenue de respecter.
Lors de la sélection du donneur, nous tenons compte de divers critères.
L’état de santé du donneur est évidemment capital. Le don de sang est in-
terdit aux personnes atteintes de certaines maladies (comme le SIDA, hépatite
B et C ou syphilis). Ces maladies peuvent se transmettre par voie sanguine et
contaminer le transfusé.
Lors de la sélection, on tient compte des éventuels voyages à l’étranger du
candidat donneur. Cette mesure de prévention permet d’éviter la transmission
de certaines maladies. Ainsi, les personnes qui ont séjourné six mois ou plus
en Grande-Bretagne de 1980 à 1996, toutes périodes confondues, sont exclues
du don de sang. Cela permet de limiter le risque de transmission de la forme
humaine de l’encéphalite bovine. Les personnes qui se sont rendues dans des
pays où la prévalence du VIH/SIDA ou de la malaria est élevée sont invitées à
s’abstenir de donner du sang pendant une période transitoire. Personnes qui
veulent savoir si elles peuvent donner du sang, peuvent se présenter auprès du
médecin de permanence à la collecte de sang.
Les personnes qui présentent un risque élevé de transmettre du sang conta-
miné sont également invitées à s’abstenir de donner du sang. Ce risque accru
est évalué de manière objective à la lumière des statistiques scientifiques. Par-
fois, le risque accru n’est que temporaire. Les personnes chez qui un tatouage
ou un piercing a été récemment pratiqué doivent s’abstenir provisoirement
de donner du sang. Parfois, le risque accru est permanent. Les personnes qui
changent de partenaires sexuels ou qui en ont plusieurs sont invitées à ne pas
donner du sang, car d’un point de vue statistique, elles sont plus exposées au
risque de maladies sexuellement transmissibles (MST). Les hommes qui ont des
relations sexuelles avec une personne du même sexe ne peuvent pas donner de
sang, même en cas d’utilisation d’un préservatif.
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