la sécurité du sang? - Rode Kruis

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brochure d’information
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Des transfusions de sang
en toute sécurité grâce à
des tests et à la sélection
des donneurs
En Belgique, c’est le Service du Sang de la Croix-Rouge qui est chargé de la sécurité
transfusionnelle. Lors de la collecte et du traitement du sang, nous sommes tenus
de respecter des mesures de sécurité très strictes.
Pour assurer la sécurité transfusionnelle, nous avons à notre disposition deux
instruments importants : des tests sanguins et la sélection des donneurs.
1. Des tests sanguins sur chaque échantillon
La Croix-Rouge analyse chaque échantillon de sang pour détecter d’éventuelles
maladies transmissibles par le sang : VIH (virus responsable du SIDA), hépatite B et
C et syphilis. Le sang contaminé est immédiatement détruit.
Le risque que du sang contaminé échappe à nos tests est minime, mais pas complètement inexistant en raison de ce qu’on appelle la « fenêtre sérologique » ou
la « période silencieuse ». Il s’agit de la période qui sépare la contamination par le
virus et le moment où le virus est détecté dans le sang.
Grâce à une sélection très rigoureuse des donneurs de sang, nous pouvons
maintenir ce risque à un niveau très faible.
2. Sélection des donneurs de sang
La sélection des donneurs est une étape déterminante pour la sécurité du sang.
Nous sélectionnons exclusivement les donneurs qui, d’après les statistiques
scientifiques, présentent le moins de risques d’être porteur d’un virus ou d’un
autre organisme microscopique qui peut causer une infection transmissible
par le sang.
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Sélection des donneurs : la
sécurité du sang commence
avant le don de sang
Grâce à une sélection minutieuse, nous protégeons le patient qui reçoit la transfusion ainsi que la santé du donneur. Il faut éviter à tout prix que du sang contaminé
ne soit introduit dans la réserve. Les donneurs affaiblis ou malades ne peuvent pas
faire de don de sang car cela pourrait poser un risque pour leur santé. La sélection
nous permet d’assurer la sécurité du sang bien avant l’étape du prélèvement.
Protection de la santé des donneurs
Pour être de bonne qualité, le sang donné doit contenir au moins 40 grammes
d’hémoglobine. Pour atteindre cette quantité minimum, il est nécessaire de prélever 400 ml de sang. Toutefois, en raison de leur âge, de leur taille ou de leur poids,
certaines personnes ne peuvent donner autant de sang. C’est pourquoi elles ne
peuvent pas non plus devenir des candidats-donneurs. Le médecin du centre de
collecte veille à ce que cette règle soit bien respectée.
Les femmes enceintes ou qui viennent seulement d’accoucher ne peuvent pas
non plus donner leur sang, et ce afin d’éviter tout risque d’anémie. De même, il est
préférable pour les personnes qui viennent de subir une opération ou qui sont malades de ne pas faire de don de sang. La sécurité passe avant tout !
Protection du patient : il est hors de question
d’introduire du sang contaminé dans la réserve
Chacun a droit à du sang sain. Les patients ayant besoin d’une transfusion sont
en droit d’attendre du sang d’une qualité irréprochable. C’est pourquoi nous demandons aux personnes qui, d’après les statistiques scientifiques, risquent de
transmettre des infections de ne pas faire de don de sang.
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Lors de la sélection des donneurs, nous tenons compte de
toute une série de critères.
En effet, la santé du donneur est un élément primordial. Les personnes souffrant de certaines maladies
(comme le sida, l’hépatite B, l’hépatite C et la syphilis)
ne peuvent être des donneurs car ces maladies se
transmettent par le sang et contamineraient le patient.
La sélection tient également compte des voyages
à l’étranger effectués par le candidat-donneur. Il
s’agit d’une mesure de précaution visant à éviter la
transmission de certaines maladies. Ainsi, les personnes qui, entre 1980 et 1996 – toutes périodes
confondues –, ont séjourné pendant six mois ou
plus au Royaume-Uni, sont refusées en tant que donneurs afin de supprimer le facteur humain du risque de transmission de la maladie de la vache
folle. Les personnes qui ont visité des pays où les cas de VIH/sida ou de malaria sont fréquents ne peuvent provisoirement pas donner leur sang non
plus. Pour savoir si vous pouvez être donneur, n’hésitez pas à vous adresser
au médecin du centre de collecte.
Nous demandons également aux personnes présentant un risque élevé de
transmission de sang contaminé de ne pas faire de don de sang. Le niveau de
risque est déterminé au moyen de données statistiques scientifiques. Parfois,
le risque élevé n’est que provisoire. Les personnes qui par exemple se sont fait
un tatouage ou un piercing ne peuvent pas donner leur sang durant un certain
temps. Mais parfois, ce risque est permanent. Les personnes qui ont plus d’un
partenaire ou qui en changent régulièrement ne peuvent donner leur sang car
d’un point de vue statistique, ils présentent plus de risques d’êtres porteurs de
maladies sexuellement transmissibles (MST). De même, les hommes impliqués dans ou ayant eu après 1977 une relation sexuelle avec un autre homme
ne peuvent donner leur sang, qu’ils aient des rapports protégés ou non.
Les critères de sélection pour les donneurs sont basés sur des données épidémiologiques et scientifiques ainsi que sur une étude portant sur l’effet de la
sélection des donneurs sur la sécurité du sang. C’est sur ces données scientifiques que reposent les différentes conventions internationales auxquelles la
Croix-Rouge est liée.
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Pourquoi demandonsnous aux hommes qui ont
(eu) une relation homosexuelle de ne pas faire de
don de sang ?
Sécurité maximale
Chaque échantillon de sang est analysé en vue de dépister la présence du virus
du sida ou d’autres maladies transmissibles par le sang. C’est une étape nécessaire
pour éviter que des produits contaminés ne soient introduits dans la réserve. Le
risque que du sang contaminé échappe à nos tests est minime mais pas complètement inexistant en raison de ce qu’on appelle la « fenêtre sérologique » ou la
« période silencieuse ». Il s’agit de la période qui sépare la contamination par le virus
et le moment où le virus est détecté dans le sang.
Ainsi, lorsqu’une personne n’a été contaminée que récemment par le virus du sida,
il se peut que les tests ne puissent pas encore le détecter. En demandant aux personnes présentant un risque de transmission accru de ne pas faire de don de
sang, nous pouvons limiter au maximum le risque que des échantillons contaminés ne soient introduits dans la réserve de sang.
De récents rapports publiés par l’Institut scientifique de Santé publique montrent
que la plupart des nouvelles contaminations par le virus du sida en Belgique sont
causées par des contacts homosexuels.
Toutefois, il est important de faire remarquer que les hommes ayant des rapports
sexuels ou ayant eu depuis 1977 avec un autre homme ne présentent pas tous un
risque de transmission. La plupart des hommes homosexuels prennent leurs responsabilités et ont toujours des rapports protégés. Cependant, afin de garantir une
sécurité maximale du sang et de limiter au maximum le risque de transmission
du virus du sida, de la syphilis et autres MST par les transfusions sanguines, nous
demandons à tous les hommes qui entretiennent des rapports sexuels avec un
autre homme de ne pas donner leur sang.
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Respect de la vie privée
La règle selon laquelle les hommes qui ont des rapports sexuels avec un autre
homme ne peuvent pas donner leur sang est simple et claire. De ce fait, chaque
homme peut déterminer lui-même sur base de cette règle s’il peut donner son
sang ou non. De cette façon, la vie privée des donneurs est respectée.
En imposant cette mesure de précaution, la Croix-Rouge ne porte aucun jugement
sur les mœurs ou le comportement des candidats-donneurs. Elle entend seulement assurer la sécurité du sang. Selon les statistiques scientifiques, les femmes
impliquées dans une relation sexuelle avec une autre femme ne présentent pas de
risque de transmission accru et peuvent donc donner leur sang.
Si vous ne savez pas si vous pouvez donner votre sang, n’hésitez pas à en parler en
toute confiance avec le médecin du centre de transfusion.
Grâce aux critères de sélection de la Croix-Rouge et à la responsabilité
de chacun, la Belgique est l’un des pays les plus sûrs en ce qui concerne
les transfusions sanguines. C’est pourquoi la Croix-Rouge tient à remercier toutes les personnes qui prennent leurs responsabilités en
évitant tout don de sang, de plaquettes ou de plasma en raison d’un
risque éventuel.
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D’autres questions ?
Pour de plus amples informations, contactez le centre de transfusion de la Croix-Rouge de votre région :
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Anvers : tél. 03 829 00 00
Flandre orientale : tél. 09 244 56 56
Brabant flamand et Limbourg : tél. 016 31 61 61
Flandre occidentale : tél. 050 32 07 27
Vous pouvez aussi nous contacter par e-mail: [email protected]
Ou surfez sur le site www.dondesangdondevie.be.
Plus savoir sur le VIH ou les maladies sexuellement transmissibles?
Consultez www.sensoa.be, le centre flamand d’expertise sur la santé
sexuelle.
Cette brochure a été rédigée par la Croix-Rouge en collaboration avec
le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, et en
concertation avec Çavaria, Sensoa, la Plate-forme Prévention Sida et
Exaequo.
E.R. : Philippe Vandekerckhove, Motstraat 40, 2800 Mechelen
Photos : © Marc Gysens, Frank Toussaint, Bob Van Mol
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