Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 9 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 10 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique Chapitre 2. METHODOLOGIES EMPLOYEES Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 11 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 2.1. EXPERTISE FLORE ET HABITATS NATURELS Lors des différents inventaires de terrains, tous les individus contactés visuellement à l’aide d’une paire de jumelle ou d’une longue vue ainsi que de manière auditive (cri et chant) dans un rayon de 600 m autour de l’aire d’étude immédiate sont identifiés. Pour cela, des relevés ont été effectués au niveau de points d’observation mais également lors d’arrêts réguliers sur l’ensemble du secteur d’étude. Au cours de ces relevés, les habitats potentiellement intéressants pour l’avifaune (bois, haies…) ont été inventoriés. 2.1.1. PROTOCOLE La cartographie des milieux naturels a été réalisée à partir d’investigations sur le terrain menées les 10 mai et 18 juin 2012 au niveau de la zone prédéfinie pour l’implantation des éoliennes et dans un rayon de 600 m. Chaque milieu naturel a fait l’objet d’une localisation précise sur une carte à échelle appropriée, puis rapporté au code Corine Biotope correspondant (référence européenne pour la description des milieux). Des prospections moins approfondies ont été réalisées dans les trois aires d’étude afin d’apprécier les aires vitales, le territoire de chasse des rapaces, les zones de gagnage et les reposoirs d’anatidés (Canards, Oies…). L’étude permet ainsi l’identification des principaux axes de déplacements locaux, des couloirs migratoires, des populations présentes et de leurs aires de stationnement. Au niveau de chaque milieu naturel repéré sur le terrain, les espèces végétales caractéristiques ont été identifiées, afin de caractériser l’habitat et de le rapporter à la nomenclature Corine Biotope. Afin d’appréhender le fonctionnement global d’un site, il est important de noter les conditions climatiques existantes au cours des inventaires. En effet, les oiseaux sont soumis aux rigueurs du temps et donc contraints à utiliser le site différemment par beau ou mauvais temps. Les espèces d’intérêt patrimonial (protégées, rares …) de ces milieux sont également recherchées. Lors de chaque visite, plusieurs paramètres sont donc indiqués : 2.1.2. LIMITES DE L’ETUDE Bien que les prospections de terrain donnent une image représentative de la zone d’étude et de ses abords immédiats, la superficie de cette dernière ne permet pas un inventaire totalement exhaustif de la flore présente. 2.2. EXPERTISE AVIFAUNISTIQUE 2.2.1. PROTOCOLE L’étude ornithologique a été réalisée par AIRELE. Les différentes sorties planifiées en fonction de la phénologie des espèces, se répartissent selon le calendrier suivant : Janv Date Heure de début Heure de fin Température Force du vent Direction du vent Nébulosité Visibilité Précipitation 07/09/11 09h30 15h00 18°C 3/12 S N BV - 08/09/11 09h00 14h30 12 à 19°C 2/12 SSE CC BV - 22/09/11 09h20 15h00 14 à 20°C 1/12 SE N BV - 11/10/11 08h00 14h00 6°C 1/12 SE CPN BV - 24/10/11 09h00 14h30 12°C 2/12 SE C BV - Période 07/11/11 09h20 13h30 8°C 1/12 SE C MVV - Hivernants 05/01/12 - 16/01/12 15/11/11 09h30 14h00 0°C 2/12 E / MVV - Migrateurs prénuptiaux 08/03/12 – 30/03/12 – 12/04/12 – 20/04/12 - 14/05 05/01/12 09h30 14h00 7°C 3/12 NW CPN BV - Nicheurs 20/04/12 – 04/06/12 – 28/06/12 16/01/12 09h00 13h30 3°C 1/12 NE CC BV - 08/03/12 09h00 14h00 3 à 8°C 0/12 - N BV - Migrateurs postnuptiaux 07/09/11 – 08/09/11 – 22/09/11 – 11/10/11 – 24/10/11 – 07/11/11 – 15/11/11 30/03/12 07h20 14h50 5 à 20°C 2/12 NW CPN BR - 12/04/12 07h00 17h00 3 à 10°C 2/12 SW C BR 20/04/12 07h00 12h00 5°C 1/12 SW C MVV - 10/05/12 09h00 14h00 12 à 25°C 2/12 SW N BV - 14/05/12 06h00 12h00 5 à 20°C 1/12 SE CC BV - 04/06/12 09h00 12h30 15 à 20°c 1/12 SW C MVV - 28/06/12 08h30 15h30 15 à 25°C 3/12 SE CC BV - Hiver Mars Avr Mai Printemps Juin Juil Août Sept Eté Migration prénuptiale Nidification Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Oct Nov Déc Automne Migration postnuptiale Envol et éducation des jeunes Tableau 3. Période d’observation ornithologique 12 - la température, la force et la direction du vent (0/12 : pas de vent, 12/12 : tempête), la nébulosité (CC : Ciel ; CPN : Ciel peu nuageux ; N : Nuageux ; TN : Très nuageux ; C : Couvert), la visibilité (BTE : brouillard très épais ; BE : Brouillard épais ; B : Brouillard ; BR : Brume ; MVV : Mauvaise visibilité ; BV : Bonne visibilité) les précipitations. Etude ornithologique Févr Hivernage - Hivernage Tableau 4. Conditions météorologiques rencontrées lors des investigations de terrain Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique > Période de migration > Rédaction Le recensement concernant les migrations prénuptiale et postnuptiale, se réalise à pied afin d’inventorier les espèces d’oiseaux qui utilisent le site comme halte migratoire. Des postes d’observation sont de plus employés pour les espèces migratrices en passage au-dessus du site et aux alentours. Ces postes localisés le plus souvent en hauteur, permettent une vue d’ensemble des environs et des directions prises par les migrateurs. La détermination des espèces s’effectue via ces observations pouvant être associées à l’écoute des cris des oiseaux. Pour le projet de Baâlon, quatre points d’observation permettent de visualiser les déplacements locaux et migratoires sur l’ensemble de l’aire d’étude immédiate. L’observateur note toutes les espèces d’oiseaux survolant la zone ainsi que leurs effectifs, leurs directions et leurs comportements. La hauteur de vol comme définie dans la figure ci-après est également enregistrée pour vérifier si une tendance peut être dégagée. L’étude s’est focalisée sur les pics de migration afin de caractériser les couloirs de migration. > Période hivernale L’étude de la période hivernale se fait par un parcours systématique de l’ensemble de l’aire d’étude immédiate à la recherche de toutes les espèces pouvant être présentes au sein de cette dernière. Des arrêts fréquents sont donc effectués afin de définir l’utilisation du site par les espèces. Au cours des investigations de terrain, tout indice permettant l’identification d’une espèce est noté ou prélevé (nid, loge de pic, pelote de réjection...). L’analyse de l’état initial établi suite aux expertises de terrain, révèle le fonctionnement global de l’avifaune. Les effets du projet, impacts directs et indirects, sont étudiés via cette analyse. A la fin du dossier, des mesures de suppression, réduction et compensation de ces impacts seront présentées. Dans cette partie, un suivi du projet après implantation sera détaillé si nécessaire. De cette manière, ce rapport respecte les recommandations émises dans le Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens (janvier 2005 mis à jour en juillet 2010) édité conjointement par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie. 2.2.2. LIMITES DES METHODES UTILISEES Au total, 17 visites de terrain ont été effectuées. La pression d’observation ainsi réalisée permet d’appréhender le fonctionnement écologique global de la zone d’étude sur un cycle biologique complet atteignant ainsi l’objectif visé par le guide méthodologique des études d’impacts pour les parcs éoliens. Pour chaque individu contacté, une estimation de sa hauteur de vol est réalisée. Sur le terrain, la majorité des oiseaux étant détectée à l’œil nu, il est difficile de relever ceux qui évoluent à haute altitude. Malgré l’utilisation de jumelle ou longue-vue, bon nombre d’espèces reste inobservable à haute altitude du fait de leur petite taille. Les résultats de terrain obtenus sont ensuite comparés à des référentiels d’interprétation régionaux et nationaux. > Période de nidification Des Indices Ponctuels d’Abondance (IPA) ont été réalisés pour les oiseaux nicheurs. La période d’écoute tient compte de la biologie des espèces, allant d’avril pour les espèces précoces jusqu’à fin juin pour les plus tardives. Cette méthodologie n’est cependant pas applicable aux migrateurs et aux hivernants car basée sur un recensement de chanteurs. Au cours des investigations de terrain, tout indice permettant l’identification d’une espèce est noté ou prélevé (nid, loge de pic, pelote de réjection...). L’étude des périodes migratoires est effectuée au cours de la journée, principalement le matin. Or, la majorité des oiseaux migrent la nuit (Dirksen & Winden, 1998). Les études menées avec l’appui technique de radars indiquent que la proportion d’oiseaux migrateurs serait 9 à 10 fois supérieure de nuit que de jour, et que la majorité des oiseaux migrateurs évolue entre 300 et 700 m d’altitude (bien que Van der Winden & al (1997 & 1999) indique qu’un grand nombre d’espèces sensibles (Limicoles, Anatidés) volent la nuit à des altitudes moyennes comprises entre 75 et 100 m). L’étude de la migration nocturne demandant des outils techniques extrêmement coûteux, ne peut être prise en compte à l’heure actuelle. De plus, comme l’indique Greet Ing (2004), un observateur ne voit seulement que 10 à 20% de l’ensemble des migrateurs survolant son point d’observation. L’emplacement des différents IPA permet d’inventorier l’avifaune présente dans tous les habitats naturels de la zone d’étude. IPA n° Milieu inventorié 1 Parcelles cultivées 2 Parcelles cultivées 3 Parcelles cultivées 4 Parcelles cultivées 5 Parcelles cultivées, bosquet Tableau 5. Caractéristiques des IPA effectués Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 13 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 2.3. EXPERTISE CHIROPTEROLOGIQUE 2.3.1. PROTOCOLE Avant d’analyser directement le site, une recherche de données bibliographiques est effectuée auprès de plusieurs acteurs : - DREAL Champagne-Ardenne (site Internet), SFEPM (Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères), INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel)... Conjointement à ce regroupement de données bibliographiques, une analyse de la carte IGN à une échelle 1/25 000 est effectuée afin de relever l’existence de certains lieux-dits liés à la présence de châteaux, moulins, blockhaus ou certaines entités caractéristiques comme les « Carrières » car ils sont susceptibles d’abriter des cavités. Cette démarche permet de cibler les lieux à prospecter, lieux qui seraient plus susceptibles d’accueillir des chauvessouris. Une visite diurne est ensuite réalisée sur site afin de préciser sur place les enjeux potentiels relatifs au taxon des Chiroptères. Les inventaires se font au moyen d’un détecteur d’ultrasons de type « Batbox III » de marque « Stag Electronics » et d’un modèle hétérodyne à expansion de temps D240X de Pettersson Elektronics. Ce détecteur permet de transformer les ultrasons des chauves-souris et les rend ainsi audibles pour l’homme. Toutes les fréquences d’émission des chauves-souris sont balayées avec une préférence pour les fréquences entre 25 et 50 kHz. La prospection dure en moyenne 3 heures et débute à partir du coucher du soleil. Lorsque l’habitat couvre une large zone, plusieurs points d’écoute sont envisagés dans celle-ci. Lorsque l’habitat est relativement restreint (petite mare, bosquet), un seul point d’écoute est effectué. Afin d’obtenir des données suffisantes et représentatives, la durée des points d’écoute est de 5 minutes. Tous les individus contactés sont notés et sont considérés comme distincts lorsqu’ils sont espacés et répartis sur la période d’écoute. Ils sont alors localisés sur carte. ∆ milieux 7 Parcelles cultivées, lisière forestière 8 Parcelles cultivées, lisière forestière 9 Parcelles cultivées 10 Parcelles cultivées 11 Parcelles cultivées, lisière forestière 12 Parcelles cultivées, lisière forestière Tableau 6. Des écoutes ponctuelles non standardisées sont à l’origine de contacts en dehors des points numérotés de 1 à 12 sur les cartes de localisation. Ces écoutes sont réalisées au hasard au cours des déplacements effectués sur le site et reflète uniquement les points de contacts obtenus et non la pression d’observation réalisées. Les dates ainsi que les conditions météorologiques lors des 6 sorties réalisées dans le cadre de ce diagnostic figurent dans le tableau ci-après. Date Heure début Heure de fin T°C Ciel Vent Précipitations 16/09/2011 21h20 01h00 19°C Dégagé Faible - 01/10/2011 21h00 00h30 20°C Dégagé Nul - 09/05/2012 21h20 00h30 15°C Dégagé Faible 18/06/2012 22h30 00h15 22°C Dégagé Modéré - 10/07/2012 22h40 01h30 18°C Couvert Faible - 08/08/2012 22h00 01h00 16°c Dégagé Nul - Tableau 7. La zone d’étude a fait l’objet de 12 points d’écoute représentés sur chacune des cartes des différentes périodes d’activité. Ces points ont été répartis de façon homogène et représentative des habitats présents au sein de l’aire d’étude et de son périmètre immédiat comme le montre le tableau ci-après : Milieux des différents points d’écoute Orage en fin de prospection Conditions météorologiques lors des investigations nocturnes 2.3.2. LIMITES DE L’ETUDE La méthodologie employée présente certaines limites différentes selon les études menées. ∆ 14 milieux 1 Parcelles cultivées, lisière forestière 2 Parcelles cultivées, lisière forestière 3 Parcelles cultivées, lisière forestière 4 Parcelles cultivées 5 Parcelles cultivées 6 Parcelles cultivées Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 INVENTAIRES DIURNES La dispersion des individus et le grand nombre de gites potentiels au niveau des villages présents dans les vallées rend la localisation d’individus extrêmement difficile d’autant qu’ils peuvent se montrer très discrets au niveau de l’habitat humain. INVENTAIRES NOCTURNES Les inventaires nocturnes présentent également certaines limites. Tout d’abord les conditions climatiques peuvent être plus ou moins favorables à la présence de Chiroptères le jour de la visite. En effet, si la température est trop Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique faible, les précipitations trop importantes ou encore la vitesse du vent trop élevée, les chauves-souris ne quitteront pas ou peu leur gîte pour aller chasser. Les données brutes obtenues seront donc à relativiser lors de l’analyse des résultats. Les moyens mis en œuvre (détecteurs à ultrasons à expansion de temps + enregistreur numérique, logiciel d’analyse acoustique BatSound) ne permettent pas toujours de déterminer avec certitude l’espèce contactée. Les sons émis par deux espèces différentes peuvent être très proches voire identiques. Il n’est donc pas toujours possible de déterminer l’espèce. 2.1. EXPERTISE « AUTRE FAUNE » Les observations des autres groupes faunistiques (amphibiens, reptiles, mammifères) se font en parallèle des inventaires menés pour les oiseaux, les chauves-souris et la flore et les habitats. Ainsi, toutes traces, fèces ou observation directe sont reportées dans les comptes rendus de terrain afin d’être pris en considération dans la présente étude. Il a été constaté que l’activité des chauves-souris à haute altitude (au niveau des pales des éoliennes) diffère de celle qui est menée à quelques mètres du sol (SFEPM, 2006). Il a y donc un biais dans l’étude réalisée, puisque le matériel utilisé ne permet pas d’inventorier les espèces présentes à la hauteur des pales des futures éoliennes. D’une manière générale, au cours des inventaires effectués, il a été constaté que toute émission de lumière est susceptible d’attirer les insectes donc les chauves-souris. Les phares d’un véhicule tout comme la lampe frontale peuvent en effet drainer les individus présents à proximité de cette source lumineuse. Il est donc possible que certaines chauves-souris ne seraient pas contactées si l’inventaire était réalisé dans l’obscurité naturelle. De plus, selon les espèces de chauves-souris, les ultrasons sont détectables à plus ou moins grande distance. En effet, ceux –ci peuvent se limiter à moins de 5 m, en particulier pour les Rhinolophidés. Figure 1 : Distance (mètres) de détection des chauves-souris en milieu ouvert au détecteur à ultrasons D’après M. Barataud, 1996. Les points d’écoute sont choisis en fonction des habitats. Cette méthode ne permet donc pas de balayer entièrement la zone d’étude. En revanche les données récoltées sont représentatives de l’utilisation du milieu par les espèces contactées. Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 15 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 16 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique Chapitre 3. ETAT INITIAL Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 17 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 3.1. FLORE ET HABITATS NATURELS 3.1.1. LES HABITATS NATURELS En dehors d’une haie d’un faible linéaire présente dans l’entité Nord de la zone d’étude, cette dernière n’est composée que de parcelles cultivées de façon intensive. Le périmètre de 600 mètres abrite quant à lui des prairies pâturées, des boisements et plantations de feuillus ainsi que des friches et quelques haies. Ces habitats, n’étant pas directement concernés par le projet, n’ont pas fait l’objet d’inventaires spécifiques. PARCELLES CULTIVEES ET BIOTOPES ASSOCIES Les champs cultivés peuvent être rapportés au code Corine Biotope 82.1. Il s’agit de parcelles occupées par une seule espèce cultivée (blé, maïs…). La végétation spontanée est très pauvre voire quasi inexistante. Les espèces qualifiées d’adventices, autrefois fréquemment rencontrées dans les cultures, sont, en effet, devenues plus rares aujourd’hui du fait de l’intensification de l’agriculture et des traitements phytosanitaires destinés à les éliminer. On peut cependant encore rencontrer dans l’aire d’étude des espèces communes telles le coquelicot (Papaver rhoeas), la Matricaire inodore (Matricaria perforata), l’Avoine folle (Avena fatua), la Mercuriale annuelle (Mercurialis annua) ou encore le Liseron des champs (Convolvulus arvensis). A ces champs cultivés sont associés d’autres biotopes présentant un cortège floristique différent : les chemins agricoles, les bords de route et les parcelles délaissées ou en jachère (code Corine Biotope 87.1 : terrains en friche et terrains vagues). La zone d’étude est parcourue par un nombre relativement faible de chemins agricoles. Ces derniers sont pour la grande majorité en substrat naturel (terre), mais du fait des fréquents passages d’engins agricoles et de l’influence directe des traitements appliqués sur les parcelles cultivées, la flore y est banalisée et se compose de quelques espèces communes résistantes au tassement : Pâturin annuel (Poa annua), Ray-grass commun (Lolium perenne), Pâturin commun (Poa trivialis), le vulpin des champs (Alopecurus myosuroides), le Cirse des champs (Cirsium arvense), le Chénopode blanc (Chenopodium album),… De même, les accotements de ces chemins, ceux des routes secondaires et les talus ou parcelles en friche ou en jachère sont occupés par une flore parfois plus diversifiée mais également banalisée par la forte pression anthropique (pesticides, engrais …). On peut ainsi y observer l’Achillée milefeuille (Achillea millefolium), le brome mou (Bromus hordeaceus), la chicorée sauvage (Cichorium intybus), le Cirse commun (Cirsium vulgare), le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), le Fromental élevé (Arrhenaterum elatius), l’Armoise commune (Artemisia vulgaris), la Carotte sauvage (Daucus carota)… 18 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Photographie 1. Parcelles agricoles Photographie 2. Chemin enherbé VEGETATION LIGNEUSE En dehors d’un très faible linéaire de haie au sein du secteur Nord, la végétation ligneuse est totalement absente de la zone d’étude. Les espèces présentes sont le Prunellier (Prunus spinosa), l’Aubépine monogyne (Crataegus monogyna), le Sureau noir (Sambucus nigra) ou encore le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea). Cette haie s’accompagne de Rosier des chiens (Rosa canina) et de Ronce (Rubus sp.). Synthèse des enjeux Hormis une haie de faible linéaire au Nord, la zone d’étude ne présente que des parcelles agricoles de faible intérêt du point de vu des habitats. Les enjeux concernant les habitats peuvent donc être définis comme très faibles. Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 19 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 3.1.2. LA FLORE 3.1.2.1. LA DIVERSITE FLORISTIQUE Les espèces végétales relevées au niveau de la zone d’implantation prédéfinie pour les éoliennes figurent dans le tableau suivant : Nom scientifique Nom commun Protection Patrimonialité Papaver rhoeas Coquelicot - - Phleum pratense Fléole des près - - Plantago lanceolata Plantain lancéolé - - Poa annua Pâturin annuel - - Nom scientifique Nom commun Protection Patrimonialité Poa pratensis Pâturin des prés - - Achillea millefolium Achillée millefeuille - - Poa trivialis Pâturin commun - - Agrimonia eupatoria Aigremoine eupatoire - - Polygonum aviculare Renouée des oiseaux - - Alopecurus myosuroides Vulpin des champs - - Prunus spinosa Prunellier - - Arrhenaterum elatius Fromental élevé - - Quercus robur Chêne pédonculé - - Artemisia vulgaris Armoise commune - - Reseda lutea Réséda jaune - - Avena fatua Avoine folle - - Rosa canina Rosier des chiens - - Bromus hordeaceus Brome mou - - Rubus sp. Ronce sp. - - Capsella bursa-pastoris Capselle bourse à Pasteur - - Rumex crispus Oseille crépue - - Chenopodium album Chénopode blanc - - Sambucus nigra Sureau noir - - Cichorium intybus Chicorée sauvage - - Senecio vulgaris Séneçon commun - - Cirsium arvense Crise des champs - - Silene latifolia Compagnon blanc - - Cirsium vulgare Cirse commun - - Sonchus arvensis Laiteron des champs - - Convolvulus arvensis Liseron des haies - - Tragopodon pratensis Salsifis des prés - - Cornus sanguinea Cornouiller sanguin - - Trifolium arvense Trèfle des champs - - Crataegus monogyna Aubépine monogyne - - Trifolium repens Trèfle rampant - - Dactylis glomerata Dactyle aggloméré - - Ulmus minor Orme champêtre - - Echium vulgare Vipérine commune - - Urtica dioica Ortie dioïque - - Fumaria officinalis Fumeterre officinal - - Veronica arvensis Véronique des champs - - Galium aparine Gaillet gratteron - - Viola arvensis Pensée des champs - - Geranium dissectum Géranium découpé - - Geranium robertianum Géranium herbe à Robert - - Geum urbanum Benoite commune - - Protection : Glechoma hederacea Lierre terrestre - - Heracleum sphondylium Berce commune - - PN1 et PN2 : Protection sur l’ensemble du territoire national, annexe 1 ou 2 (arrêté du 20 janvier 1982 relatif à la liste des espèces végétales protégées sur l’ensemble du territoire, intégrant les modifications de l’arrêté du 31 août 1995). Lapsana communis Lampsane commune - - Leucanthemum vulgare Marguerite - - Lolium perenne Ray-grass anglais - - Malva sylvatica Mauve sylvestre - - LR1 : Livre rouge des espèces menacées en France – Tome 1 (Olivier et al. 1995) Matricaria perforata Matricaire inodore - - LR2 a et b : Livre rouge des espèces menacées en France – Tome 2 (in prep), a= espèces proritaires, b= espèces à surveiller Medicago sativa Luzerne cultivée - - Mercurialis annua Mercuriale annuelle - - 20 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Tableau 8. Espèces végétales relevées lors des investigations de terrain Légende PR : Protection en Lorraine (Arrêté du 3 janvier 1994 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Lorraine complétant la liste nationale). DH-II / IV / V : Espèce inscrite respectivement à l’annexe II, IV, ou V de la Directive « Habitats-Faune-Flore » CEE 92/93 - : taxon non protégé Livre rouge : Pref : Espèce dont la cueillette peut être soumise à autorisation préfectorale en France. Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique 3.1.2.2. EVALUATION PATRIMONIALE Toutes les espèces inventoriées sont communes et largement réparties au niveau local, régional et national. Elles ne présentent donc aucun caractère patrimonial particulier. 3.1.2.3. INTERPRETATION LEGALE Aucune espèce protégée que ce soit au niveau national ou régional n’a été inventoriée au sein de la zone d’étude et aucune plante figurant à l’annexe II de la Directive Habitats/Faune/Flore n’est présente. Les potentialités pour de telles espèces sont nulles au regard des habitats en place. Synthèse Avec 55 espèces végétales inventoriées, la zone d’étude présente une diversité spécifique très faible à mettre en relation directe avec les habitats en présence à savoir des parcelles cultivées de manière intensive. Toutes les espèces rencontrées au sein de la zone d’étude sont très communes et typiques des zones de type d’environnement. Aucune ne présente donc d’intérêt patrimonial et aucune n’est protégée au niveau régional, national ou européen. Les enjeux concernant la flore peuvent donc être définis comme très faibles. Les habitats connexes, bien que n’ayant pas fait l’objet d’inventaires spécifiques présentent une diversité spécifique nettement plus élevée directement corrélée à leur nature. En effet, les prairies, boisements et plantations subissent une pression anthropique nettement plus faible, la flore spontanée y est donc plus libre de s’exprimer. Ces habitats ne sont toutefois pas concernés par le projet. Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 21 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 3.2. AVIFAUNE 3.2.1. RESULTATS 3.2.1.1. ESPECES PATRIMONIALES Au cours de ces mouvements migratoires, l’avifaune est confrontée à un certain nombre de difficultés à savoir la prédation, la recherche de nourriture, la chasse, les obstacles naturels (montagnes) et les obstacles artificiels (lignes haute tension, relais radio…). Les voies majeures de migrations en Lorraine Les listes non exhaustives de l’avifaune contactée et potentielle figurent en annexe. Annexe 1 : Statuts des espèces observées Annexe 2 : Statuts des espèces potentielles Un couloir de migration d’importance européenne concernant principalement la Grue cendrée (Grus grus) traverse la Lorraine dans sa partie nord. Le secteur d’étude se situe au sein de ce couloir dans une zone considérée à enjeu forts en Lorraine. 3.2.1.2. GENERALITES SUR LA MIGRATION La ressource alimentaire est le principal facteur qui pousse certaines espèces à entreprendre de longs trajets afin de pouvoir survivre et se reproduire. En effet dans nos pays tempérés, la période hivernale est très peu propice à la survie de l’avifaune et notamment à celle se nourrissant d’insectes ou encore de micromammifères. La pérennité de ces espèces veut donc qu’elles quittent l’Europe pour l’Afrique ou l’Asie où elles pourront trouver de la nourriture en suffisance puisque les saisons y sont inversées. Les espèces granivores sont de façon générale, plus sédentaires que les insectivores (P. Huet). Site de Baâlon Pour les oiseaux migrateurs nichant chez nous lors de la période estivale, leur trajet qui les voit revenir d’Afrique est qualifié de « migration prénuptiale », tandis que le trajet retour est appelé « migration postnuptiale ». Trois autres facteurs poussent les oiseaux à migrer : l’intensité lumineuse, les conditions météorologiques et « l’horloge interne » des oiseaux (facteurs internes à l’animal ; D. Mac. Far Land). Les variations de ces trois paramètres, liées aux ressources alimentaires, entraînent un déclenchement hormonal (stimuli interne) poussant les espèces à entamer leur migration (B. Herbelin). Pour certaines espèces, le déclenchement de la migration ne dépend que d’un seul facteur alors que pour d’autres, le début de la migration ne commence que sous l’influence de plusieurs paramètres. De ce fait, les oiseaux ne migrent pas en même temps et il est ainsi possible d’observer des flux migratoires spécifiques. Toutes les espèces d’oiseaux n’effectuent pas leur trajet migratoire de la même manière. Ainsi les grands voiliers comme les cigognes vont pouvoir parcourir de grandes distances à chacune de leurs étapes et ainsi rejoindre des contrées lointaines plus favorables tandis que d’autres espèces opteront pour des étapes plus courtes et plus nombreuses. Ceci est souvent dépendant de leurs réserves énergétiques, plus l’espèce est petite moins elle en possède. Elle est donc contrainte à des arrêts plus fréquents. Il existe différents types de couloirs notamment ceux constitués par les vallées. Cependant, ce ne sont pas les seuls. En effet, deux catégories de couloir peuvent être dissociées en fonction de l’avifaune qui l’utilise : 1°) Les couloirs des espèces traversant les milieux ouverts telles que l’Alouette des champs, les Bergeronnettes, le Pipit farlouse, l’Etourneau sansonnet ou encore le Vanneau huppé. 2°) Les couloirs des espèces se repérant grâce aux haies et boisements comme le Pinson des arbres, les Grives ou encore les Pigeons. 22 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Figure 2 : Enjeux avifaunistiques en Lorraine (Source DREAL Lorraine) Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique TYPOLOGIE DES ESPECES RENCONTREES ET ASPECT QUANTITATIF 3.2.1.3. PERIODE DE MIGRATION POSTNUPTIALE ASPECT QUALITATIF L’étude de la migration postnuptiale a permis de mettre en évidence la présence de 55 espèces dont 18 présentent une certaine valeur patrimoniale et ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les informations concernant ces dernières sont synthétisées dans le tableau ci-après : Espèces Au cours de l’automne 2011, la migration a été peu intense au sein de l’aire d’étude immédiate avec très peu d’individus observés. Les espèces les plus représentées sont les passereaux avec quelques centaines d’individus notés. Les autres groupes ne sont que très peu représentés tant en diversité d’espèces qu’en effectifs. Bien que le site soit situé au sein du couloir de migration de la Grue cendrée, cette dernière n’a pas été observée au cours de la période. Ce couloir de près de 200 kilomètres de large réparti entre la Champagne-Ardenne et la Lorraine, ne tiens pas compte des spécificités locales et englobe l’ensemble de la zone de passage. L’absence d’observation au cours de la migration postnuptiale peut s’expliquer soit par la variabilité annuelle du passage soit par la concurrence de la vallée de la Meuse et de la Chiers qui détournent les flux migratoires à l’Ouest et à l’Est de la zone d’étude. Effectifs Localisation Remarques Alouette des champs 91 Présente sur l’ensemble de la zone d’étude. Présence la plus marquée le 15 novembre Bondrée apivore 4 3 individus au dessus du bois le Fays à l’est et un individu juste à l’est de Baâlon les 7 et 22 septembre Bouvreuil pivoine 1 Haie arbustive à l’est du lieu-dit « Chaufournel » Le 7 septembre Bruant jaune 110 En 2 groupes au niveau du lieu-dit « Chaufournel ». Le 7 novembre Bruant proyer 24 Sur l’ensemble de la zone d’étude. Le 7 novembre STATIONNEMENTS MIGRATOIRES Busard des roseaux 2 A l’est de la zone d’étude, en provenance de Quincy-Landzécourt Le 8 septembre Faucon crécerelle 3 A l’est, au niveau du lieu-dit « aux buissons » Sédentaire Fauvette grisette 1 Haie arbustive à l’est du lieu-dit « Chaufournel » Le 7 septembre Les stationnements migratoires ont été très peu importants lors des prospections de terrain effectués en automne 2011. Ce constat est à mettre en parallèle au très faible volume d’oiseaux migrateurs observé sur le site au cours de la période. Toutefois, lors des trajets effectués pour se rendre sur site ont permis des observations rapides dans les prairies inondables Hirondelle rustique 26 Sur l’ensemble de la zone d’étude Les 7 et 8 septembre Linotte mélodieuse 104 Sur l’ensemble de la zone d’étude Pic de passage début novembre Milan noir 1 Un unique individu au centre de la zone d’étude. Le 7 septembre Milan royal 3 2 individus arrivant de Quincy-Landzécourt et passant par le lieu-dit « aux Buissons » et un individu en stationnement au niveau du lieu-dit « Chaufournel ». Le 15 novembre Moineau friquet 40 Haie arbustive à l’est du lieu-dit « Chaufournel »et haies en bordure de bâtiments agricoles le long de la route départementale 69 24 octobre et 7 novembre Pipit farlouse 11 Sur l’ensemble de la zone d’étude - Sittelle torchepot 2 2 individus dans le bois « le Cênois de Brouennes » au nord. - Tarier des prés 20 En halte migratoire sur l’ensemble de la zone d’étude. Le 7 septembre Traquet motteux 11 En halte migratoire sur l’ensemble de la zone d’étude. Le 7 septembre Vanneau huppé 81 3 secteurs : 2 au lieu-dit « la Grande Couture » et 1au lieu-dit « Muraumont ». Le 15 novembre DEPLACEMENTS LOCAUX ET MIGRATOIRES Les deplacements migratoires ont été diffus au niveau de l’aire d’étude immédiate, aucun couloir de migration n’a donc été identifié au sein de cette dernière. Les déplacements locaux ne concernent que peu d’individus et sont donc peu marqués sur la zone d’étude. SECTEURS D’INTERET POUR L’AVIFAUNE Les parcelles cultivées constituant la zone d’étude ne présentent qu’un faible intérêt pour l’avifaune migratrice. Une grande prairie pâturée agrémentée de haies et de buissons à l’est de Baâlon ainsi que le vallon au nord du lieu-dit « Chauffournel » attirent un grand nombre de passereaux qui y trouvent nourriture et abris. Synthèse des enjeux La période de migration postnuptiale n’a pas dévoilé de contraintes particulières en ce qui concerne l’avifaune. En effet, la diversité spécifique ainsi que les effectifs ont été faibles au cours de la période. De plus, aucun couloir de migration ne s’est détaché sur le site et les haltes migratoires ont été très peu nombreuses sur le site. Les effectifs les plus importants correspondent aux passeraux avec notamment le pipit farlouse, le Pinson des arbres et l’Etourneau sansonnet. En conséquence, les enjeux avifaunistiques lors de la migration postnuptiale peuvent être qualifiés de faibles pour le projet. Tableau 9. Espèces patrimoniales recensées lors de la migration postnuptiale L’occupation de l’espace par les espèces de plus grand intérêt (indiquées en italique) figure sur la carte ci-après. Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 23 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 24 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique TYPOLOGIE DES ESPECES RENCONTREES ET ASPECT QUANTITATIF 3.2.1.4. PERIODE DE MIGRATION PRENUPTIALE ASPECT QUALITATIF L’étude de la migration prénuptiale a permis de mettre en évidence la présence de 53 espèces dont 17 présentent une certaine valeur patrimoniale et ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les informations concernant ces dernières sont synthétisées dans le tableau ci-après : Espèces Lors du printemps 2012, la migration prénuptiale a été peu intense. Parmi les faits marquants de la période, un passage de plusieurs groupes de Grues cendrées au Sud-est de la zone d’étude le 08 mars. Ces derniers ne se sont toutefois pas approchés à moins d’un kilomètre de la zone d’étude, suivant ainsi les éléments boisés menant de la vallée de la Meuse au Sud vers le Nord-est. Les passereaux ainsi que les colombiformes ou les limicoles tels que le Vanneau huppé ou le Pluvier doré ont été quasi absents du site au cours de la période. Ces espèces ont toutefois pu être observées en nombre au sein des prairies inondables bordant la Meuse, quelques kilomètres plus au Sud entre Mouzay et Dun-sur-Meuse lors des premières prospections printanières. Effectifs Localisation Remarques Alouette des champs 50 Présente sur l’ensemble de la zone d’étude - Bondrée apivore 3 Individus survolant les 2 zones Nord A grande altitude Bruant jaune 10 Au niveau des haies et des lisières forestières - Bruant proyer 15 Présente sur l’ensemble de la zone d’étude - Busard Saint-Martin 1 Individu présent au Sud à proximité du lieu-dit « au Pratel » - Caille des blés 1 Au Sud de la zone d’étude - STATIONNEMENTS MIGRATOIRES Faucon crécerelle 1 En déplacement local au sud de la zone d’étude - Aucune zone de stationnement migratoire n’a été mise en évidence au cours de la période de migration prénuptiale. Fauvette grisette 3 Dans le secteur bocager en contrebas du lieu-dit « Chaufournel » - 173 Au sud de la zone d’étude. Aucun individu ne s’est approché à moins d’un kilomètre de cette dernière, l’ensemble des groupes observés sont passés au Sud-est. - Grue cendrée Hirondelle rustique 15 Présente sur l’ensemble de la zone d’étude - Linotte mélodieuse 25 Présente sur l’ensemble de la zone d’étude - Milan noir 1 Survole le bois au Sud-est de la zone d’étude - Milan royal 2 A l’est de la zone d’étude en direction de Quincy-Landzécourt - Pie-grièche écorcheur 2 1 individu en halte migratoire au sud de la départementale 69 à l’est et 1 individu au lieu-dit « au chêne », potentiellement cantonné - Pipit farlouse 90 Présente sur l’ensemble de la zone d’étude - Pluvier doré 2 Au centre de l’entité Nord de l’aire d’étude - 1 Au centre de l’entité Nord de l’aire d’étude - Vanneau huppé Tableau 10. DEPLACEMENTS LOCAUX ET MIGRATOIRES Les deplacements migratoires ont été faibles et diffus au niveau de l’aire d’étude immédiate, seul le passage de Grues au Sud-est pourrait marqué un couloir migratoire. Les déplacements locaux sont répartis sur l’ensemble de la zone d’étude. SECTEURS D’INTERET POUR L’AVIFAUNE Au sein même de l’aire d’étude, aucune zone ne semble particulièrement propice à l’avifaune migratrice ni sédentaire. Les parcelles cultivées du plateau sont en effet très peu attractives au regard des résultats obtenus. En revanche, les boisements au Sud-est ainsi que les petits secteurs bocagers en périphérie sont nettement plus attractifs et concentrent la majeure partie des observations. Synthèse des enjeux La période de migration prénuptiale n’a pas dévoilé de contraintes particulières en ce qui concerne l’avifaune et ce malgré le passage de Grue cendrée au Sud-est de la zone d’étude. Les effectifs observés ont été très faible pour la période et aucun couloir de migratoire ou de zone de halte migratoire n’a été détecté au sein de l’aire d’étude ou dans son périmètre rapproché. En conséquence, les enjeux avifaunistiques lors de la migration prénuptiale peuvent être qualifiés de faibles voire très faibles pour le projet. Espèces patrimoniales recensées lors de la migration postnuptiale L’occupation de l’espace par les espèces de plus grand intérêt (indiquées en italique) figure sur la carte ci-après. En raison de leur effectif très faible, le Pluvier doré et le Vanneau huppé ne sont ici pas pris en compte. Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 25 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 26 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique 3.2.1.5. PERIODE D’HIVERNAGE Synthèse des enjeux ASPECT QUALITATIF L’étude de la période hivernale a permis de mettre en évidence la présence de 35 espèces dont 4 présentent une certaine valeur patrimoniale et/ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les informations concernant ces dernières sont synthétisées dans le tableau ci-après : Espèces Effectifs Localisation Remarques Alouette des champs 50 Répartis sur l’ensemble des parcelles cultivées - Faucon crécerelle 1 Au sud du « Bois de Malcuit » ainsi qu’au lieu-dit « la Potence ». - Faucon émerillon 1 Posé au niveau du lieu-dit « La Chênée » dans l’entité nord de la zone d’étude. - Vanneau huppé 6 Lieu-dit « la Vieille Cure » dans l’entité sud de la zone d’étude. - Tableau 11. La période hivernale n’a fourni que très peu d’observations tant au niveau effectif que de la diversité spécifique. Le site est peu propice à des gros stationnements d’oiseaux et souffre de plus de la concurrence des prairies et champs inondables de la vallée de la Meuse à quelques kilomètres de là. En conséquence, les enjeux avifaunistiques lors de la période hivernale peuvent être qualifiés de très faibles au sein de l’aire d’étude. Espèces patrimoniales recensées lors de la période hivernale L’occupation de l’espace par les espèces de plus grand intérêt figure sur la carte ci-après. L’Alouette des champs, présente sur l’ensemble de la zone n’a ainsi pas été représentée. TYPOLOGIE DES ESPECES RENCONTREES ET ASPECT QUANTITATIF Au cours de l’hiver 2011/2012, la fréquentation du site par l’avifaune était très faible au niveau des effectifs et le nombre d’espèces observé était relativement faible. L’espèce la mieux représentée était ainsi l’Alouette des champs avec une cinquantaine d’individus observés, individus répartis sur l’ensemble des parcelles cultivées. Le bâtiment agricole isolé le long de la départementale 69 à l’est de Baâlon attire des effectifs d’oiseaux communs dénotant du constant général. Il est ainsi possible d’y observé de l’Etourneau sansonnet, du Moineau domestique, du Moineau friquet, de Pinson des arbres… Les effectifs restent toutefois très modérés. DEPLACEMENTS LOCAUX Lors de la période hivernale, les déplacements locaux ont été très peu nombreux et peu marqués. Aucun couloir de déplcement local ne s’est donc distingué lors des inventaires. SECTEURS D’INTERET POUR L’AVIFAUNE A l’instar de la période de migration postnuptiale, la grande prairie pâturée agrémentée de haies et de buissons à l’est de Baâlon ainsi que le vallon au nord du lieu-dit « Chauffournel » attirent un grand nombre de passereaux qui y trouvent nourriture et abris. Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 27 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 28 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique 3.2.1.6. PERIODE DE NIDIFICATION ASPECT QUALITATIF L’étude de la période de nidification a permis de mettre en évidence la présence de 43 espèces dont 13 présentent une certaine valeur patrimoniale et/ou sont réglementées au niveau national ou européen. Les informations concernant ces dernières sont synthétisées dans le tableau ci-après : Espèces Session 1 - 20/04/12 Maximum des 2 sessions 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 Fréquence relative Caille des blés 1 - 1 - - - - - - - 1 0 1 0 0 40,0% Coucou gris - - 1 - - - - - - - 0 0 1 0 0 20,0% Etourneau sansonnet - - - - - - - - - 0,5 0 0 0 0 0,5 20,0% 0,5 - - - 0,5 - 1 - - - 0,5 1 0 0 0,5 60,0% - - - - 0,5 - - - - 1 0 0 0 0 1 20,0% Faucon crécerelle Fauvette à tête noire Effectifs Localisation Remarques Alouette des champs 25 Répartis sur l’ensemble des parcelles cultivées - Bruant jaune 5 1 individu au niveau de l’IPA 1 et 4 au niveau de l’IPA 5 - Bruant proyer 5 Répartis sur l’ensemble des parcelles cultivées. - Caille des blés 2 Lieux-dits « Plat de la Chavée » et « La Grande Couture » - Milan noir Faucon crécerelle 2 Les observations se font à proximité du massif boisé au Nord-est de la zone d’étude - Pie-grièche écorcheur Fauvette grisette 1 Lieu-dit « la Potence » à l’Est de la zone d’étude - 3 Lieu-dit « la Cavée » à proximité de la commune de Baâlon et lieu-dit « Plat de la Chavée » au Nord - Hirondelle rustique Session 2 - 14/05/2012 1 Espèces Hirondelle rustique 0,5 - - - - - - - - - 0,5 0 0 0 0 20,0% Linotte mélodieuse 0,5 - - - - 0,5 - - - 0,5 0,5 0 0 0 0,5 40,0% Martinet noir - 0,5 - - - - - - - - 0 0,5 0 0 0 20,0% Mésange charbonnière - - - - - - - - - 0,5 0 0 0 0 0,5 20,0% 0,5 - 0,5 - - - - - - - 0,5 0 0,5 0 0 40,0% - - - - - - - - - 1 0 0 0 0 1 20,0% Pigeon ramier - - - - - - - 0,5 - - 0 0 0,5 0 0 20,0% Pinsons des arbres - - - - 2 - - - - 2 0 0 0 0 2 20,0% Sittelle torchepot - - - - 0,5 - - - - - 0 0 0 0 0,5 20,0% Verdier d'Europe - - - - 0,5 - - - - - 0 0 0 0 0,5 20,0% Linotte mélodieuse 2 Lieux-dits « la Chênée » et « au Chêne » respectivement au niveau des IPA 1 et 5 - Somme des Indices 7 2,5 3,5 2,5 8 4,5 5 3,5 3 5,5 8 5,5 6 3,5 11 Milan noir 1 Survole la limite Nord de la zone d’étude en direction de l’Ouest, très certainement en route vers la vallée de la Meuse. Unique contact durant la période Nombre d'espèces contactées 7 2 4 3 6 4 3 3 3 6 8 4 6 3 10 Pic vert 1 Dans le Bois de Malcuit au Nord de la zone d’étude - Pie-grièche écorcheur 1 Lieu-dit « au Chêne » au niveau de l’IPA 5 - Pouillot fitis 1 Lieu-dit « la Cavée » - Tourterelle des bois 2 Lieu-dit « au Pratel » au Sud - Tableau 12. Espèces patrimoniales recensées en période de nidification Les résultats des IPA reflètent de façon frappante les habitats présents au sein de la zone d’étude. En effet, les oiseaux typiques des milieux boisés ou mixtes (type bocage) sont très peu représentés. Ces derniers se retrouvent d’ailleurs principalement au niveau de l’IPA 5 réalisé au niveau du lieu-dit « au Chêne » légérement en dehors de la zone d’étude mais à proximité de haie et de petits bosquet ainsi que, dans une moindre mesure, au niveau de la haie au Nord. Les espèces les plus présentes sont donc des espèces de milieux ouverts tels que l’Alouette des champs, la Bergeronnette printanière, la Caille des blés… L’occupation de l’espace par les espèces de plus grand intérêt figure sur la carte ci-après. L’Alouette des champs, le Bruant jaune, la Fauvette grisette, l’hirondelle rustique, la Linotte mélodieuse et le Pouillot fitis n’ont ainsi pas été représentés. Le cortège est toutefois relativement limité et ne présente notamment pas certaines espèces patrimoniales telles que l’Oedicnème criard, le Busard Saint-Martin ou le Busard cendré. TYPOLOGIE DES ESPECES RENCONTREES ET ASPECT QUANTITATIF En l’absence d’éléments directeurs (haies, bosquets…) les déplacements sont diffus au sein de la zone d’étude. Au cours de la période de nidification, l’avifaune est largement dominée par les passereaux qui représentent plus de 80% des observations réalisées. Aucune espèce ne présente d’effectif remarquable. Des espèces communes telles que l’Alouette des champs ou le Bruant proyer sont au contraire peu représentées. SECTEURS D’INTERET POUR L’AVIFAUNE DEPLACEMENTS LOCAUX Au cours de la période de nidification, aucune zone ne se démarque au sein de l’aire d’étude quant à son attrait particulier pour l’avifaune nicheuse, constat probablement lié à son homogénéité. ASPECT SEMI QUANTITATIF Des indices Ponctuels d’Abondance ont été réalisés afin de caractériser les populations aviaires locales. Les résultats figurent dans le tableau ci-après : Synthèse des enjeux 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 Fréquence relative Alouette des champs 2 2 - 1 - 2 3 2 2 - 2 3 2 2 0 80,0% L’étude de la période de nidification n’a pas révélé la présence d’espèce d’intérêt patrimonial fort. Le cortège observé est en effet réduit et ne présente pas les espèces d’intérêt telles que l’Œdicnème criard, le Busard Saint-Martin ou le Busard cendré et les habitats connexes sont trop éloignés pour apporter une réelle plus value à la diversité spécifique de l’aire d’étude. Bergeronnette printanière 2 - 1 1 - 1 1 1 0,5 - 2 1 1 1 0 80,0% En conclusion, les enjeux en période de nidification peuvent être qualifiés de faibles. Bruant jaune - - - - 4 1 - - - - 1 0 0 0 4 40,0% Buse variable - - - 0,5 - - - - 0,5 - 0 0 0 0,5 0 20,0% Espèces Session 1 - 20/04/12 Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 Session 2 - 14/05/2012 Maximum des 2 sessions 29 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 30 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique 3.2.2. BIOEVALUATION PATRIMONIALE Nom scientifique La liste des espèces patrimoniales, définie selon les critères suivants, figurent dans le tableau ci-après : - Protégées aux échelles européenne et nationale, Classées en liste rouge ou orange (mondiale, nationale, voire régionale), Ayant un degré de rareté significatif aux échelles mondiale, européenne, nationale, voire régionale ou locale. Les espèces nicheuses situées en limite d’aire de répartition ainsi que celles indispensables au bon fonctionnement de l’écosystème local, ont également été prises en compte. Le tableau suivant présente les espèces patrimoniales observées au cours de l’étude écologique référencées par un « O ». Un gradient de potentialité a été établi pour les autres périodes où l’espèce n’a pas été contactée. On distingue ainsi les espèces possibles à une période « X », probables « XX » ou certaines « XXX ». Lorsqu’une espèce ne peut pas être observée à une période (absence de milieux favorables à la reproduction, espèce migratrice absente en hiver…), un tiret « - » figure alors. Nom scientifique Nom vernaculaire Migration prénuptiale Nidification Nicheurs Migration postnuptiale Période hivernale Alauda arvensis Alouette des champs O O O O O Pernis apivorus Bondrée apivore O X X O - Pyrrhula pyrrhula Bouvreuil pivoine XX X X O XX Emberiza citrinella Bruant jaune O O O O Miliaria calandra Bruant proyer O X X O O Circus aeruginosus Busard des roseaux XX - - O X Circus cyaneus Busard Saint-Martin O X X X X Coturnix coturnix Caille des blés O O O X Falco tinnunculus Faucon crécerelle O O XX O O Falco columbarius Faucon émerillon X X O Sylvia communis Fauvette grisette O O O O Grus grus Grue cendrée O - - X - Hirundo rustica Hirondelle rustique O O - O - Carduelis cannabina Linotte mélodieuse O O XX O O Milvus migrans Milan noir O O - O - Milvus milvus Milan royal O - - O X Passer montanus Moineau friquet XX X X O O Picus viridis Pic vert XX O O XX XX Lanius collurio Pie-grièche écorcheur XX O O X - Anthus pratensis Pipit farlouse O - - O - Pluvialis apricaria Pluvier doré O - - X X Phylloscopus trochilus Pouillot fitis O O XX X - Saxicola rubetra Tarier des prés XX - - O - Streptopelia turtur Tourterelle des bois XX O O X - Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 Nom vernaculaire Migration prénuptiale Nidification Nicheurs Migration postnuptiale Période hivernale Oenanthe oenanthe Traquet motteux XX - - O - Vanellus vanellus Vanneau huppé O - - O O Tableau 13. Liste et période d’observation des espèces d’intérêt contactées sur le site Durant l’étude, ce sont 26 espèces présentant un certain intérêt patrimonial qui ont été observées. 3.2.3. INTERPRETATION LEGALE Période Protection national Annexe i de la Directive oiseau Annexe II de la Convention de Berne Annexe II de la Convention de Bonn Période hivernale 21 Faucon émerillon 15 5 Période de migration prénuptiale 40 Bondrée apivore, Busard Saint-Martin, Grue cendrée, Milan noir, Milan royal, Pluvier doré 34 11 Période de nidification 33 Milan noir, Pie-grièche écorcheur 27 4 Période de migration postnuptiale 38 Bondrée apivore, Busard des roseaux, Milan noir, Milan royal 30 8 31 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique 3.3. CHIROPTERES Légende Ch : chasse ; Dép : Déplacement. 3.3.1. RESULTATS 3.3.1.1. RECHERCHE DES GITES POTENTIELS > Identification des gîtes potentiels Les données bibliographiques mentionnent la présence de plusieurs gites d’hibernation à proximité de l’aire d’étude : • Louppy-sur-Loison (château), • Aincreville, • Thonne –le-Thil (Ancien blockhaus), • Thonnelle (Ancien blockhaus), • Montmédy (forteresse), > Observations Les « gouffres » signalés par le maire de Baâlon ont été vérifiées dans le courant du printemps. Ces derniers correspondent à des effondrements n’offrant pas d’accès extérieur et ne sont donc pas favorables en l’état aux chauves-souris. 3.3.1.2. RESULTATS DES PROSPECTIONS NOCTURNES ESPECES CONTACTEES Graphique 1. Les prospections effectuées ont permis l’identification de 4 espèces : • • • • La La La Le Pipistrelle commune ; Noctule commune, Noctule de Leisler ; Murin à moustaches. En période de transit automnal la Pipistrelle commune est l’espèce la mieux représentée avec 23 contacts dont une majorité obtenus en chasse au niveau des lisières forestières. La Noctule commune et la noctule de Leisler sont présentes uniquement au niveau des lisières forestières et n’ont fourni que 6 contacts sur les 29 obtenus au total. Le détail des observations pour chacune d’elle fait l’objet du paragraphe suivant sur l’occupation de l’espace par ces dernières en fonction de la période d’activité. OCCUPATION DE L’ESPACE PAR PERIODE D’ACTIVITE Interface boisement / parcelle cultivée Parcelles cultivées Total Ch. Dép. Ch. Dép. Pipistrelle commune 14 4 2 3 Noctule commune 4 4 Noctule de Leisler 2 2 Nbre de contacts/comportement 20 Nbre total de contacts Tableau 14. 32 4 24 2 3 5 Récapitulatif des résultats de l’étude de la période de transit automnal Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 L’activité recensée peut être considérée comme faible malgré la présence de boisements autour de la zone d’étude. Les parcelles cultivées sont très peu fréquentées, les individus étant majoritairement en déplacement dans ce type d’habitat. La sensibilité chiroptérologique apparait donc comme très faible au regard des résultats obtenus en automne 2011. > Le transit automnal Espèces Utilisation du site par les chiroptères en période de transit automnal 23 29 Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 33 Projet de parc éolien sur la commune de Baâlon (55) Etude écologique > Le transit printanier Interface boisement / parcelle cultivée Espèces Parcelles cultivées Ch. Dép. Ch. Dép. Total Pipistrelle commune 1 3 26 - 30 Noctule commune - 1 4 - 5 Noctule de Leisler - - 3 - 3 Murin à moustaches - - 1 - 1 Nbre de contacts/comportement 1 4 33 0 Nbre total de contacts 24 Tableau 15. 5 Récapitulatif des résultats de l’étude de la période de transit printanier Légende Ch : chasse ; Dép : Déplacement. 30 25 20 Pipistrelle commune 15 Noctule commune Noctule de Leisler Murin à moustaches 10 5 0 Ch. Dép. Ch. Interface boisement / parcelle cultivée Graphique 2. Dép. Parcelles cultivées Utilisation du site par les chiroptères en période de transit printanier 34 Rapport final – Version 00 – AOUT 2013 39 L’activité chiroptérologique sur le site de Baâlon au printemps 2012 est légèrement supérieure à celle constatée lors des prospections menées à l’automne 2011. Elle reste toutefois très limitée et essentiellement cantonnée aux lisières forestières entourant l’aire d’étude. En effet, les contacts au sein des parcelles cultivées du projet sont très peu nombreux et symptomatiques de la très faible attractivité de ces dernières. Le Murin à moustaches, non détecté au cours de l’automne 2011 fait son apparition dans les résultats d’inventaire. Il s’agit toutefois d’un unique contact en lisière forestière au nord de la zone d’étude. Sa présence n’est donc pas significative. La sensibilité chiroptérologique apparait donc comme très faible au regard des résultats obtenus au printemps 2012. Projet de parc éolien sur la commune de BaâlonBaâlon (55) Etude écologique Rapport final– Version 01 – OCTOBRE 2013 35