
 
 
Fausse route
 (ou “avaler de travers”) : 
On parle de fausse route quand un aliment passe dans les voies respiratoires au lieu du tube digestif. 
La fausse route varie du simple incident (toux) à l’urgence vitale par étouffement si l’on n’arrive pas à 
évacuer le corps étranger. 
 
Hallucinations 
: 
Perception anormale qui fait croire réelles des choses qui n’existent pas. On distingue notamment 
l’hallucination auditive, gustative, olfactive, tactile et visuelle. Les hallucinations visuelles, favorisées 
par les traitements, sont généralement de courte durée et n’annoncent pas de détérioration 
intellectuelle. 
• Dans la maladie de Parkinson, les hallucinations peuvent toucher certains patients. Elles peuvent être 
mineures (impression de présence ou de passage), visuelles et auditives. Elles peuvent aussi être 
parfois plus complexes (impliquant des personnages, des animaux...). Elles sont le plus souvent un effet 
indésirable du traitement dopaminergique. 
 
Hypertonie musculaire
 (ou rigidité musculaire) :  
Augmentation exagérée et permanente de la tension musculaire d’un muscle au repos. Cette 
hypertonie est liée à l’insuffisance de relâchement des muscles lorsqu’ils ne participent à aucun 
mouvement, ce qui entrave la coordination musculaire et fait perdre aux gestes leur fluidité. Parfois, 
la mobilisation passive d’une articulation laisse apparaître une résistance qui cède par à-coups : on 
parle alors du phénomène de “roue dentée” ou de “mouvement discontinu”. 
• Dans la maladie de Parkinson, lorsque l’on essaie de déplier le coude d’un patient, on rencontre 
généralement une force de résistance, ne s’accompagnant pas d’un retour de l’avant-bras à la position 
de départ. Dans les formes avancées de la maladie, les mouvements sont rendus difficiles par la 
rigidité. Les troubles du tonus sont alors caractérisés par une rigidité globale qui touche le tronc, le 
cou et les membres, donnant en général une attitude en flexion qu’on retrouve dans toutes les 
activités du malade. 
 
Période On/Off
 : 
Elles sont le reflet des fluctuations motrices. 
Lorsque le traitement agit, le patient a une motricité normale ou presque : il s’agit de la période “On”. 
Lorsque le traitement n’agit pas, les signes parkinsoniens sont présents : il s’agit des périodes “Off” 
(ou blocage). Ce phénomène survient dans la maladie de Parkinson après quelques années de traitement 
par la lévodopa. 
 
Tremblements
 : Oscillation régulière d’un segment de membre autour de son axe. 
• La maladie de Parkinson débute régulièrement, mais non exclusivement, par un tremblement d’une 
des mains. Certains patients n’ont pas de tremblements. Le tremblement est surtout présent lorsque 
le bras est au repos, il diminue au cours du mouvement et disparaît durant le sommeil. 
Il est augmenté par les émotions et la fatigue. Attention, il est important de différencier le 
tremblement présent dans la maladie de Parkinson avec le “tremblement essentiel”, affection 
neurologique qui peut toucher les mains, la tête, les cordes vocales (et donc la voix), voire d’autres 
parties du corps et dont la cause n’a pas été établie (d’où le terme d’essentiel). 
 Troubles cognitifs : 
Terme médical utilisé pour décrire la détérioration des processus mentaux de la mémoire, du 
jugement, de la compréhension, et du raisonnement. 
• Le niveau de gravité du déclin cognitif présent au cours d’une maladie de Parkinson est très variable, 
allant de difficultés attentionnelles avec peu de retentissement sur la vie quotidienne à un syndrome 
plus sévère et invalidant.