ÉLOGE FUNÈBRE DE ROGER MAZAURIC
2) « Un pseudo-massacre de protestants à Metz en 1790 » (Mémoires,
t. XIV, 1972, p. 79-85), concernant un libelle, paru à Paris, relatant
des faits purement imaginaires qui se seraient déroulés dans notre
cité.
Le tragique destin d'un praticien messin, Gaspard de Heu, seigneur
de Buy» (Mémoires, série VI, t. III, 1978, p. 118-139). Gaspard de
Heu, le dernier maître-échevin de Metz avant 1552, appartenait, on
le sait à une des anciennes familles des paraiges de la cité. Ayant
adhéré à la Réforme, il fut déposé par la majorité catholique du
Conseil, mais il fut de nouveau maître-échevin ultérieurement. Il
avait fait venir le réformateur Guillaume Farel, de Neuchâtel à
Metz, en vue d'y prêcher la Réforma. On sait qu'emprisonné sur
l'ordre du cardinal de Lorraine, abandonné par Antoine de Bourbon,
roi de Navarre, au service duquel il s'était engagé en 1555, il fut
exécuté secrètement, sans jugement préalable, au château du bois de
Vincennes, près de Paris, le 14 septembre 1558.
Il faut ajouter de nombreuses publications, en particulier dans
le Bulletin de la Société d'histoire du protestantisme français.
Après avoir étudié la vie de Jacques Couet de Vivier, petit-fils
du pasteur Paul Ferry, pasteur de Courcelles-Chaussy, à partir de
1656,
il y publia les lettres de ce personnage à son grand-père.
On y trouve encore « Etudes sur les conséquences de la révocation
de l'Edit de Nantes en pays messin : un siècle de résonances dans le
village de Courcelles-Chaussy» (1974, p. 257-287) et «Metz, cité re-
fuge des protestants lorrains au temps de Coligny » (1976, p. 14-29).
Roger Mazauric publia encore une nouvelle étude sur Courcel-
les-Chaussy qui résume le travail approfondi de 1933 sur la Réforme
dans cette localité. Il
s'agit
de « Courcelles-Chaussy, l'originale his-
toire d'un village du Haut-Chemin», (1974, 91 p.,
ill.),
dont notre
confrère Charles Hiegel a rendu compte dans les Cahiers lorrains
de 1975, p. 55.
Dans le cadre de l'histoire de la Réforme dans le pays messin,
Roger Mazauric avait encore publié en 1970 sous le titre «A Metz
en 1542 », le récit par Jean de Niedbrùck ou de Pont de Nied (Ponti-
gny),
traduit de l'allemand, des événements qui s'étaient produits
à Metz lors de la venue du réformateur Guillaume Farel (Cahiers
lorrains, 1970, p. 73-79), et encore, la même année, les éphémérides
d'un assiégé, le pasteur Othon Cuvier, sous le titre « A propos du
siège de Metz en 1870-1871 » (Cahiers lorrains, 1970, p. 102-117).
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