
Annexe O. Génétique des populations. Page 1. Révision du 21/10/2016
Annexe O. Quelques compléments sur la génétique des populations.
NB. 1. A côté de questions, que j’espère avoir éclairées, j’en ai rencontré
beaucoup d’autres, auxquelles je n’ai pas de réponse. Elles sont posées, en notes en
caractères « arial », à mesure de leur apparition dans ce « text in progress ». Là où –
sans être sûr de la réponse – je penche d’un côté, je l’indique par un (oui ?) ou un (non ?).
Les questions proprement dites sont mises en italiques. Leur numérotation peut
comporter des trous : ils correspondent à des questions antérieures, qui ont trouvé leur
solution. Je serai reconnaissant à mes lecteurs de me donner (par courriel –
pourraient me recommander. 2. Les références de type sp-14-4B concernent la section
4B du chapitre 14 de « Science et philosophie ». Comme dans l’ensemble de cet ouvrage,
les définitions sont en caractères gras, mes positions personnelles en caractères Arial.
Les * après les noms des auteurs renvoient aux références à la fin de l’annexe.
1. Rappels généraux concernant les mutations.
Toute mutation concerne le génome d’une cellule et se décrit au
niveau élémentaire des nucléotides. Elle est due à des phénomènes
externes (rayonnements, attaques chimiques, etc..), ou internes (erreurs
de réplication, réarrangements de gènes…). Généralement, on a affaire à
un pseudo-hasard déterministe, mais cela n’empêche pas, raisonnant en
probabilité, de définir des taux de mutation. Plusieurs modes de mutation
existent : substitution d’une base à une autre, délétion... Les taux de
mutation différent (de 1 à 10) d’un mode à l’autre, mais on considérera
un taux moyen μ. Ils sont généralement évalués au niveau des paires de
base (pb) et exprimés, sous une forme utilisable par la génétique des
populations, en nombres/pb/génération.
Les conséquences d’une mutation sont très différentes, selon que l’on
considère une cellule somatique ou une cellule germinale. Une mutation
d’une cellule somatique peut, par exemple, déclencher le cancer fatal
d’un individu. La mutation d’une cellule germinale sera transmise à
toutes les cellules de tous les individus de sa lignée et influencera
l’évolution.
Les premières estimations des taux de mutation se sont longtemps