Canada Green Building Council / Conseil du bâtiment durable du Canada
CONTEXTE
Les quelque 2 576 bâtiments certifiés LEED du portefeuille du CBDCa totalisent
24 millions de mètres carrés de surface de plancher, ce qui représente 11 pour cent
des surfaces de plancher de toutes les nouvelles constructions au cours des cinq
dernières années. Ces bâtiments réduisent leurs émissions de GES grâce à leur
conception et à leur exploitation éconergétiques et à leurs technologies d’énergie
renouvelable sur place et hors site. Ils consomment en moyenne 28 pour cent moins
d’énergie que des bâtiments conventionnels. En fait, on estime à 4 230 206 eMWh la
quantité d’énergie économisée par les bâtiments certifiés LEED entre 2005 et 2014,
ce qui correspond à une réduction de 822 731 tonnes d’équivalent CO2 en émissions
annuelles de gaz à effet de serre.
Le bâtiment durable a également des retombées positives sur l’environnement dans
un sens élargi, ce qui cadre bien avec le mandat environnemental du Canada dans
les domaines de la gestion des déchets solides, de la gestion de l’eau et de la qualité
de l’air. Depuis 2005, les bâtiments durables certifiés LEED ont permis de recycler
plus de 1,1 million de tonnes de débris de construction et d’économiser plus de
8,7 milliards de litres d’eau par année, à l’avantage de tous les Canadiens.
Le bâtiment durable a également une très grande valeur économique. En 2014, on
estime que l’industrie du bâtiment durable a généré 297 890 emplois directs à temps
plein au Canada et environ 23,45 milliards de dollars en produit intérieur brut (PIB). À
des fins de comparaison, cela représente plus d’emplois que dans les industries de
l’extraction pétrolière et gazière, l’extraction minière et la foresterie qui, mises
ensemble, ont employé environ 270 450 travailleurs en 2014
.
Aussi impressionnants que puissent être ces chiffres, ils n’illustrent qu’une partie de
l’impact économique et environnemental potentiel du bâtiment durable et de ses
perspectives de gains importants, selon une solide analyse de rentabilité. Des
investissements sont toutefois nécessaires pour assurer l’intégration des normes de
durabilité les plus élevées dans les projets de nouvelles constructions, et leur
application dans le parc immobilier existant et pour réaliser les avantages
environnementaux et économiques de grande portée.
Nous croyons qu’une stratégie nationale intersectorielle, menée par l’industrie et
soutenue par le gouvernement du Canada (de concert avec les gouvernements
provinciaux et les administrations municipales), accélérerait la transition du marché
Conseil du bâtiment durable du Canada. (2015). Le bâtiment durable au Canada : Évaluer les impacts et
les opportunités sur le marché. Ottawa : Conseil du bâtiment durable du Canada. Imprimé.