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** Exercice 5 : Etude d’une pile (2)
Donnée : E0 (Fe3+/Fe2+) = 0,77 V.
On considère la pile décrite ci-dessous :
Pt / Fe3+ (concentration C), Fe2+ (concentration C), volume V1 // Fe3+ (concentration C), Fe2+ (concentration C), volume V2 // Pt
où C = 0,010 mol/L et V1 = V2 = 50,0 mL
On ajoute une quantité n = 5,00 mmol de fluorure de sodium dans le compartiment (1) de cette pile et on mesure (à 25°C) une fèm E =
0,66V. On indique que l’ion complexe tétrafluoroferrate (III)
FeF4-
se forme alors dans ce compartiment.
1. Donner la polarité de la pile ainsi réalisée.
2. Déterminer la constante de formation globale de l’ion complexe tétrafluoroferrate (III) FeF4-.
3. Exprimer puis calculer E0 (FeF4-/Fe2+).
** Exercice 6 : Etude d’une pile (3)
Données : E0(Ag+/Ag) = 0,80 V.
Dans un bécher (noté 1), on verse 100 cm3 d’une solution de nitrate d’argent (Ag++NO3-) de concentration molaire C1 = 0,1 mol.L-1,
puis on y plonge une électrode d’argent. Cette électrode constitue le pôle positif de la pile.
Dans un second bécher (noté 2), on verse 100 cm3 d’une solution de chlorure de cobalt (Co2++ 2Cl-) de concentration molaire C2 =
0,1 mol.L-1, puis on y plonge une électrode de cobalt.
On relie les deux béchers par un pont salin contenant du nitrate d’ammonium (NH4+ + NO3-). On mesure alors une force électromotrice,
notée
E, aux bornes de la pile ainsi constituée. L’expérience donne :
E = 1,05 V à une température de 25 °C.
1. Ecrire l’équation de la réaction ayant lieu dans la pile quand celle-ci débite.
2. A partir de la donnée sur la force électromotrice de la pile, déterminer, dans les conditions de l’expérience, la valeur du potentiel
standard du couple Co2+/Co(s).
On ajoute dans le bécher 2, contenant des ions Co2+ en solution aqueuse, une pastille d’hydroxyde de sodium NaOH(s). L’hydroxyde de
cobalt Co(OH)2(s) précipite. On mesure alors la force électromotrice de la pile ainsi constituée et on obtient une valeur
E’ = 1,18 V.
Par ailleurs, le pH mesuré vaut 8,9.
3. Déterminer la valeur du produit de solubilité de l’hydroxyde de cobalt (II).
** Exercice 7 : Teneur en chlore d’une eau de Dakin
L’eau de Dakin est un antiseptique vendu en pharmacie dont le nom provient du chimiste britannique Dakin. L’eau de Dakin est
composée d’eau de javel à 1,5 degré chlorométrique et d’une petite quantité de permanganate de potassium ; cette dernière donne la
couleur rosée à la solution et la stabilise car elle peut vieillir et perdre ses principes actifs sous l’effet de la lumière. Cette eau de
Dakin, qui n’est autre qu’une eau de javel très diluée, sert pour le lavage des plaies mais aussi des instruments médicaux. On
souhaite vérifier la teneur en chlore actif d’une eau de Dakin, condition nécessaire à son efficacité.
Protocole expérimental :
- la solution commerciale Scom d’eau de Dakin pharmaceutique, indiquant 0,5 g de chlore actif est diluée 5 fois. On obtient la
solution S1.
- dans un erlenmeyer, on introduit dans cet ordre, V1 = 20,0 mL de solution S1, V2 = 10 mL d’une solution d’iodure de potassium
(K+ + I–) de concentration molaire 0,10 mol.L–1 et 2 à 3 mL de solution d’acide chlorhydrique concentrée à 0,5 mol.L-1. Les
ions iodure sont introduits en excès. Une couleur brune caractéristique du diiode I2 est observée.
- le diiode I2 formé est dosé ensuite par une solution de thiosulfate de sodium (2Na+ + S2O32–) de concentration molaire C3 =
1,00.10–1 mol.L–1. Lorsque la solution devient jaune pâle, on ajoute quelques gouttes d’empois d’amidon. L’équivalence est
détectée pour un volume versé V3 = 5,50 mL.
1. Quelles sont les réactions se produisant au cours des étapes 2 et 3 ? Ces réactions sont-elles totales ? Comment qualifier ce