TP 5 : Les perturbations du système respiratoire

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Correction
TP 5 : Les perturbations du système respiratoire
Activité 1
1.1. Calculer la quantité de poussière qui entre dans les poumons au cours de toute une vie.
0,1 mg de poussières par m 3
250 000 m3
0,1 x 250 000
= 25 000 mg
= 25 g
Nous respirons en moyenne 25 g de poussières dans toute une vie.
1.2. Expliquer les conséquences sur la respiration de l’effet du tabac.
Les cils vibratiles ne remplissent plus leur office. Ainsi les poussières, les bactéries et les
virus restent dans les poumons au lieu d’être expulsées vers l’extérieur. Les fumeurs sont
plus malades d’infections pulmonaires que les non-fumeurs.
Activité 2
Respiration de repos
Respiration avec
inspiration forcée
Respiration avec
expiration forcée
Hyperventilation
2.2. Déterminer, d’après le graphique, la capacité respiratoire : volume d’air maximal expiré.
La capacité respiratoire correspond à la situation d’hyperventilation. Elle est en moyenne de
4,5 L.
Activité 3
Capacité respiratoire (en %)
Sujet n’ayant jamais fumé
Arrêt à 45 ans
Fumeur
régulier
Handicape
Arrêt à 65 ans
Mort
Âge en année
Mesure de la capacité respiratoire à l’aide d’un spiromètre. La capacité respiratoire est exprimée en
pourcentage par rapport à une valeur moyenne à l’âge de 25 ans.
3.1. Identifier le risque encouru par un fumeur régulier. Justifier en citant des valeurs du graphique.
Un fumeur régulier risque d’avoir un handicape respiratoire (CR < 30 %) vers l'âge de 65 ans
et de décéder vers l'âge de 72 ans (CR < 10%) à cause de sa baisse progressive de sa capacité
respiratoire.
3.2. Indiquer si ce phénomène est réversible (la réaction de l’organisme au tabac peut revenir à une
situation normale). Justifier.
Un fumeur qui arrête vers l'âge de 45 ans a sa capacité respiratoire qui diminue moins que s’il avait
continué. Il n’atteint pas la limite du handicap et reste à une CR > à 30 % à 80 ans. Les poumons
semblent se réparer des dégâts causés par le tabac mais pas complètement.
3.3. Montrer le risque du tabagisme (actif ou passif) pour un sujet asthmatique.
Le tabac et l’asthme ont les mêmes effets c’est-à-dire une diminution de la capacité
respiratoire. Le tabac doit aggraver les effets de l’asthme.
Bilan du TP :
L’asthme est une maladie assez rependue et concerne 3 millions de personnes en France :
Environ 8% des adultes et 6 à 10 % des enfants sont asthmatiques. Aux alentours de 10 à
18% des adolescents sont asthmatiques.
Cette maladie a pour principal effet un mauvais approvisionnement en air dans les poumons ce
qui a pour conséquence une mauvaise oxygénation des organes.
Les sujets sont aussi plus sensibles aux maladies pulmonaires infectieuses (dues aux
bactéries et virus).
Certaines substances de l’environnement produisent des effets similaires à l’organisme
comme par exemple le tabac, divers polluants et certains facteurs naturels allergènes (qui
provoquent des allergies) comme les pollens, les acariens…
Les deux effets peuvent s’additionner et devenir dangereux pour la santé.
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