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APIJ / RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010
PRÉSENTATION
DE L’AGENCE
PRÉSENTATION
DE L’AGENCE
04 Statut et missions
05 Conseil d’administration
07 Cadre conventionnel de réalisation
des opérations confiées à l’Agence
PRÉAMBULE
ÉDITO DU PRÉSIDENT
Face à un ensemble de commandes, sans pré-
cédent dans son histoire, traduisant l’urgence
des besoins de modernisation des implantations
judiciaires et pénitentiaires, l’APIJ ne s’est pas
contentée en 2010 de réorganiser sa production
pour répondre à la demande, elle a finalisé avec
sa tutelle son premier contrat triennal de per-
formance.
Celui-ci traduit bien la volonté de cet opérateur
de l’État de répondre au mieux aux exigences
de sa mission de service public, en utilisant de
manière déterminée toutes les ressources de la
LOLF dans le domaine managérial.
Avec la mise en place de la comptabilité analy-
tique, le renforcement du contrôle de gestion,
le déploiement des enquêtes qualité, la gestion
pointue de la connaissance de ses personnels,
l’Agence consolide son approche d’opérateur
performant et efficace de l’État.
Cette perspective doit permettre d’obtenir de nou-
veaux progrès dans la définition des conditions du
développement durable, dans la dynamisation du
recours à la maîtrise d’ouvrage publique pour la
rendre toujours plus compétitive, dans la parution
du guide de programmation judiciaire et dans le
lancement du nouveau programme immobilier
pénitentiaire.
Cette ambition est précisément formulée dans
le rapport d’activité 2010 approuvé par le Conseil
d’administration de l’Agence.
ÉDITO DU DIRECTEUR
L’année 2010 a vu la mise sur orbite simultanée de la nouvelle géné-
ration de palais de justice et du nouveau programme immobilier pé-
nitentiaire. L’Agence a reçu, successivement, depuis décembre 2008,
33 commandes d’études pour des constructions neuves ou des réha-
bilitations complètes de palais de justice, rendues nécessaires par
leur vétusté ou les regroupements issus de la nouvelle carte judiciaire.
Elle a fait aboutir une grande majorité des études préalables consécu-
tives, permettant la passation de 17 commandes fermes en 2010. Pour
réaliser dans des conditions optimales les études correspondantes, il
convenait de finaliser le nouveau guide de programmation, qui repense
entièrement la fonctionnalité et les performances attendues d’un
palais de justice contemporain. Cette étape a été franchie à la fin de
l’année et validée par la direction des services judiciaires.
Il fallait aussi moderniser les contrats d’ingénierie qui lient maître d’ou-
vrage et maître d’œuvre, pour y introduire les objectifs de performance
attendus aujourd’hui de la conception et de la réalisation des bâtiments
publics, de l’optimisation de l’exploitation-maintenance aux objectifs
plus larges du développement durable, en passant par une meilleure
maîtrise des délais d’études et une plus grande cohérence entre les pro-
jets architecturaux et les réponses des entreprises. Cette version très
novatrice des marchés d’ingénierie a bien vu le jour en 2010. Dès lors, il
a été possible de lancer 12 consultations de concepteurs sur ces bases
nouvelles, autant de nouveaux projets qui seront donc choisis dès 2011
tandis que les autres consultations seront lancées en 2011.
Les programmes pénitentiaires n’ont pas été en reste. La moder-
nisation du parc a franchi une nouvelle étape avec la livraison de
741 places, et les études et chantiers des projets du programme 13 200
ont bien été menés dans les délais prévus, tandis que les études et
évaluations techniques convergeaient pour permettre les premiers
appels à candidature pour les contrats en partenariat public-privé des
établissements de la nouvelle génération, un programme qui compor-
tera au total quelque 25 établissements. Les opérations outre-mer
franchissaient elles aussi de nouveaux caps destinés à rattraper l’im-
portant retard de modernisation de ces établissements, des Antilles et
de la Guyane à la Polynésie en passant par Mayotte et Nouméa.
Le métier de maître d’ouvrage de bâtiments publics n’est jamais simple,
la création des consensus, la vérification des études, la programma-
tion des opérations, le déroulement des chantiers réservent leur lot
permanent de surprises et de problèmes inattendus à résoudre. L’APIJ
en a eu sa récolte en 2010 comme au cours de toutes les années pré-
cédentes. Cela ne l’a pas empêchée d’atteindre ses objectifs, officia-
lisés par les commandes du
ministère de la Justice et des
Libertés, de progresser dans
de nombreux domaines tech-
niques et d’organisation et
d’adapter ses méthodes à la
mise en œuvre du programme
sans précédent qui l’attend
pour les années à venir.
En venant symboliquement
clore l’exercice, la signature
du contrat de performance
a reflété cette dynamique et
cette ambition.
Jean-Raphaël Alventosa,
Président du Conseil d’administration de l’Agence
Jean-Pierre Weiss,
Directeur général de l’Agence