l’appréciation de l’espace biologique et de l’espace chirurgical préprothétique (ECP)
qui représente l’ensemble de l’espace biologique (2,04 mm) et de la profondeur du
sulcus (environ 0,69 mm), ce qui donne en moyenne 3 mm d’espace chirurgical pré-
prothétique ;
un sondage parodontal autour de la dent, un examen du tronc radiculaire, l’évaluation
de la hauteur des parois dentaires résiduelles, et l’examen du trajet d’une éventuelle
fêlure ou d’une fracture ;
l’examen du sourire et des rapports entre le bord de la lèvre et le feston gingival. Il est
effectué avant l’anesthésie locale et doit inclure les mouvements labiaux forcés. Pour
le secteur maxillaire antérieur, 80% des patients exposent au moins leurs papilles lors
du sourire [16, 17].
Paramètres radiographiques
L’examen radiographique doit évaluer le sacrifice osseux nécessaire à l’obtention d’un
espace biologique suffisant à la mise en place de la restauration, et ce en évaluant la
profondeur de la lésion carieuse ou traumatique par rapport au niveau de la crête
osseuse. En pratique, il faut considérer que 3 mm sont nécessaires entre la limite apicale
de la lésion et le niveau de la crête osseuse. Cependant, cette distance est modulable en
fonction de certains paramètres comme la forme de la préparation, la nature du matériau
de restauration prothétique, le type de joint dento-prothétique et la formule du ciment de
scellement [5, 7].
Il est important de bien apprécier également l’épaisseur des parois dentaires. En effet,
les parois trop fines vont être éliminées lors de l’intervention modifiant ainsi la distance
os-bord dentaire qui avait été relevé initialement. L’idéal, est d’avoir une radiographie
avec des limites quasi définitives de la préparation. Dans le cas contraire, il est
préférable de majorer l’espace chirurgical préprothétique de la hauteur nécessaire à la
réalisation prothétique [16].
Cet examen radiographique doit aussi évaluer le rapport couronne clinique/racine
clinique de la dent à restaurer, la hauteur des furcations, la forme des racines, la qualité
du traitement endodontique, et rechercher les éventuelles proximités radiculaires [7, 11, 20].