
Délégation à la stratégie des systèmes d’information de santé
professionnels et la CNIL, un guide des bonnes pratiques en matière de recueil
du consentement du patient ;
- conformément aux préconisations de la CNIL, les dispositions ont été prises pour
qu’un identifiant national de santé (INS), distinct du numéro d’inscription au
répertoire national d’identification des personnes physiques (NIR), soit engendré
lors de la création du DMP ;
- le processus d’agrément des hébergeurs de données de santé à caractère
personnel a été mis en œuvre en application du décret du 4 janvier 2006 ;
- le déploiement de la carte de professionnel de santé (CPS), instrument
d’authentification forte des professionnels leur fournissant un accès sûr aux
systèmes d’information de santé, a été engagé selon une configuration adaptée
aux différentes modalités d’usage aussi bien en établissements de santé qu’en
exercice libéral.
Le plan national de déploiement de la télémédecine et le soutien aux
projets
La France est le premier pays en Europe à s’être dotée d’une réglementation définissant et
encadrant l’activité de télémédecine : la loi HPST (article 78) et le décret du 19 octobre 2010
ont conféré une véritable assise juridique à la télémédecine permettant d’impulser et
d’organiser son déploiement sur les territoires de santé.
Le ministère de la Santé a lancé au début de l’année 2011, l’élaboration d’un plan
stratégique national de déploiement de la télémédecine. Ce plan a pour objet de déterminer
les axes prioritaires de déploiement de la télémédecine, d’identifier les freins, obstacles et
leviers à son développement afin de favoriser les usages sur le terrain.
Il est prévu de structurer ce plan autour de trois volets :
• Un document stratégique « stratégie télémédecine 2011-2015 », précisant la vision,
les enjeux et les grandes orientations stratégiques à moyen terme ;
• Un ensemble d’actions opérationnelles regroupées dans un plan d’actions ;
• Une « boîte à outils » recensant les éléments de méthodes existants ou découlant de
la mise en œuvre d’actions spécifiques du plan (réglementation, référentiels de
bonnes pratiques, guides, modèles contractuels, modèles d’évaluation médico-
économique…) ainsi que les dispositifs de gouvernance, de suivi et d’évaluation du
plan.
Dans une démarche de gouvernance collective, ce projet est conduit par un comité de
pilotage stratégique interministériel présidé et animé par la Direction générale de l’offre de
soins (DGOS), avec l’appui de la Délégation à la stratégie des systèmes d’information de
santé (DSSIS).
La composition du COPIL a été conçue de façon à intégrer les différentes dimensions de la
télémédecine, ainsi que l’ensemble des acteurs institutionnels concourant à son
développement (DGCIS, DATAR, DSS, DGCS, DGS, ANAP, ASIP, HAS, ARS…), les
usagers et des professionnels de terrain.
Indépendamment de la très large représentation institutionnelle au sein des différents
groupes de travail, le COPIL soumettra, en tant que de besoin, les principales préconisations
à un public plus large, professionnel de santé ou patient. Il est en effet essentiel d’associer et
de communiquer très largement au-delà des représentations institutionnelles classiques afin
d’emporter l’adhésion et la confiance des utilisateurs directs.