La nouvelle société Germinance fête ses 1 an !
Une année déjà que François a transmis aux salariés le fruit de 30
ans de travail, de passion, d’engagement.
Lui, comme d’autres pionniers de la bio, nous a ouvert la voie.
A nous de poursuivre le chemin vers une alimentation libre,
nourrissante, à la portée de tous.
Bien sûr rien ne se fait sans vous, clients dèles ou nouveaux clients,
qui êtes toujours plus nombreux.
Merci de partager cette route avec nous ! Rien ne se fait non plus
sans notre réseau de producteurs et nos partenaires, qui partagent
également nos motivations et nos valeurs.
Germinance permet de faire le lien entre eux et vous, du producteur
au consommateur nal, en passant par les maraîchers diversiés
qui nous orent encore une grande richesse de légumes sains et
nourrissants.
Rien ne vaut un légume frais, cultivé dans le respect de la terre, de la
plante et de l’homme.
En favorisant les légumes de saison, locaux, en provenance
directe du producteur ou du jardin, c’est toute une lière que vous
soutenez. Nous passons le témoin sous forme de graines. A vous
de l’emporter et de le faire fructier. La route est encore longue,
parsemée d’embûches. Mais nous choisissons là où nous voulons
aller et nous avançons ensemble.
Cet été d’ailleurs, une étape importante aurait pu être franchie.
La loi sur la biodiversité a en eet été votée en France.
On en attendait beaucoup, notamment la possibilité de diuser
largement et légalement toutes nos variétés, inscrites ou non au
catalogue ociel.
Finalement, les jardiniers obtiennent le droit d’échanger leurs
semences de variétés du domaine public, sous réserve de passeport
phytosanitaire, et les agriculteurs retrouvent leur droit d’échanger
des semences entre-eux. Rien pour les semenciers :
toujours pas de reconnaissance pour la vente de semences de
variétés non inscrites au catalogue ociel, toujours pas la liberté de
vendre des semences de la liste d en quantités adaptées aux besoins
des professionnels.
Le chemin est encore long, nous vous le disions.
Passons maintenant aux embûches, sous couvert de passeport
phytosanitaire. Il s’agit d’un document qui atteste que les semences
sont indemnes de parasites de quarantaine particuliers.
Et pour obtenir ce bout de papier, il faut tout déclarer (variétés, pro-
ducteurs, clients naux) et réaliser de coûteux tests en laboratoire.
Enn à terme, il est prévu un auto-contrôle sous contrôle ociel,
c’est-à-dire que l’entreprise est responsable de toute sa procédure
de contrôle et qu’un service délégué de l’état (en l’occurrence le
Gnis, encore lui) contrôle de temps en temps.
Ce n’est ni plus ni moins comme ça que l’agro-industrie a évincé
les petites entreprises artisanales, incapables d’encaisser tant de
lourdeurs procédurières.
Editorial
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