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RÔLE INFIRMIER DANS L’ANNONCE DU DIAGNOSTIC DE CANCER
UE 3.4 Initiation à la démarche de recherche
UE 5.6 Analyse de la qualité et traitement des données scientifiques
UE 6.2 Anglais
CRIQUI Elise - GUENET Cyril - TAHRI Raibed - TERRIER Julie
Sous la direction de Karine LAUER
INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS
44 chemin du Sanatorium
25 030 BESANCON Cedex
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Remerciements
Nous remercions chaleureusement :
Nos familles et amis pour leur soutien moral et logistique.
Mme Karine LAUER, notre formatrice de guidance, pour sa disponibilité, son soutien et ses
encouragements.
Notre personne ressource, pour son aide et sa franchise.
Les infirmières interrogées, pour nous avoir consacré une partie de leur précieux temps, et
pour le partage de leur expérience.
Et tous les formateurs de l’Institut de Formation des Professionnels de Santé pour leur
soutien tout au long de nos études.
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SOMMAIRE
I. INTRODUCTION
1. Choix de la situation : ………………………….…………….….…..…….. Page 1
2. Situation d’appel : …………………………………………….…….….. Pages 1-3
3. Progression du questionnement : ………………………….….......…. Pages 3-5
4. Question de départ : ………………………………………….……...….… Page 5
II. LE DISPOSITIF D'ANNONCE
1. Origines du plan cancer : …………..…………………………...…….. Pages 5-6
2. La mesure 40 du plan cancer : Le dispositif d’annonce : ….….….... Pages 6-8
3. Attentes et besoins du patient avant l’annonce : …………….…........ Page 8
III. L'ANNONCE DU DIAGNOSTIC DE CANCER
1. Temps médical : ………………………………………………..………. Pages 9-11
2. Temps d’accompagnement soignant : ………………….…….......... Pages 11-13
3. Retentissement de l’annonce du diagnostic de cancer sur le patient : Pages
14-16
IV. PRISE EN CHARGE APRÈS L'ANNONCE DU DIAGNOSTIC DE CANCER
1. Rôle infirmier dans le suivi après l’annonce du diagnostic : ……. Pages 16-17
2. La prise en charge médicale : …………………………………………... Page 17
3. Le vécu du patient avec sa pathologie : ………………….……….. Pages 17-18
V.
PROBLÉMATIQUE
: ……………………..……………………………….. Pages 18-19
VI.
CONCLUSION
: …………………………………………………….………. Pages 19-20
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I. INTRODUCTION
1. Choix de la situation
Dans le cadre de notre travail d'initiation à la recherche de fin d'études et de la
validation des unités d'enseignement 3.4 et 5.6, nous avons choisi, parmi les différents
thèmes proposés, de traiter un sujet concernant le rôle infirmier dans l’accompagnement
d’une personne atteinte de cancer, et plus particulièrement l'éventuel impact de l'annonce du
diagnostic médical d'un cancer sur la prise en charge infirmière.
En effet, durant notre formation, nous avons tous été confrontés à des patients
atteints de cancers, que ce soit dans des services d'oncologie ou dans des services
conventionnels. Nous avons également tous constaen échangeant avec ces derniers, que
les conditions de leur annonce de diagnostic n'étaient pas toujours jugées optimales. De
plus, il nous est parfois arrivé d'éprouver des difficultés au niveau de la prise en soins de ces
patients. Nous nous sommes alors posés la question de l'existence éventuelle d'un lien entre
l'annonce du diagnostic médical et nos difficultés de prise en charge.
Le domaine de l'oncologie est un domaine en mouvement permanent, qui a connu
ces dernières années de véritables évolutions, notamment par la mise en place au niveau
national du Plan Cancer; c'est aussi une des raisons qui nous a donné l'envie de diriger
notre travail de recherche vers ce sujet.
Nous avons tout d'abord rédigé chacun une situation vécue en stage concernant des
patients atteints de cancer et leur annonce de diagnostic, puis nous avons mis en commun
ces situations pour en choisir une unique, celle qui nous a paru la plus riche.
2. Situation d'appel
Cette situation se passe dans un service de neurochirurgie. Il s'agit du cas de Mr. C,
homme de 50 ans; il est marié et a 2 enfants (une fille de 24 ans et un fils de 27 ans). Son
fils a 2 garçons de 3 et 4 ans.
Mr. C travaille dans le BTP, sa femme est institutrice. Il est hospitalisé pour douleurs
intenses (céphalées, douleurs lombaires et du rachis, toux), qui ne sont pas soulagées par
les traitements antalgiques (notamment par les morphiniques). Mr. C est en arrêt maladie
depuis son hospitalisation.
Les examens ont montré que Mr. C est atteint d'une tumeur cérébrale métastasée,
avec des atteintes pulmonaires, hépatiques et du rachis. Le diagnostic d'incurabilité a été
posé.
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Dans un 1er temps, une IRM et un scanner ont été réalisés et ont révélé la présence
de plusieurs masses aux niveaux cérébral, pulmonaire, hépatique et osseux. Suite à ces
examens, le médecin a demandé une analyse anatomopathologique pour confirmer le
diagnostic.
A la suite de ces examens, le patient manifestait une importante inquiétude et posait
beaucoup de questions quant à sa situation. Le médecin en revanche, avait une attitude
d'évitement; il évitait de rentrer dans la chambre du patient tant qu'il n'avait pas les résultats
biologiques.
Mr. C était au courant qu'il allait subir une biopsie, mais le médecin ne pouvait pas lui
donner plus d'informations tant que cette dernière n'avait pas confirmé le diagnostic (forte
suspicion de cancer métastasé).
Le diagnostic n'étant pas encore posé, malgré la forte suspicion, l'équipe soignante
ne pouvait pas répondre aux nombreuses questions de Mr. C (c'est le rôle du médecin
d'annoncer le diagnostic et non à l'équipe soignante; le médecin ne peut pas poser de
diagnostic tant qu'il n'a pas tous les résultats de l'examen).
Face à ces difficultés, un malaise s'est fait ressentir par rapport aux nombreuses
questions et interprétations de Mr. C et de sa femme. Les infirmiers redirigeaient Mr. C et sa
femme auprès du médecin qui lui, a juridiquement le droit de répondre aux questions
concernant la pathologie, le diagnostic… Or, le médecin conservait cette attitude d'évitement
et ne se rendait pas disponible pour leur répondre.
Dans le même temps, la famille de Mr. C le sentait faible et douloureux, le voyait
souffrir et s'impatientait. Ils se sentaient inutiles face à sa situation et ne voyaient pas d'action
de la part de l'équipe quant à l'amélioration de l'état de santé de Mr. C.
Cinq jours se sont écoulés entre les premiers examens et les résultats de la biopsie.
Avec l'arrivée de ces résultats, le diagnostic de cancer a pu enfin être posé. Pour l'annoncer
à Mr. C, le médecin a demandé à une infirmière de l'accompagner.
L'annonce du diagnostic s'est déroulée dans la chambre du patient, en présence de
Mr. C, de son épouse (personne de confiance), du médecin et d'une infirmière. Le médecin a
utilisé des mots simples, mais sans jamais utiliser le mot "cancer" explicitement. De plus, il a
dit à Mr. C qu'un traitement adapté à sa situation lui serait proposé après la RCP.
Suite à cela, le médecin a quitté la chambre et a laissé l'infirmière avec le patient et sa
femme. Celle-ci a eu un entretien avec eux, pour avoir un retour de ce qu'ils avaient compris.
A ce moment, l'infirmière s'est rendue compte qu'ils avaient une mauvaise perception
de la situation, et que Mr. C était dans le déni (en effet, Mr. C n'a pas parlé de cancer et avait
un espoir de guérison car il a entendu qu'un traitement adapté lui serait proposé. Il a donc
assimilé traitement et guérison). Sa femme, elle, avait l'air de comprendre la réalité des
choses mais semblait ne pas vouloir s'opposer à son mari. Elle allait donc dans son sens,
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