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Les Infections Sexuellement Transmissibles.
Définition :
Les IST sont des maladies transmises à l’occasion de relations sexuelles. Les données
chiffrées ne sont pas énormément fiables, vu que les IST ne sont pas toujours déclarées.
Classification :
Les maladies d’origine bactérienne.
La syphilis :
Cette maladie, causée par le tréponème pâle, évolue par étapes.
-Une période d’incubation de 15 à 20 jours durant laquelle aucun symptôme n’apparaît.
-L’apparition d’un chancre sur la verge ou la vulve.
-Apparition de la roséole et de plaques au niveau de la bouche, de la vulve ou de la
région anale, à partir du deuxième mois de contamination.
-Cinq à dix ans après, la maldie touche le cerveau, le foie, la moelle épinière.
Aujourd’hui, la syphilis, traitée à la penicilline, arrive rarement à sa forme évoluée. Mais cette
maladie était en recrudescence entre 2000 et 2005. La diminution de l’utilisation du
préservatif en fut la raison.
La gonococcie :
Cette pathologie fréquente se manifeste chez l’homme et chez la femme.
Chez l’homme, c’est une infection localisée à l’urètre entraînant des brulures douloureuses.
Elle est accompagnée d’un écoulement urétral. Ce trouble peut atteindre la vessie, les
vésicules séminales et l’épididyme
Chez la femme, la vulve, l’urètre et l’orifice cervical sot concernés, mais le symptôme n’est
qu’un écoulement indolore. Cependant, la maladie peut se propager aux trompes et provoquer
une salpingite.
Le danger de cette pathologie est la stérilité qu’elle peut entraîner. Surtout si une femme
présentant peu de signes le transmet à un grand nombre de partenaires…
Les chlamydiae
- Ce sont de micro-organismes gram négatif responsables d’urétrite, cervicite, conjonctivite et
pneumopathie. Ils représentent 30 % des infections génitales, hommes et femmes confondues.
- La stérilité est la principale complication.
- Une antibiothérapie adaptée est un traitement efficace.
Les maladies d’origine mycosique
Les mycoses.
- Elles sont très fréquentes et se manifestent par des pertes blanches et de démangeaisons chez
la femme, et des rougeurs et boutons chez l’homme.
- Sans complications graves, elles se traitent avec un antifongique.
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Les affections virales
L’herpès génital
-Contamination sexuelle directe qui se produit par contact en cas de lésion cutanée ou
muqueuse par l’herpès.
-Il se manifeste d’abord par une brûlure, une rougeur et des ulcérations au niveau de la
vulve.
-Ce virus, même après avoir été traité, peut réapparaître et refaire surface à la peau.
(herpès génital récurrent.)
-Le traitement consiste en des médicaments antiviraux et son efficacité dépend de la
précocité de sa mise en place. Nous n’avons cependant pas de moyen pour éradiquer
ce virus.
Les hépatites
-Cinq virus sont responsables des hépatites virales (A, B, C, D, E) qui provoquent une
cytolyse.
-La gravité des hépatites est liée aux formes chroniques (virus B,C,D) qui peuvent
évoluer à long terme vers une cirrhose et/ou un cancer du foie.
-Sa transmission est essentiellement sexuelle, et est favorisée par le grand nombre de
porteurs sains. La voie sanguine est aussi un canal de transmission en cas de
toxicomanie.
-Le traitement est l’interféron Alpha. Il est essentiel de préconiser la prévention,
l’utilisation de préservatifs et la vaccination.
Le SIDA
-Syndrome dimmuno-ficience acquise dû au virus VIH, qui provoque une perte
d’activité des lymphocytes T.
-Il y a trois phases au SIDA : la primo-infection, la phase de latence, la phase de
maladie.
-Les symptômes sont un affaiblissement général et une destruction du système
immunitaires.
Données épidémiologiques :
En France, en 2005 :
-127 000 personnes vivent avec le VIH (dont 1000 enfants.)
-1173 nouveaux cas diagnostiqués
-380 personnes sont décédées du SIDA.
Dans le monde en 2006 :
-39,5 millions de personnes sont infectées dont 2,3 millions de moins de 15 ans.
-2,9 millions de personnes sont décédées.
-Il y a eu 8000 décès par jour.
A savoir que le nombre de nouveaux cas dépasse toujours le nombre de décès.
Le SIDA présente trois voies de transmission :
-La voie sanguine (échange de seringues, par transfusion ou par piqûre accidentelle
avec une aiguille infectée.)
-La voie sexuelle (sperme et sécrétions vaginales contamies, avec risque de
transmission oro-génitale également ).
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-La voie materno-fœtale (transmission en fin de grossesse et au moment de
l’accouchement avec une nette augmentation en l’absence de traitement préventif.
-Le traitement consiste en l’association de plusieurs anti-viraux pour prévenir les
affections opportunistes, mais il n’élimine pas le virus responsable.
La prévention :
Elle est le « remède » le plus efficace contre ce type de maladies. Elle consiste avant
tout à :
-Informer la population des risques de la maladie.
-Conseiller l’usage du préservatif pour les rapports sexuels.
-Expliquer l’importance du suivi de la grossesse (risques de transmission materno-
fœtale)
-Interdire l’échange de seringues et d’aiguilles pour les toxicomanes.
-Informer de la possibilité du dépistage anonyme et gratuit.
Le personnel médical et para-médical utilise également des gants, du matériel à usage
unique, du matériel stérilisé, des procédés de décontamination des surfaces avec de l’eau
de javel diluée à 1/10.
Le risque de piqûre accidentelle est également présent pour le personnel soignant. De
même, les aiguilles ne doivent pas être re-capuchonnées.
Des gants et des lunettes sont également obligatoires pour certaines manipulations.
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