MASCC 2016 Dr Mario Di Palma Oncologue médical Département Ambulatoire [email protected] TAO, Paris, décembre 2016 L’ostéonécrose de la mâchoire après traitement à visée osseuse : comment évoluent les patients ? Diel I, Saunders et al, PS044, MASCC 2016 Traitements à visée osseuse :bisphophonates et denosumab Prise en charge des patients souffrant de métastases osseuses : diminution de l’incidence et du délai de survenue des évènements osseux, effet antalgique. Ostéonécrose de la mâchoire est une complication rare (de l’ordre de 1,5% Enquête prospective canadienne Cohorte de patients inclus au moment du diagnostic d’ostéonécrose de la mâchoire 225 patients avec un suivi médian de 6,3 mois 72% des cas au moins un facteur de risque 68% des patients symptomatiques au diagnostic (douleurs mandibulaires) 21% des patients l’évolution a été favorable, avec disparition des symptômes cliniques et radiologiques, avec un délai médian de 7mois.. TAO post MASCC déc 2016 Les outils modernes de communication dans la prise en charge des patients souffrant d’un cancer : place à la pratique ; Frost M et al, PS040 et Ahrari S et al, PS041, Quel est le support que préfèrent les patients pour rapporter leurs symptômes? Symptômes tels que les rapportent les patients (« patient reported outcome ») 1800 patients, randomisés en 3 groupes support papier / messagerie vocale /tablette informatique. Globalement le niveau d’adhésion est de près de 90% dans les 3 groupes Les patients étant plutôt enclins à choisir la modalité qui leur a été attribuée Préférence vers la tablette Le SMS, outil de l’adhésion thérapeutique ? Observance de l’hormonothérapie adjuvante ne dépasse pas 50% à 5 ans Résultats préliminaires de l’utilisation d’envois de SMS à intervalle régulier, chez des patientes traitées par tamoxifène ou anti-aromatases en situation adjuvante. > > Avec question du type « avez-vous des difficultés à prendre votre traitement ? », En cas de réponse positive un contact téléphonique avec une infirmière. Les premiers résultats positifs TAO post MASCC déc 2016 Prise en charge des toxicités liées aux immunothérapies : le dépistage est essentiel Rapoport B PS035, Sibaud V PS036, Les inhibiteurs des point de contrôle immunitaire (anti CTLA4 - Ipilimumab-, antiPD1/PDL1) Complications de type auto-immun, Le délai de survenue peut être retardé, parfois même après arrêt du traitement en cause En général les toxicités sont modérées, à condition d’une prise en charge précoce La peau est le site le plus fréquemment concerné. > > Rash cutané transitoire, spontanément ou avec un traitement local, Signes cutanés sont atypiques ou résistent au traitement topique local, un avis spécialisé dermatologique et une biopsie sont indispensables. Foie (hépatite cytolytique), colon (diarrhée, colite), rein, poumon, pancréas, système endocrinien (hypothyroïdie, insuffisance surrénalienne ou hypophysaire…), système nerveux (neuropathie périphérique, atteinte centrale, Guillain-Barré …). Tableau clinique souvent non spécifique. Diagnostic précoce > > Corticothérapie à doses adaptées (entre 0,5 et 2mg/kg/jour). En cas d’échec traitement immunosuppresseur anti-TNF TAO post MASCC déc 2016 Combinaison d’Immunothérapie : irAEs Effets Indésirables rapportés au Traitement, % Ipilimumab + Nivolumab (n = 94) Ipilimumab + Placebo (n = 46) Tous Grades Grade 3/4 Tous Grades Grade 3/4 91 54 93 24 - Dermatologique 71,3 9,6 58,7 0 - Digestif 51,0 - - - - Endocrinologique 34,0 5,3 17,4 4,3 - Hépatique 27,7 14,9 4,3 0 - Pulmonaire 11,7 2,1 4,3 2,2 - Rénal 3,2 1,1 2,2 0 Tous AE rapportés au traitement AE Auto-Immuns TAO post MASCC déc 2016 Rapoport B et al.- MASCC®2016 – Abs. PS035 AE immuns associés aux Immunothérapie Endocrini en Hépatique Hépatite Autoimmune, Augmentation ALT/AST Hypophysite, Thyroïdite, Diabètes Type 1 Respiratoi re Pneumonie Rénal Néphrite, Insuffisance rénale Neuromusculair e Peau Rash Macropapuleux, Prurit Neuropathie Périphérique sensorielle TAO post MASCC déc 2016 Rapoport B. et al.- MASCC®2016 – Abs. PS035 Gastrointestinal Colite/ diarrhée Peut-on éviter les hospitalisations non programmées pour les patients pris en charge pour un cancer digestif ? Manzano J, PS065, MASCC 2016 Les Etats-Unis ont depuis 10 ans mis en place une politique volontaire pour en diminuer l’incidence, avec en particulier des pénalités financières pour les hôpitaux (près de 450 M de dollars par an). 37736 patients suivi pour un cancer digestif et hospitalisés en urgence au MD Anderson depuis 10 ans / 73391 séjours; Augmentation significative des réhospitalisations (17,3% des patients sur la période 2005-2010 ont été hospitalisés en urgence au moins 1 fois contre 18,7% des patients sur la période 2010-2015), surtout pour les cancers du pancréas et des voies biliaires, Sur la même période les taux de survie se sont améliorés de façon significative Anticipation des complications, via un suivi coordonné: expérimentations sont en cours TAO post MASCC déc 2016 ROLAPITANT Efficace dans le sein et le poumon • CBNPC sous cisplatine et carboplatine Sous-analysecde l’étude pivotale Randomisation 1:1 • Cancer du sein sous AC ou autres CT Sous-analyse de l’étude pivotale Randomisation 1:1 Rolapitant 180 mg po J1 + Granisétron 10 µg/kg J1+ Dex 20 mg po J1 puis 8 mgX2/j J1-J4 HEC Placebo J1 + Granisétron 10 µg/kg J1+ Dex 20 mg po J1 puis 8 mgX2/j J1-J4 • Evaluation: RC retardé - RC aigu et global Rolapitant 180 mg po J1 + Granisétron 2 mg J1-3 + Dex 20 mg po J1 MEC Placebo J1 + Granisétron 2 mg + Primary Endpoint: OS (869J1-3 events) Dex 20 mg po J1 TAO post MASCC déc 2016 Navarri R. et al. - Abs. PS084 et Schwartzberg L. et al.- Abs. PS086 - MASCC®2016 • Progressive Disease • Unacceptable Toxicity • Withdrawal Sous analyse Poumon Rolapitant N=337 Contrôle N=350 △ p Globale (0-120h) 75,4 63,1 12,3 < 0,001 Aigüe (0-24h) 88,4 81,7 6,7 0,014 Retardée (24-120h) 77,4 65,1 12,3 < 0,001 Globale (0-120h) 79,8 67,7 12,1 < 0,001 Aigüe (0-24h) 91,1 84,6 6,5 0,009 Retardée (24-120h) 81,0 69,7 11,3 < 0,001 Globale (0-120h) 60,5 48,6 11,9 0,002 Aigüe (0-24h) 75,7 70,9 4,8 0,155 Retardée (24-120h) 63,5 51,1 12,4 0,001 Objectif Réponse Complète Pas de vomissement Pas de nausée TAO post MASCC déc 2016 Navarri R. et al.- MASCC®2016 - Abs. PS084 Sous analyse Sein Population Totale 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% P<0,001 P=0,002 P=0,1425 83,50% 80,30% 71,30% 68,60% 61,60% 58,10% Phase Globale (0-120h) Phase retardée (> 24-120h) Phase Aigue (≤ 24h) Rolapitant (n=666) Contrôle (n=666) Population Sein (AC+MEC) 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% P<0,023 P=0,039 P=0,963 77,90% 77,80% 66,70% 62,80% 55,10% Phase Globale (0-120h) Phase Aigue (≤ 24h) Rolapitant (n=417) Population Sein (AC) 59,80% Phase retardée (> 24120h) 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% P<0,024 P=0,034 P=0,835 76,00% 76,70% 66,70% 62,50% 58,80% 53,90% Phase Globale (0-120h) Contrôle (n=666) TAO post MASCC déc 2016 Schwartzberg L. et al.- MASCC®2016 - Abs. PS086 Phase Aigue (≤ 24h) Rolapitant (n=333) Phase retardée (> 24120h) Contrôle (n=666) Divergence d’évaluation du PS par le patient et son entourage Davies A, Abs. eP219, Poster, MASCC 2016 120 couples patient-aidant Evaluation du Performance Status ECOG. Taux de concordance faible, avec seulement 56% des aidants ayant donné une évaluation du PS comparable à celle réalisée par le patient lui-même. 28% des aidants avait une évaluation plus sévère que le patient lui-même, 16% estimaient que le PS était meilleur que celui donné par le patient. TAO post MASCC déc 2016 Évaluation du PS par le patient et par l’aidant ECOG Performance Status évalué par le patient PS 0 PS 1 PS 2 PS 3 PS 4 Nombre de patients 1 26 35 43 15 Nombre d’aidants évaluant le même PS que le patient 0 16 13 28 10 0% 62% 62% 65% 67% 16/22 aidants ont évalué un PS plus sévère 6/22 aidants ont évalué un PS plus favorable 7/15 aidants ont évalué un PS plus sévère 8/15 aidants ont évalué un PS plus favorable 5/5 aidants ont évalué un PS plus favorable % de concordance Divergences 1/1 aidant a 10/10 aidants évalué un PS ont évalué un plus sévère PS plus sévère TAO post MASCC déc 2016 Davies A. et al.- MASCC®2016 - Abs. eP219 Fatigue sous sunitinib : l’hypothèse périphérique Davies M, Abs. PS079, MASCC 2016 Etude pilote 9 patients Traités par sunitinib pour un cancer du rein métastatique (âge 63,6 ± 3,1 ans). Fatigue évaluée par un BFI (Brief Fatigue Inventory), mesure de la contraction maximale volontaire (MVC, Maximum Voluntary Contraction), et mesure de la durée de contraction à 30% de la MVC. Une corrélation a été retrouvée entre l’intensité de la fatigue et le recrutement des fibres musculaires et la contractilité. TAO post MASCC déc 2016 Complications osseuses chez les patients traités pour un cancer de la prostate : ne pas oublier l’ostéoporose Lallier et al, EPD016, Evènements osseux (fractures, tassement vertébral, compression médullaire) liés aux métastases osseuses. Amélioration de la survie: augmentation incidence de l’ostéoporose Série rétrospective de vertébroplasties incluant 51 patients et 67 procédures. 43% des cas tassement lié à une ostéoporose. Dans 30% des cas patients avec métastases osseuses connues. Prévenir et traiter l’ostéoporose TAO post MASCC déc 2016 Neuropathies post-chimiothérapie : un intérêt confirmé pour la duloxétine, Loprinzi C PS091, Davis M PS092, MASCC 2016, Toxicité limitante, qualité de vie > sels de platine et en particulier le cisplatine et l’oxaliplatine, les taxanes, les vinca-alcaloides mais aussi les inhibiteurs du protéasome et la thalidomide. séquelles fonctionnelles (perte de sensibilité superficielle et profonde) et douloureuses parfois permanentes. Aucun intérêt pour les traitements préventifs, > perfusion de calcium ou magnésium, vitamine C, L-carnithine, gabapentine…), Seule mesure vraiment utile est d’identifier une neuropathie au stade débutant et d’arrêter la chimiothérapie avant que les symptômes de deviennent invalidants.. pour les symptômes douloureux, seule la duloxétine a montré son intérêt dans 2 études prospectives randomisées contre placebo, avec une tolérance globalement satisfaisante. A noter qu’actuellement en France la duloxétine a une AMM limitée aux neuropathies du diabète. TAO post MASCC déc 2016 Evaluation et impact de la dénutrition chez les patients traités pour un cancer ORL Findlay M, eP178, MASCC 2016 Le poids et l’index de masse corporel (BMI) ne sont pas toujours des indicateurs fiables de l’état nutritionnel des patients traités pour un cancer. L’étude de la composition corporelle, c'est-à-dire l’évaluation masse grasse / masse maigre et surtout le degré de perte musculaire (sarcopénie) permettent de définir un marqueur pronostic de toxicité, survie sans récidive voire survie globale. coupes scannographiques au niveau abdominal incidence de la sarcopénie chez des patients traités pour un cancer ORL. évènement fréquent, touchant plus de 50% des patients, survenant de façon précoce en cours de traitement pour les patients recevant une combinaison de radio-chimiothérapie. la mise en place d’un programme de sensibilisation auprès des professionnels de santé permet de mieux identifier les patients dénutris et facilite les interventions (soutien nutritionnel adapté) pour corriger la dénutrition. Reste à savoir si cela permettra aussi d’améliorer le pronostic de ces patients. TAO post MASCC déc 2016 Evaluation et impact de la dénutrition chez les patients traités pour un cancer bronchique Kiss N, PS046, MASCC 2016 coupes scannographiques au niveau abdominal dénutrition est précoce, sous-estimée, corrélée avec le stade de la maladie, l’utilisation d’une radiothérapie thoracique associée à une chimiothérapie (surtout selon l’étendue de l’irradiation de l’œsophage). Une étude randomisée a été mise en place pour évaluer l’intérêt d’une prise en charge nutritionnelle précoce pour les patients souffrant d’un cancer bronchique et traités par radiochimiothérapie. Les résultats préliminaires montrent la faisabilité de cette démarche et une bonne acceptabilité par les patients. L’impact éventuel sur le pronostic reste à démontrer. TAO post MASCC déc 2016 Omega-3 vs. Omega-6 : poisson ou soja pour réduire la fatigue ? Peppone LJ, Abs. PS115, MASCC 2016 essai clinique prospectif randomisé 108 patientes en rémission d’un cancer du sein fatigue liée au cancer supérieure ou égale à 4 sur une échelle allant de 0 à 10. trois bras : omega-3 haute dose (HD ω-3), des omega-6 haute dose (HD ω6), ou une association d’omega-3 et d’omega-6, à faible dose (FD ω-3/6). fatigue évaluée à baseline, à 3 semaines et à 6 semaines de traitement, Les résultats montrent une réduction de la fatigue dans les trois bras. Les patientes traitées par HD ω-3 étaient celles présentant la réduction la moins importante de leur fatigue. Les patientes des deux autres bras ont présenté des réductions plus importantes, et d’amplitude similaire. À noter que le bénéfice du HD ω-6 était plus important chez les femmes présentant une fatigue importante à basleine (≥ 7). TAO post MASCC déc 2016 Fatigue et supplémentation en ω-3 et/ou 6 Haute-Dose ω-3 6 g/jour d’huile de poisson • 108 patientes en rémission d’un cancer du sein • Présentant une fatigue liée au cancer R 1:1:1 Faible-Dose ω-3 / Faible-Dose ω-6 3 g/jour d’huile de poisson / 3 g/jour d’huile de soja Haute-Dose ω-6 6 g/jour d’huile de soja Évaluation de la fatigue à baseline, à 3 semaines, et à 6 semaines de traitement : - SI - BFI - MFSI - FACIT-F TAO post MASCC déc 2016 Peppone LJ. et al. MASCC 2016 - Abs PS115 Résultats sur la réduction de la fatigue 7 6,5 HD ω-6 HD ω-3 6 5,5 5 4,5 4 3,5 3 Baseline Semaine 3 TAO post MASCC déc 2016 Peppone LJ. et al. MASCC 2016 - Abs PS115 Semaine 6 FD ω-3/6 Mucite radio-induite en ORL : intérêt du benzamide en bains de bouche Rastogi M. et al. Abs. PS071, MASCC 2016. étude randomisée à 4 bras 120 patients, pour un cancer ORL, par radiothérapie (60 à 70Gy) en association ou pas avec une chimiothérapie par cisplatine bains de bouche au sérum physiologique avec ou sans gargarisme avec une solution à l’hydrochloride de benzamide : Groupes A (radiothérapie seule) et C (radio-chimiothérapie) recevant une solution au sérum phy Groupes B (radiothérapie seule) et D (radio-chimiothérapie) recevant des bains de bouche au sérum physiologique avec gargarisme au benzamide. Les bains de bouche étaient démarrés une semaine avant jusqu’à 2 semaines après le traitement. Il a été retrouvé une efficacité significative du gargarisme au benzamide sur le placebo dans le groupe B avec radiothérapie seule sur le sérum physiologique quelles que soient les classifications des évènements indésirables (OMS ou CTC-AE) Les résultats n’ont pas été significatifs en cas de traitement par association radio-chimiothérapie. TAO post MASCC déc 2016 Radiothérapie: intérêt des bains de bouche au benzydamine Rastogi M. et al.- MASCC®2016 - Abs. PS071 Randomisation N=130 Radiothérapie seule N=66 A = SP N = 29 Radio-Chimiothérapie N=64 B = SP + Benzydamine 0,15% C = SP D = SP + Benzydamine 0,15% N = 28 N = 33 N = 30 Bras A Bras B Bras C Bras D Mucite (grade OMS) 62,1% 36,4% (p=0,038) 64,3% 43,3% (p=0,091) Mucite (grade CTCAE) 51,7% 27,3% (p=0,043) 53,6% 43,3% (p=0,30) Alimentation gastrostomie 34,5% 21,2% (p=0,18) 35,7% 20% (p=0,148) Apports injectables 27,6% 9,1% (p=0,06) 35,7% 23,3% (p=0,228) Rastogi M. et al.- MASCC®2016 - Abs. PS071 TAO post MASCC déc 2016 Mucite radio-induite en ORL : SXG492 Donini O. et al. Abs PS072, MASCC 2016. Le SGX942 est un régulateur des défenses naturelles qui contrôle l’inflammation et agit à tous les stades de la mucite. Son efficacité à la posologie optimale de 1-2 mg/kg a montré son efficacité antiinflammatoire sur les taux d’IL1 et de TNF en études pré cliniques et phases 1, post chimiothérapie et radiothérapie. Une étude de phase 2 en double aveugle a été réalisée afin d’évaluer l’efficacité sur la durée de la mucite radio-chimio-induite (55 Gy avec cisplatine hebdomadaire ou toutes les 3 semaines) en cancérologie ORL. 111 patients ont été inclus avec escalade de dose à 1,5 ; 3 puis 6 mg/kg et analyse de safety à 3 mg/kg). diminution de 50% de la durée des mucites sévères de grade ≥ 3 Chez les patients à risque élevé recevant le cisplatine toutes les 3 semaines à plus forte dose, réduction de la durée de mucite sévère (grade ≥3) de 30 à 10 jours D’autres essais sont en cours TAO post MASCC déc 2016 SGX942 : Réduction de la durée des mucites sévères à 1,5 mg/kg Domini O. et al.- MASCC®2016 - Abs. PS072 CDDP 80 mg/m2 / 3 semaines p= 0,040 35 Durée OMS ≥ 3 (Jours) 30 30 jours 25 17 jours 20 15 10 jours 10 5 0 N = 22 Placebo N = 24 SGX942 1,5 mg/kg N = 10 SGX942 6 mg/kg TAO post MASCC déc 2016 Domini O. et al.- MASCC®2016 - Abs. PS072 ePD023 INCIDENCE OF HYPOMAGNESEMIA IN COLORECTAL, HEAD AND NECK, AND GYNECOLOGICAL CANCER PATIENTS RECEIVING ENDOTHELIAL GROWTH FACTOR RECEPTOR (EGFR) INHIBITOR OR PLATINUM AGENT: A RETROSPECTIVE ANALYSIS J. Stinson hypomagnesemia irritability, fatigue, paresthesia, and in more severe cases cardiac arrhythmia. patients receiving panitumumab, cetuximab, cisplatin, carboplatin or oxaliplatin. 316 head and neck, 197 colorectal, and 58 gynecological cancer patients were included in the analysis. Only 84% of patients had baseline serum magnesium value reported. Grades 1 and 2 hypomagnesemia occurred in 109 (34%) head and neck cancer, 84 (42%) colorectal and 20 (34%) gynecological patients. Grades 3 and 4 hypomagnesemia occurred in only seven (3.5%) colorectal cancer patients. Only 29 (71%) patients that developed grade 2 or higher hypomagnesemia were supplemented with IV magnesium sulfate. Patients with grade 2 or higher hypomagnesemia may improve when supplemented with IV magnesium sulfate. TAO post MASCC déc 2016 Les soins de support: oui à la concertation TAO post MASCC déc 2016