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LES ENGRAIS
Le fumier est constitué de tas de 3 m de large sur 2 de haut, fermentant pendant six
mois. Sa composition d’excréments et de paille (de préférence bio, sans insecticides
ni pesticides) permet d’élever sa température jusqu’à plus de 70°, ce qui tue les
mauvaises herbes et les champignons qui amènent des maladies (les microbes et les
bactéries sont tués à partir de 55°).
Le meilleur engrais naturel reste le fumier de vache, en raison de la double digestion
de ces animaux. Mélangé à de la terre sur une hauteur de 20 cm, pour ne pas brûler
les plantes, cette matière organique produit de la vie microbienne source de vie
végétale, par son humus riche en oligo-éléments, pour très longtemps. La terre
travaillée permet également aux plantes d’avoir plus aisément accès à l’eau, aux
vitamines et aux nutriments.
Le fumier de cheval, de poule ou de mouton nécessite d’être remplacé tous les ans.
On trouve également dans le commerce du fumier en granulés, agissant pour deux à
trois semaines.
Il faut éviter la surnutrition, qui rend les plantes plus sensibles aux maladies (comme
le mildiou). Les nutriments sont préférables à la nourriture.
La tonte de pelouse, mélangée à la terre sur une hauteur de 10 cm, est également
très riche en produits azotés.
Le paillage (mulching) permet de ne pas laisser le sol à nu, comme dans la nature. Il
protège et nourrit le sol grâce à ses matériaux organiques. Stable et riche en carbone,
il ne brûle pas. De plus, en empêchant la lumière d’atteindre la surface du sol, il
empêche les mauvaises herbes de germer et de se développer. En général il fait suite
au fumier, les années suivantes.
Les cendres, riches en potasse, favorisent la fructification. À condition de les
mélanger à du compost, afin de ne pas suralimenter les plantes. Elles tuent aussi la
mousse.
Le compost est moins nourrissant et n’est pas obligatoire.
LES HERBICIDES
Les herbicides chimiques, comme par exemple le Roundup, ont un impact nocif sur
l’homme et la nature, en contrepartie de leur facilité d’emploi. En 2022 on ne pourra
d’ailleurs plus en trouver dans les jardineries. Des alternatives bio existent,
cependant.
Le désherbage manuel : sa réussite dépend de sa régularité. Il faut compter environ
une heure par semaine, pour 100 m². Utiliser pour cela des outils à pousser ou à tirer,
comme la binette recourbée ou le binou plat, qui permet de passer sous les feuilles
sans les casser. Ou encore la binette étrier, à lame horizontale, permettant aux buttes
de rester stables. Ou encore un outil à griffes rotatives, pour la mousse ou le
désherbeur à manche, extrayant également les racines (à condition d’en trouver de
solides, ceux en plastique ne durent pas longtemps).