Les Vibrants, une pièce poignante ! Lundi 15 novembre, quatre amis comédiens (Aïda Asgharzadeh, Benjamin Brenière, Matthieu Hornuss ainsi que Amélie Manet) ont présenté aux classes de première du lycée, la pièce de théâtre Les Vibrants, à l’espace Herbauges, sur le thème des gueules cassées de la première guerre mondiale. Une mise en scène originale mais efficace créée par Quentin Defait, nous a plongés dans cet univers de souffrance qu’était le quotidien des soldats brisés. Au début de l’histoire nous trouvons Eugène Fontel, un jeune soldat présent sur le front de Verdun, ayant la volonté de mettre fin à cette guerre pour retrouver sa bien-aimée Blanche. Celui-ci, défiguré par un obus, se réveille dans un hôpital où une nouvelle infirmière, Sylvie Brintignac, l’accompagne et se prend d’affection pour lui. Eugène retrouve le goût de vivre grâce à Sarah Bernhardt, comédienne de la Comédie Française, qui le guidera sur le chemin de la gloire et de la vie. Aïda Asgharzadeh, écrivaine de cette pièce, s’est inspirée de la fameuse histoire de Cyrano de Bergerac en reprenant l’idée d’une relation épistolaire où les sentiments des uns et des autres se cachent. Quentin Defait, quant à lui, a créé une mise en scène nous guidant dans plusieurs lieux tels que l’hôpital, le théâtre ou les tranchées, grâce à un système de tulles jouant sur l’opacité et la transparence. Ce dispositif nous a permis de suivre plus aisément la chronologie. Pour conclure, cette pièce nous a permis de comprendre et de nous imaginer la réinsertion difficile d’une gueule cassée dans la société où la guerre n’est plus qu’un fait passé même si c’est toute population qui reste traumatisée aussi bien moralement que physiquement. BRETEAU Amélie et BENOIST-CANTEAU Flora, 1ère L