Aide au remplissage Enquête sur les modalités d`allocation

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Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer,
en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat
Ministère du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique
Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives
D IRE CT ION G É N É RA LE
DE LA COHÉSION SOCIALE
Aide au remplissage
Enquête sur les modalités d’allocation de ressources SSIAD
-
2010
1
Aide au remplissage enquête modalités d’allocation de ressources SSIAD
1) CONTEXTE DE L’ENQUETE
La direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a engagé depuis 2007, sous l’égide des différents
cabinets (celui de M. Bas puis ceux de Mmes Létard et Berra) une réflexion sur les modalités de
tarification des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD). Une étude menée sur les SSIAD et les
déterminants de leurs coûts fait ressortir que l’actuelle tarification n’est pas ajustée aux besoins des
patients (variation de 0,1 à 3,5 fois par rapport au coût moyen de prise en charge) et qu’elle n’incite
pas à l’intervention auprès des personnes qui nécessitent le plus une prise en charge coordonnée.
A la lumière de ce constat, il est prévu la mise en place d’un mode plus efficient d‘allocation des
ressources des SSIAD visant à garantir une prise en charge mieux ajustée aux besoins des patients sur
le territoire. Ce nouveau modèle de tarification - modèle mixte per capita (coût structure et coût
patient sur le terrain - repose sur des indicateurs permettant d’évaluer la charge en soins exprimée
en points et d’assurer une meilleure allocation des ressources. Des réunions de concertation ont déjà
eu lieu au niveau national avec les principales fédérations
Afin de pouvoir évaluer l’impact sur les ressources de chaque SSIAD de cette réforme qui conduit à
une réallocation de la ressource en direction des services qui traitent les patients les plus lourds, il
est prévu de mettre en œuvre la nouvelle tarification à compter de l’exercice 2012 seulement,
l’année 2011 constituant une année blanche pour tester en grandeur nature les scores patients.
Pour ce faire, une enquête auprès des services de soins infirmiers à domicile est organisée par la
DGCS, en étroite collaboration avec la DREES d’octobre à décembre 2010.
L’exhaustivité des données patients et services est requise. L’objectif est de :
- disposer d’ici fin 2010 d’une remontée fiable de l’activité des SSIAD, à partir du recueil des données
de l’enquête ;
- connaître dès 2011 les effets potentiels de la réforme à travers la constitution de cas-types et le
fonctionnement réel des services ;
- à partir de cette remontée d’information, bâtir des scénarii sur la gestion du passage à la nouvelle
situation.
Ce test permettra par ailleurs de faire l’inventaire de l’ensemble des problèmes concrets à résoudre
pour réussir le déploiement de la réforme.
2) PRESENTATION DU MODELE D’ALLOCATION DES RESSOURCES
Les services de soins à domicile assurent, sur prescription médicale, aux personnes âgées de plus de
60 ans malades ou dépendantes et aux personnes adultes de moins de 60 ans présentant un
handicap ou atteintes de maladies chroniques, les soins infirmiers et d'hygiène générale ainsi que les
aides et l’accompagnement à l'accomplissement des actes essentiels de la vie.
Les services de soins à domicile ont pour mission de contribuer au soutien à domicile des personnes,
notamment en prévenant, ou différant, l'entrée à l'hôpital ou dans un établissement d'hébergement
et en raccourcissant certains séjours hospitaliers. Ils interviennent principalement au domicile des
patients mais aussi dans les établissements sociaux et médico-sociaux non médicalisés (petites unités
de vie notamment) prenant en charge des personnes âgées ou des personnes handicapées.
-2-
Fin 2009, les SSIAD représentent 2 351 services et un volume financier de 1 308 millions d’euros. Le
nombre de places est de 108 613 places autorisées et 103 821 places installées (source FINESS) avec
un coût moyen à la place (PA/PH) prévu dans l'objectif national de dépenses d'assurance maladie
(ONDAM) 2010 de 10 500 €.
Les SSIAD sont un maillon essentiel de la politique de maintien à domicile des personnes âgées. Leur
développement est prévu dans le Plan solidarité grand âge (PSGA) à un rythme soutenu (création de
6 000 places nouvelles par an) ; il appelle en parallèle, une révision des modalités de leur
financement.
2.1.
Une dotation globale de soins insuffisamment ajustée aux besoins et à l’activité réelle des
SSIAD
Les montants alloués dans le cadre de la dotation globale de fonctionnement paraissent inadaptés
pour la prise en charge de certains patients, notamment ceux qui nécessitent des soins et des
passages plus fréquents. Par ailleurs, il n’existe à ce jour aucun outil normalisé et validé qui soit
utilisé par l’ensemble des services de soins infirmiers à domicile pour mesurer les besoins en soins
des patients pris en charge par le SSIAD.
Une étude1 menée conjointement par la Direction générale de l’action sociale (DGAS) et la Caisse
nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), avec le concours scientifique de
l’Institut de recherche et documentation en économie de santé (IRDES) et de l’Unité de recherche
clinique en économie de la santé d’Ile-de- France (URC-ECO IDF), a été lancée au mois d’avril 2007,
sur un échantillon de 2178 patients âgés pris en charge par 36 services de soins infirmiers dans 5
régions.
Les résultats de l’étude montrent :
- que pour une partie des SSIAD le coût moyen par bénéficiaire personne âgée est proche du coût
moyen de référence pour les créations de places (10 525 euros contre 10 500 euros) ;
- qu’il existe des disparités fortes puisque un tiers des SSIAD a une dotation par patient inférieure au
coût moyen de leurs patients tandis qu’un autre tiers a une dotation supérieure d’au moins 10 % à
leur coût moyen (coût variant de 1 036 euros à 36 788 euros),
Les résultats de l’étude confirment une mauvaise répartition et allocation des ressources et plaident
pour un outil de mesure de la charge en soins des patients et un référentiel de coûts permettant de
doter les SSIAD selon leur activité réelle.
2.2.
Une réforme des modalités d’allocation des ressources des SSIAD visant à prendre en
compte la charge en soins des patients
Ce nouveau mode d’allocation des ressources doit permettre d’assurer :
- une meilleure prise en charge des patients en fonction de la nature des interventions et du nombre
de passages des intervenants ;
- une allocation plus juste des ressources entre SSIAD, en fonction notamment des besoins en soins
et des coûts de la structure ;
- une convergence tarifaire de sorte que l’allocation de ressources soit comparable entre structures
assumant des charges équivalentes.
1
Les patients en service de soins infirmiers à domicile : le coût de leur prise en charge et des déterminants, sous
la direction de Karine Chevreul, URC ECO IDF, éditions DICOM-Ministère du travail, septembre 2009. Lien
internet http://www.travail-solidarité.gouv.fr/IMG/pdf/SSIAD.pdf
-3-
Le modèle de tarification retenu et approuvé par les cabinets des ministres est un modèle mixte per
capita. Le nombre de points attribués à chaque patient est égal à la somme des points produits par :
- une part forfaitaire définie en fonction du nombre de patients pris en charge par le service ;
- une part variable calculée en fonction des besoins en soins de chaque patient déterminée à partir
de caractéristiques des patients (dépendance, maladie et environnement) et du service.
Le nombre de points de chaque service est égal à la somme des points de chaque patient pris en
charge par le service. Le forfait global de soins du service est calculé en multipliant le nombre de
points attribués à chaque service par la valeur annuelle du point fixée par arrêté des ministres
chargés de la sécurité sociale, des personnes âgées et des personnes handicapées.
La fixation de la valeur du point s’obtient sur une année N en divisant la dotation nationale de
l’année N-1 réévaluée en fonction d’un taux directeur par le nombre de points attribué à tous les
services. La valeur du point est fixée par le PLFSS, en fonction de l’enveloppe disponible (divisée par
le nombre de points).
S’agissant des structures prenant en charge des personnes handicapées et dans l’attente des
données sur les déterminants du coût, le modèle mixte per capita s’appliquera sur une base
forfaitaire.
3) INSTRUCTIONS GENERALES
3.1.
DEROULEMENT DE LA COLLECTE
La collecte s’effectue sur un site internet sécurisé à l’adresse suivante : https ://www.ssiadcollecte.social.gouv.fr Un courrier comprenant l’identifiant et le mot de passe personnel vient d’être
adressé à chaque service par la Direction générale de la cohésion sociale avant l’ouverture du site qui
intervient le 18 octobre 2010. Les SSIAD peuvent se connecter du lundi 18 octobre au vendredi 26
novembre 2010 pour remplir l’enquête. Pour les données patients, ne sont saisies que les données
recueillies sur une semaine donnée et choisie par le SSIAD (coupe) entre le 18 octobre (début de la
semaine 42) et le 21 novembre 2010 (fin de la semaine 46). L‘attention des SSIAD qui choisiront de
faire leur coupe la semaine 46 est appelée sur le fait qu’ils disposeront de 5 jours ouvrables pour
opérer les opérations de saisie et de validation des bordereaux d’enquête. La semaine s’étale sur une
semaine complète du lundi au dimanche qui suit.
Les différents documents à compléter se nomment bordereaux. L’enquête est composée de plusieurs
bordereaux :
- un bordereau pour les données structure,
- un bordereau par patient personnes âgées et le cas échéant par patient personnes
handicapées pris en charge au moment de la coupe.
L’enquête se décline en 4 étapes :
A. Connexion au site et identification du service : se référer au manuel d’utilisation du site de
collecte sur les aspects techniques.
B. Saisie des données de l’enquête :
- Identification du service et du responsable de la saisie (bordereau identification)
- Saisie des données relatives aux patients personnes âgées de 60 ans et plus, malades ou
dépendantes (un bordereau par patient pris en charge)
-4-
-
Le cas échéant, saisie des données relatives aux patients personnes adultes de moins de 60
ans présentant un handicap ou des pathologies et affections chroniques (un bordereau par
patient pris en charge).
C. Lancement des contrôles
Les étapes de contrôle des données puis de correction de la saisie peuvent avoir lieu autant
de fois que nécessaire avant de passer à l’étape de validation
D. Validation des données.
- La validation des bordereaux est obligatoire une fois la saisie totalement terminée. Vous
pouvez faire la saisie en plusieurs fois, les données saisies sont conservées.
- Une fois les bordereaux validés, les données saisies ne sont plus modifiables, sauf demande
auprès de l’ARS pour une dévalidation des données.
3.2.
ANONYMISATION DES DONNEES
Les données recueillies font l’objet d’un traitement statistique anonyme. Un numéro anonyme est
directement généré pour chaque patient par le système de recueil de données. Ce numéro peut être
modifié si nécessaire.
Il revient au SSIAD de porter ce numéro sur chaque dossier patient et de conserver les justificatifs
suivants qui justifient la saisie des données :
- les éléments constitutifs du relevé mentionné au deuxième alinéa de l’article D.312-5-1 du code de
l’action sociale et des familles. Ce relevé comprend, en outre, pour chaque personne bénéficiant des
soins les justificatifs suivants :
1° L’évaluation des besoins de soins réalisée par l’infirmier coordinateur et le projet individualisé des
soins conformément à l’article D. 312-3 ;
2° L’évaluation du GIR ;
3° Les prescriptions justifiant l’intervention du service de soins infirmiers;
4° La nature et le nombre d’interventions par semaine.
Il revient également au SSIAD d’informer les patients de leur droit d’accès aux données qui les
concernent et de porter cette information dans le livret d’accueil. Une déclaration à la commission
nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a été effectuée pour la réalisation de cette enquête.
4) SAISIE DES DONNEES
Le bordereau d’identification de la structure doit être saisi et validé avant de remplir les données
patients. Si elle est réalisée tôt, cette saisie permet aux SSIAD d’accuser réception du courrier
contenant l’adresse du site et les identifiants /mot de passe.
A ce titre, il est expressément demandé à tous les SSIAD de se connecter au moins une
fois au site de collecte et d’enregistrer une ou plusieurs données du bordereau structure,
quelle que soit la semaine de coupe qu’il a choisie, entre le 18 et le 23 octobre 2010
4.1. Bordereau identification structure (ID structure)
Il est fortement recommandé de commencer par la saisie du bordereau ID avant de procéder à celle
des bordereaux PA et/ou PH car des valeurs structurantes de ID sont automatiquement reportées sur
les fiches patients. Il s’agit notamment du numéro de la semaine de la coupe (cellule A40) qui est
repris sur PA et PH après l’enregistrement des fiches.
-5-
4.1.1. CAS DE FIGURE : UN SEUL GESTIONNAIRE POUR PLUSIEURS STRUCTURES AYANT UN SEUL
ARRETE DE TARIFICATION
Lorsqu’il y a un seul gestionnaire, un seul arrêté tarifaire et un seul budget pour plusieurs
établissements, il a été décidé de ne pas « éclater » le budget entre les différentes structures et
d’arrêter les modalités suivantes de remplissage de l’enquête, pour éviter des effets pervers à
plusieurs niveaux :
1. désignation de celui des établissements qui est chargé de remplir les données financières et
comptables globales (items A26 à A30 du bordereau ID – donnés structure) ;
2. le SSIAD désigné pour remplir les données comptables fournit la liste et le n° FINESS des SSIAD
qui émargent au budget unique ;
3. chacun des autres établissements remplit la fiche structure le concernant hors données
comptables et financières (saisir la valeur « 0 ») et autant de fiches patients que de patients pris en
charge la semaine de l’enquête ;
4.. dans le commentaire général, chacun de ces autres SSIAD mentionne l’adresse et le n° FINESS du
service qui a renseigné les données comptables et financières auxquelles il se raccroche ;
5. L’ARS fait remonter le signalement des structures concernées.
4.1.2.
CARACTERISTIQUES DU SERVICE
Le bordereau comporte des zones pré-remplies (grisées) dont les données sont issues du répertoire
FINESS. Autant que de besoin, les zones relatives aux caractéristiques du service (SIRET, téléphone et
mail) et à la capacité du SSIAD peuvent être modifiées dans les cellules prévues à cet effet (B3, B11,
B12, B15 à 20).
Les champs non pré-remplis sont à compléter. Ils sont obligatoires. En leur absence, il n’est pas
possible de procéder à la validation du questionnaire :
- La zone d’intervention du service (A13 et A14 ) ;
- Le nombre de personnes en fin de vie pris en charge dans l’année 2010 (A21);
- Les données comptables et financières (A26 à A30) ;
- Le nombre de kms réalisés par le personnel soignant du SSIAD (A31) ;
- Le statut des personnels du service (A32) et leur ancienneté moyenne par type de
professionnel (A33 à A35) ;
- Le responsable de la saisie (A36 à A39) ;
- Le numéro de la semaine de la coupe choisie par le SSIAD (A40).
a) Identification de la structure (Cellules A1 à A12)
A1. Libellé de la catégorie de l'établissement : classement du service par catégorie (SSIAD, SPASAD)
A2. Numéro FINESS : identifiant dans le système d'information FINESS
A3. Numéro SIRET : identifiant attribué par l'INSEE. Ne pas confondre SIRET et SIREN
A4. Raison sociale : dénomination de la structure
A5 à A10. Adresse : elle est découpée en plusieurs sous-champs : n° voie, type de voie, complément
de distribution ou boite postale, code postal, commune de distribution, département, région.
-6-
A11 et A12. N° de téléphone du standard du service et adresse mail de contact du service : ce sont
celles qui sont transmises par le service de tutelle aux correspondants FINESS pour être saisies dans
l'applicatif FINESS.
b) Zone d’intervention du service (Cellules A13 et A14)
A13. Zone d’intervention du service (3 choix).
Il s’agit d’apprécier le caractère urbain, rural ou mixte de la zone géographique couverte réellement
par le SSIAD, selon la définition des unités urbaines d’après l’INSEE. Une commune sera dite urbaine
si elle appartient à une unité urbaine, commune ou ensemble de communes comportant sur son
territoire une zone de bâti continu d’au moins 2 000 habitants. Elle sera dite rurale dans le cas
contraire.
Cette information est accessible sur le site Statistiques locales de l’Insee :
www.statistiques-locales.insee.fr/esl/accueil.asp, rubrique : Données détaillées, Accès par source
statistique, Code officiel géographique, Table d’appartenance géographique des communes.
Télécharger la base, et dans la table tab_appart_geo_2009.xls retenir Tranche détaillée d’UU>10
pour sélectionner les communes urbaines.
Coder :
1 = zone rurale
si la zone géographique couverte par le SSIAD est uniquement
composée de commune(s) rurale(s).
2 = zone urbaine
si la zone géographique couverte par le SSIAD est uniquement
composée de commune(s) urbaine(s).
3 = zone mixte
si la zone géographique couverte par le SSIAD est composée à la fois
de commune(s) rurale(s) et de commune(s) urbaine(s).
A14. Le cas échéant, zone d’intervention du service en montagne
Il s’agit d’apprécier la zone géographique couverte par le SSIAD selon la définition communautaire
des zones de montagne.
Selon l’article 3 de la « loi montagne » n°85-30 du 9 janvier 1985 et l’arrêté ministériel du 6
septembre 1985 et 28 mai 1997 pour les zones de montagne : « Les zones de montagne sont celles
qui sont caractérisées par une limitation considérable des possibilités d’utilisation des terres et un
accroissement sensible des coûts de travaux en raison de :
soit l’existence, en raison de l’altitude, de conditions climatiques très difficiles, se traduisant
par une période de végétation sensiblement raccourcie ;
•
soit la présence, à une altitude moindre, dans la majeure partie du territoire, de fortes
pentes telles que la mécanisation ne soit pas possible ou bien nécessite l’utilisation d’un matériel
particulier très onéreux ;
•
soit la combinaison de ces deux facteurs lorsque l’importance du handicap, résultant de
chacun d’eux pris séparément, est moins accentuée, à condition que de cette combinaison résulte un
handicap. »
•
La liste des communes classées « montagne » est disponible, par département, sur le site Internet :
http://www.anem.org/fr/chiffres/cartographie_massifs.php
c) Capacité autorisée et installée du SSIAD/SPASAD
-7-
A15 et A18. Les questions relatives à la capacité autorisée et installée ne visent que les places SSIAD
et non la capacité totale du service.
En effet, pour les SSIAD disposant d’une équipe spécialisée Alzheimer à domicile, il convient d’exclure
les 10 places spécialisées du nombre total de places installées et autorisées du SSIAD dans le cadre
de la présente enquête. Seules ces places « Alzheimer » sont défalquées ; les places occupées par des
malades atteints de VIH, par des personnes en fin de vie ou par des personnes en sortie
d’hospitalisation sont évidemment comptabilisées.
A16, A17, A19 et A20. Il s’agit d’indiquer le nombre de places autorisées et installées par clientèle
personnes âgées de 60 ans et plus, malades ou dépendantes (clientèles FINESS personnes âgées,
Alzheimer et maladies apparentées) et le cas échéant, le nombre de places de personnes adultes de
moins de 60 ans présentant un handicap ou des pathologies et affections chroniques.
Pour les SSIAD disposant d’une équipe spécialisée Alzheimer à domicile, il convient d’exclure les 10
places spécialisées du nombre total de places installées et autorisées du SSIAD dans le cadre de la
présente enquête. Par contre, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer prises en charge au
titre du SSIAD classique pour des soins infirmiers et des soins de nursing sont comptabilisées dans les
effectifs et les places installées et autorisées (clientèles FINESS polyhandicap, VIH, VHC, troubles
psychopathologiques ...)
d) Nombre d’accompagnements de fins de vie pris en charge dans l’année 2010
A21. Il s’agit ici de la prise en charge globale d’accompagnement s’ajoutant aux soins techniques
palliatifs pour une personne en phase terminale. Il convient d’indiquer le nombre de prises en charge
sur l’année de personnes accompagnées en phase terminale et qui sont sorties du SSIAD (décès,
hospitalisation).
Ne sont pas comptabilisées dans cet item les personnes bénéficiant d’un accompagnement de fin de
vie et de cette prise en charge au moment de la coupe.
4.1.3.
CARACTERISTIQUES DE L’ENTITE JURIDIQUE
Le bordereau comporte des zones pré-remplies (grisées) dont les données sont issues du répertoire
FINESS.
a) Entité juridique
A22 à A24. L’entité juridique représente juridiquement un ou plusieurs établissements immatriculé
par un numéro FINESS et comprenant la raison sociale et la statut juridique (public, privé) de l’entité.
b) Démarche qualité et certification
A25. Il convient d’indiquer si le SSIAD est engagé dans une démarche qualité reconnue ou une
certification, type ISO.
4.1.4.
DONNEES FINANCIERES ET COMPTABLES
Il s’agit uniquement des données concernant l’activité auprès des personnes âgées. Les ARS feront
remonter par un fichier excel spécifique communiqué par la DGCS les données financières
concernant les places installées pour les personnes handicapées.
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a) Données financières et comptables
A26. Il s’agit du résultat comptable (écart charges/produits) et non des résultats à affecter 2008
(comptes administratifs du service) approuvés par l’autorité de tarification (DDASS/ARS). Si ce
résultat est négatif, il convient de le préciser en commentaire du fait que le système n’accepte pas le
signe - en saisie.
A27. Le montant global de la dotation globale de financement à indiquer est celui qui est mentionné
sur l’arrêté de tarification 2010. Il ne doit pas comprendre la dotation supplémentaire attribuée pour
l’équipe spécialisée à domicile Alzheimer, qui fait l’objet d’un arrêté de tarification distinct et d’un
budget annexe.
A28. Il convient d’indiquer le montant
Vous préciserez en commentaire, comme cela est précisé sur le bordereau, s’il s’agit :
- de reprise des déficits dans le montant de la DGF 2010 ;
- ou de reprise des excédents dans le montant de la DGF 2010.
A29. Le montant à indiquer est celui des crédits non reconductibles versés au titre de la tarification
de l’exercice 2010. Ce montant ne doit pas comprendre les crédits non reconductibles attribués dans
le cadre du Plan canicule.
A30. Le montant à indiquer correspond à la dotation globale de financement versée au titre de
l’exercice 2009 sur une année pleine, comprenant les créations de places. En d’autres termes, cela
correspond à la base initiale 2010 (hors mesures nouvelles donc) c’est-à-dire à la base reconductible
2009 complétée des EAP des places créées en 2009.
b) Zone de couverture
A31. La zone de couverture est à renseigner en nombre de kilomètres. Il convient d’indiquer le
nombre de kms effectués par le personnel du SSIAD, comprenant le personnel salarié et le
remboursement des déplacements du personnel libéral (facture) sur l’année 2009 (données
disponibles au compte administratif et au rapport d’activité).
Le nombre de kms est calculé selon l’organisation du service (en antennes ou non) soit :
- en fonction de la distance entre le domicile du patient et le siège du SSIAD ;
- en fonction de la distance entre le domicile du soignant (dans le cas où le remboursement se fait sur
remboursement kilométrique) et le domicile du patient ;
Pour les SSIAD fonctionnant en antennes, elle est à renseigner du domicile du patient à l’antenne du
SSIAD.
c) Statut du personnel et ancienneté en emploi
A32. Statut du personnel. Il convient d’indiquer la convention collective dont relève le personnel
soignant du SSIAD (un seul choix possible). S’il existe plusieurs conventions collectives dans le service,
retenir la convention majoritaire.
A33 à A35. Pour l’ancienneté, le SSIAD doit calculer le déroulement de carrière pour chaque type de
professionnel et en faire une moyenne pour :
A33 - la ou les IDEC
-9-
A34 - les IDE salariés
A35 - les aides-soignants (les AMP sont inclus dans cet item).
4.1.5.
RESPONSABLE DE LA SAISIE
a) Responsable de la saisie
A36 à A39. Il s’agit de la personne responsable de l’enquête, qui effectue la saisie des données
structure et patients et qui les valide. Elle est garante de la véracité des données saisies et du bon
déroulement de l’enquête.
Les éléments relatifs à son nom, son adresse et son adresse mail sont obligatoires et lui permettront
si nécessaire d’être contactée par le responsable de l’enquête au niveau de l’ARS.
b) Semaine de la coupe
A40. Numéro de semaine de la coupe. Il appartient au SSIAD de choisir, pendant la période de la
collecte qui s’étend de la semaine 42 commençant le lundi 18 octobre à la semaine 46 finissant le 21
novembre, la semaine de référence pour laquelle il va saisir les données patients. Il ne peut pas mixer
des semaines, ni raccrocher des patients qui seraient sortis la semaine d’avant ou pour lesquels une
admission est prévue mais qui ne bénéficient pas encore d’une prise en charge. La semaine doit se
compter du lundi au dimanche. Le même numéro de semaine doit être conservé tout au long du
remplissage de l’enquête.
La décision de laisser le choix de la semaine plutôt que d’imposer une semaine donnée tient au souci
de ne pas pénaliser les SSIAD qui ont une baisse d’activité la semaine donnée. Il est demandé de la
même manière de respecter un ordre logique : choisir la semaine, la saisir puis saisir les données
patient.
4.2. Bordereau patient PA
Ce bordereau doit être rempli pour chaque patient pris en charge par le SSIAD, c'est-à-dire ayant fait
l’objet d’une admission et de soins en SSIAD.
4.2.1.
IDENTIFICATION DE LA STRUCTURE
A1 à A4. Les données identification de la structure sont pré-remplies et non modifiables (données
grisées).
Pour des raisons techniques, la semaine de la coupe n’apparait pas à l’ouverture du bordereau pour
la première saisie du bordereau patient. Elle est recopiée automatiquement lors de l’enregistrement.
4.2.2.
DONNEES RELATIVES AU PATIENT PRIS EN CHARGE AU MOMENT DE LA COUPE
a) Identifiant du patient
A5. L’identifiant du patient est généré automatiquement. Il doit obligatoirement être reporté sur le
dossier médical du patient. Les données doivent être conservées dans un endroit fermé à clef et
accessible uniquement au personnel soignant et médical.
- 10 -
c) Age et sexe du patient
A6 et A7. Age et sexe du patient
Ces données sont obligatoires.
d) GIR du patient
A8. Cette donnée est obligatoire et doit être demandée le cas échéant aux équipes du conseil
général.
e) Provenance du patient
A9. Il convient d’indiquer la provenance du patient à l’entrée du SSIAD - il s’agit généralement de la
première admission sauf interruption prolongée de l’intervention du SSIAD pour cause
d’hospitalisation, par exemple - à savoir si le patient sort directement :
1 = d’une HAD
2 = de soins de suite et de réadaptation (SSR)
3 = de médecine, chirurgie, obstétrique (MCO)
4 = de soins de longue durée (USLD, EHPAD)
5 = d’une autre provenance, y compris de son domicile : correspondant à la prise en charge en
médecine de ville et intervenants libéraux, EHPA, logement foyer notamment
f)
Zone d’intervention (domicile du patient)
A10. Il s’agit de connaitre la zone rurale ou urbaine où se situe le domicile du patient.
Le domicile du patient sera considéré comme urbain s’il se situe dans une « agglomération » ou une
ville d’au moins 2000 habitants. Il sera dit rural dans le cas contraire.
Coder :
1 = rurale
si le patient est domicilié dans une commune rurale
2 = urbaine si le patient est domicilié dans une commune urbaine
A11. Il convient d’indiquer si le domicile du patient se situe dans une zone montagneuse (définition
pages 6 et 7)
g) Pathologies des patients
A 12 et A13. Le patient présente t-il une incontinence urinaire sévère et/ou une incontinence fécale ?
Les déficiences urinaires et fécales sévères (voir infra définition des déficiences) comprennent :
- l’incontinence contrôlable par des dispositifs d’adaptation, des stimulateurs électriques
- l’incontinence urinaire survenant au moins une fois par 24 heures
- l’incontinence mixte survenant au moins une fois par nuit ou par jour
Sont exclues de ces déficiences :
- l’incontinence réflexe par regorgement
- l’incontinence par miction impérieuse
- l’incontinence d’effort
A14. Le patient a-t-il une déficience des membres supérieurs ?
- 11 -
Les déficiences décrivent les conséquences des maladies sur les individus. La déficience correspond à
toute perte de substance, toute altération d’une structure ou fonction psychologique, physiologique
ou anatomique. Ne sont comptabilisées que les déficiences entraînant une gêne dans les actes de la
vie courante qu’il y ait perte d’autonomie ou non.
Il s’agit des déficiences telles qu’ankyloses, instabilités, déformations des articulations ou des
membres, paralysies, mouvements anormaux... entraînant une gêne fonctionnelle du ou des
membres supérieurs.
A15. Le patient est-il diabétique insulino-dépendant ?
Tout diabète traité en routine ainsi que les accidents qui peuvent émailler l’évolution du traitement :
hypoglycémie, acidocétose, coma hyperosmolaire.
A16. Le patient bénéficie-t-il d’un accompagnement de fin de vie ?
Le patient doit être en stade terminal et bénéficier d’une prise en charge globale d’accompagnement
s’ajoutant aux soins techniques palliatifs pour une personne en phase terminale
A17. Le patient présente-t-il des troubles du comportement ou de la communication ?
Le patient souffre de troubles des fonctions intellectuelles supérieures liés à :
- maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée
- autres démences, troubles psychiatriques ;
- dépendance alcoolique : il s’agit de l’alcoolisme qui s’intègre dans les déficiences des
fonctions émotives et volitionnelles avec besoins impérieux pathologiques.
Les pathologies doivent avoir été diagnostiquées selon les règles de bonnes pratiques
professionnelles.
h) Aides techniques utilisées
A18, A19 et A20. Il s’agit de recenser les matériels et aides techniques dont bénéficie la personne : lit
médicalisé, verticalisateur, soulève-malade et/ou fauteuil roulant.
i)
Entourage de la personne
A21. Il s’agit d’indiquer si la personne prise en charge par le SSIAD dispose d’un entourage lui
fournissant une aide effective. Cette aide effective doit être au minimum une fois par semaine. Parmi
les 5 choix possibles, il convient de cocher le principal aidant :
1. Service ou personne rémunéré(e), y compris famille d’accueil.
2. Une personne de la génération suivante
3. Une personne de la précédente ou de la même génération (y compris le conjoint)
4. Autre (personne de confiance, ami) ou inconnu
5. Aucun
Dans le cas où l’aidant est démissionnaire (si la personne se laisse aller, renonce, abandonne, se
résigne) ou opposant (si la personne refuse de coopérer, soit de manière agressive, soit de manière
passive), il convient dans ce cas de figure de cocher la case 5 (aucune aidant).
j)
type d’interventions et de soins
- 12 -
A22. Indiquer si le patient a bénéficié d’au moins un passage d’un infirmier pour la semaine de
référence
A23. Indiquer le nombre de passages d’un infirmier sur la semaine de référence. On cote le patient :
si l’admission intervient en milieu de semaine et qu’il y a le passage d’un infirmier par jour, on cotera
7 ; si le SSIAD n’intervient pas le week end, on cotera 5.
A22 et A23. Il s’agit bien de renseigner l’activité du seul professionnel IDE et pas d’y ajouter celle des
aides soignants qui interviennent sous délégation infirmière car c’est la fréquence du passage de
l’infirmier qui renseigne sur la lourdeur de la charge en soins.
A24. Il convient de renseigner si le patient bénéficie du passage de deux soignants ou de deux aidessoignants en même temps (on ne comptabilise pas à cette rubrique le passage conjoint ou la
présence simultanée d’une aide à domicile et d’une aide soignante), notamment dans les cas où il
souffre d’obésité ou nécessite des soins de nursing lourds et complexes ou encore lorsque les aides
techniques nécessaires ne peuvent être mise en place (logement trop exigu pour l’installation d’un lit
médicalisé).
A25. La nutrition entérale consiste en l'apport de nutriments dans le tube digestif par l'intermédiaire
d'une sonde.
A26. Il convient d’indiquer si le patient bénéficie de séances de kinésithérapie soit par le personnel
du SSIAD, soit par un personnel extérieur au SSIAD. Les prescriptions sont généralement renouvelées
par le médecin traitant car il s’agit souvent de prise en charge longues (exemple : prescription pour la
rééducation à la marche) et le SSIAD devrait obtenir sans trop de difficultés copie des prescriptions
renouvelées. On cote à cette rubrique la délivrance ou non de soins de kinésithérapie au bénéfice du
patient du SSIAD, indépendamment du fait qu’ils se déroulent ou non la semaine de référence.
4.3. Bordereau patient PH
Dans l’attente de la publication de la liste des caractéristiques discriminantes relatives aux personnes
handicapées et des modalités de calcul spécifiques applicables pour la cotation patients des SSIAD
accueillant des personnes handicapées, il convient juste de renseigner pour chaque patient PH pris
en charge au moment de la coupe l’âge et le sexe. Ce bordereau doit être rempli pour chaque patient
pris en charge par le SSIAD, c'est-à-dire ayant fait l’objet d’une admission et de soins en SSIAD.
4.3.1.
IDENTIFICATION DE LA STRUCTURE
A1 à A4. Les données identification de la structure sont pré-remplies et non modifiables (données
grisées).
Pour des raisons techniques, la semaine de la coupe n’apparait pas à l’ouverture du bordereau pour
la première saisie du bordereau patient. Elle est recopiée automatiquement lors de l’enregistrement.
4.3.2.
DONNEES RELATIFVES AU PATIENT PRIS EN CHARGE AU MOMENT DE LA COUPE
a) Identifiant du patient
- 13 -
A5. L’identifiant du patient est généré automatiquement. Il doit obligatoirement être reporté sur le
dossier médical du patient. Les données doivent être conservées dans un endroit fermé à clef et
accessible uniquement au personnel soignant et médical.
b) Age et sexe du patient
A6 et A7. Ces données sont obligatoires.
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