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1.1Les nouvelles tendances de la consommation
Le sentiment d’être en bonne santé est fortement lié aux comportements de prévention
en matière d’alimentation et plus généralement d’hygiène de vie. Aujourd’hui, pour préserver
sa santé, les consommateurs sélectionnent leurs aliments. D’ailleurs, 85 % des Français
estiment qu’il y a un lien évident entre santé et assiette. Les enquêtes menées par le
CREDOC3 montrent que plus de la moitié des Français considèrent que l’alimentation est le
facteur majeur d’une bonne santé (contre 39 % il y a 10 ans). Pour 79 %, la prévention passe
par l’alimentation bien avant le médecin, et un patient sur cinq demande des conseils en
nutrition. Le PNNS4 se positionne également en tant que promoteur du message « 5 fruits et
légumes par jour protègent votre santé » . Enfin, on constate et l’on comprend aisément que
plus les consommateurs avancent en âge, plus ils sont nombreux à sélectionner leurs aliments.
Actuellement, les différentes études nutritionnelles mettent en évidence un
déséquilibre entre apport et besoin nutritionnel. L’étude SU.VI.MAX5 a mis en évidence une
consommation insuffisante de vitamines et de minéraux. L’étude INCA quand à elle, met en
évidence des apports en lipides supérieurs au besoins (38,5% contre 30% de l’AET6). Les
lipides sont essentiellement sous forme d’acides gras saturés au détriment des acides gras
insaturés. Les enquêtes de consommation sont nombreuses ; aux constatations précédentes, on
pourrait ajouter une consommation insuffisante de fibres et une consommation excessive de
sel dont le premier vecteur incriminé est le pain. Nous traiterons plus en détail ces aspects par
la suite.
Finalement, si l’enquête des opinions révèle une grande préoccupation des
consommations, à la fois en matière de nutrition et de sécurité alimentaire, l’examen des
habitudes de consommation montre que ces préoccupations sont souvent en phase avec les
pratiques mais que des décalages significatifs existent entre les connaissances, les attitudes et
les choix alimentaires.
Par conséquent, les enquêtes nutritionnelles révèlent que les Français se nourrissent
assez mal ; non pas en terme de quantités, mais en terme de qualité et d’équilibre. Les modes
de vie, l’absence de petit déjeuner, le déjeuner sur le pouce et le grignotage quotidien ne
permettent pas d’atteindre l’équilibre nutritionnel. De plus, depuis ces dernières années, le
consommateur a bénéficié d’un large discours en matière de nutrition. Notamment grâce aux
interventions du PNNS. Entre désirs et besoins des consommateurs, le marché des alicaments
est donc voué à se développer.
De ce fait, le contexte est favorable aux produits enrichis en fibres, vitamines,
minéraux, protéines et acides gras essentiels.
Source : internet INSEE.fr, AFSSA.fr, étude INCAsuvimax.org
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