CCI des Hautes Alpes – Avis sur le projet du SCOT
Notre métier Avant propos
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Nous avons l’honneur de revenir vers vous, au terme d’une
première analyse du Projet de SCOT arrêté le 19 février 2013
par le Conseil Syndical du Syndicat Mixte pour l’Elaboration
d’un SCOT de l’Aire Gapençaise. Plus précisément, le Syndicat
Mixte a :
Par une première délibération du 19 février 2013 :
approuvé le bilan de la concertation publique ; il sera
revenu sur ce point ; et arrêté le SCOT de l’Aire
Gapençaise.
Par une seconde délibération du même jour, adopté le
Document d’Aménagement Commercial ; il sera revenu
sur ce point.
Le projet de SCoT tel qu'il vous a été notifié, suscite les
objections suivantes :
La réduction des surfaces foncières dédiées à l'activité
économique (247 ha prévus par les communes - 95
hectares retenus dans le SCoT) qui freine les
possibilités de création d'emploi.
Les besoins du secteur de l'artisanat ne sont pas pris
en compte.
Le projet de territoire est marqué par l'économie
résidentielle qui reste surreprésentée par rapport à
l'économie productive.
C’est en considération de ces défauts majeurs que l’analyse a
été établie, dans la double perspective d’un avis défavorable de
l’Assemblée de la CCI et d’une saisine de la Commission visée
à l’article L.121-6 du Code de l'Urbanisme. La Commission de
conciliation disposera d’un délai de deux mois pour se
prononcer sous la forme de propositions, de sorte que l’enquête
publique sera retardée. Ce délai de deux mois n’est pas prescrit
à peine de dessaisissement de la Commission.
Selon l’article R.121-13 du Code de l'Urbanisme : « Les
propositions de la commission sont notifiées, à la diligence de
son Président, à la personne publique chargée de l'élaboration
du document d'urbanisme faisant l'objet de la procédure de
conciliation, ainsi qu'à la personne publique qui a saisi la
commission. Elles sont affichées et tenues à la disposition du
public : à la Préfecture, à la ou aux Mairies ou au siège de
l'établissement public chargé de l'élaboration du document et,
dans ce cas, aux mairies des communes membres
concernées ».
Nous vous soumettons ainsi cette note destinée à exprimer
l’analyse juridique d’une part et l’analyse technique d’autre part.
Bernard Cazin David Lestoux
Cabinet Buès et associé Cabinet Cibles & Stratégies
Avocat Directeur Associé