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Le passage ADN → ARN m est appelé trancription
La transcription nucléaire consiste à "copier" une portion d'ADN en une information identique sous forme
d'ARNm.
Cette opération s'effectue dans le noyau:
- ouverture et déroulement d'une portion de la double hélice
- synthèse d'un brin d'ARNm à partir du brin transcrit de l'ADN, grâce à un complexe enzymatique:
l'ARN-polymérase, qui incorpore des nucléotides par complémentarité A-U, C-G, T-A, G-C. Plusieurs
ARN-polymérases se succèdent le long de l'ARNm, engendrant une amplification de la transcription. Des
signaux existent sur l'ADN, qui assure une régulation de l'expression des gènes.
Pb : Comment se réalise la synthèse des protéines à partir de l’ARNm ?
La traduction de l’ARNm en protéine :
1. Le code génétique :
Livre p 56-57
Capacités et attitudes :
Mettre en œuvre une méthode (démarche historique) et/ou une utilisation de logiciels et/ou une pratique documentaire
permettant de comprendre comment le code génétique a été élucidé.
Historiquement, plusieurs hypothèses ont été formulées quant à la nature du code génétique (voir page 66, « Des clés pour…
mieux comprendre l’histoire des sciences », le premier code proposé par Gamow). L’expérience de Crick décrite dans le
document 1 (voir « ressources complémentaires ci-dessous) a permis de montrer que le code génétique est non recouvrant et
qu’il est formé de triplets de nucléotides. On pourra montrer à travers l’exemple d’une phrase du type « TON AMI LEO EST ICI
» que l’insertion d’une lettre en gardant le même découpage des mots (3 lettres) rend la suite du message incompréhensible,
ce qui n’est pas le cas lorsque l’insertion est celle d’un nombre de lettres multiple de 3. À la même époque, Nirenberg réalise
les expériences décisives citées dans le document 2 en travaillant sur des fractions cytoplasmiques différentes, recréant in
vitro un milieu de traduction contrôlé (voir « ressources complémentaires » ci-dessous). Les résultats originaux exprimés en
dosage de radioactivité dans les protéines formées ont ici été rapportés aux témoins de chaque expérience, de façon à
différencier ce qui est un dosage significatif de ce qui ne l’est pas. Ces résultats valident le code génétique présenté dans le
document 3. Le document 4 permet un réinvestissement des notions acquises lors de l’étude de la transcription et propose
une étude des conséquences des mutations en appliquant le code génétique. Les exceptions à l’universalité du code génétique
sont abordées dans l’exercice 8 page 69.