dossier PDF Si J`étais un Elfe

Création Lumière
Arnaud Mizrahi
LA COMPAGNIE DU THEATRE
TEXTE ET MISE EN JEU
Céline Codogno
AVEC
Céline Codogno
Amandine Plessis
Alexandre Colas
Spectacle pour petits et grands à partir de 6 ans
Si j’étais un Elfe...
“Car JE est un autre.” Arthur Rimbaud

C’est la nuit...
Une nuit pas ordinaire...
Une de ces nuits bleutées où la lune est tellement énorme
qu’elle projette des ombres terrifiantes partout où les yeux
de l’imagination se posent...
Il y a de la brume aussi, une brume propice à dissimuler les
êtres les plus étranges, les plus magiques, les plus craintifs
aussi peut-être...
C’est pourtant bien le monde des humains...
Deux Elfes y sont égarés....
Ils sont à la recherche d’une clochette d’or, abandonnées jadis
sur le territoire des hommes quand ces derniers vivaient en
parfaite harmonie avec les Elfes..
Un humain les découvre.
Il n’a jamais vu ce genre de créatures mais il sait déjà qu’ il
ne les aime pas.
Il est terrifié mais il est le plus fort.
Enfin ça, c’est ce qu’il croit.
Il choisit un comportement assez habituel pour un humain :
L’attaque...
Mais les Elfes ont des pouvoirs magiques...
Et ne manquent pas d’humour...
Ils décident de transformer l’homme en elfe à son tour.
Puis ils l'abandonnent dans son propre monde...
Dans lequel plus personne ne veut de lui...
Il est devenu celui qui est différent...
Celui qui fait peur...
Celui qui dérange...
L’étrange étranger...
UNE HISTOIRE
UNE HISTOIRE
EXTRAIT
EXTRAIT
MATHIEU : ... Qu'est-ce que c'est que ça ? J'ai vu toutes sortes de "Pas comme tout le monde" dans le
coin, mais pas encore de créature de votre espèce… Vous êtes qui ?
NAROÏNE : Des étrangers ! De si loin venus, que très compréhensible est votre étonnement…
MATHIEU : Pourquoi tu parles tout bizarre, comme ça ?
NAROÏNE : Une autre langue nous parlons habituellement. Très peu nous pratiquons le langage des hu-
mains. Veuillez pardonner notre style...
MATHIEU : Ouais ! Et vous êtes venus faire quoi dans la région ?
NAROÏNE : Egarés nous sommes, dans cette très accueillante contrée…
MATHIEU : Vous êtes quoi au juste ? Des voleurs ? Des évadés de prison ? Des sorciers ? En fait je pen-
cherai plutôt pour le zoo ! Des espèces de sales bestioles couvertes de puces ! Si ça se trouve, vous avez
des maladies qu'on ne connaît même pas !
NAROÏNE : Pourquoi si agressif êtes-vous, tout d'un coup ?
MATHIEU : Je ne suis pas agressif, je suis méfiant avec les "Pas comme tout le monde"... Nuance !
MEHILO: Chez nous, comme tout le monde, nous sommes...
MATHIEU : Alors, retournez-y, chez vous ! Je ne crois pas qu'il y ait de place pour vous, ici ! Vous êtes
des "Pas comme tout le monde", je n'ai pas besoin d'en savoir plus.

L’auteur est une femme...
Elle a écrit une quinzaine de pièces pour le jeune public dont trois sont
publiées aux éditions “le Griffon Bleu”.
D’écoles en écoles, de villages en petites villes, de salles polyvalentes en
théâtres, ces pièces ont été vues par environ 69 000 enfants en dix ans...
Voilà pour le CV...
Le reste de sa vie est semblable à n’importe quelle autre vie...
Donc certainement complètement différente...
Elle s’adresse aux enfants car elle pense qu’il n’est d’autre avenir que
celui qu’ils décideront de bâtir...
L’auteur est une poseuse de questions... mais surtout pas une donneuse
de leçons...
Elle use et abuse des histoires pour réfléchir et faire réfléchir...
Poser des questions au monde qui nous entoure...
Pour souvent n’obtenir aucune réponse...
A quoi bon les réponses ?!...
La vérité a tellement de visages...
Et serions-nous capables de la regarder en face ?...
L’auteur dit qu’elle préfère se regarder dans les yeux des autres plutôt
que dans une glace...
Le miroir est trompeur, il limite le reflet à notre seule apparence...
L’autre nous révèle qui nous sommes, où nous en sommes...
Quand l’autre nous trouve beau, on est beau...
Quand l’autre est triste, heureux, troublé ou blessé c’est toujours dans
ses yeux qu’on lit qu’il est peut-être temps de se poser quelques petites
questions...
Quand le regard de l’autre se détourne, alors il est trop tard...
Parce que nous sommes tous capables de discrimination... Petits et grands... Gens de toutes
sortes... Nous sommes humains, sujets à la peur... à l’incompréhension... nous pouvons tous
le meilleur... et le pire...
Parce que c’est un sentiment sournois et très habile... Parce qu’il est déjà présent dans la
cour de l’école, à la maison, la télévision... on ne le voit pas toujours... ce sont des petites
choses de tous les jours qui stigmatisent le gros, le maigre, le ringard, le vieux, le roux, le
noir, le pauvre, le riche, le bizarre, la fille, le garçon, la mauviette, le sans marque... Celui qui
ne se fond pas dans le bon code, qui n’appartient pas au bon clan, celui qui n’est pas d’ici...
Le différent, le pas comme tout le monde... l’autre...
Pour que chacun d’entre nous se pose ces questions : Et moi, qu’est-ce que j’en pense ?... Et
moi, où en suis-je avec tout ça ?... Suis-je de taille pour lutter ?... Et contre quoi d’ailleurs ?...
Contre qui ?... Et si c’était contre moi même?...
Car moi aussi je suis l’autre et pas seulement pour les autres...
L’AUTEUR ET SES CHOIX
L’AUTEUR ET SES CHOIX
POURQUOI ?
POURQUOI ?

Mettre en lumière un sentiment
Utiliser l’espace, les mots, les sons, les corps, la lumière
et se mettre au service d’un texte, d’une idée, d’un pro-
jet...
L’histoire commence la nuit.
La nuit est une grande alliée de la mise en alerte des
sens...
Les yeux scrutent et imaginent ce qu’ils ne voient pas,
les oreilles se font espionnes du moindre frôlement, le
coeur bondit à chaque nouveau pas en avant...
La magie, l’action, le parti pris du conte fantastique
laisse au public sa part d’imaginaire et d’interprétation...
Voir et écouter...
Entendre et comprendre...
Rêver et se rêver...
Réfléchir et... agir ?...
Décor : J. Codogno
Création Lumière : A. Mizrahi
Costumes : C. Codogno
Chorégraphies : J. Foreau
EN VRAC
EN VRAC
Les photos illustrant le dossier ont été prises lors de répétitions. A ce moment là la
distribution était : Charles Lépine, Céline Codogno et Alexandre Colas

LES COMEDIENS
LES COMEDIENS
Céline Codogno
CV : Née le 14 Février 1967 à Chartres, Céline reçoit une formation au cours René Simon (J.
Guillot) puis auprès de J. S Prévost, suit les stages “Le jeu physique de l’acteur” (B. Theberge)
et “Art de la rue” (Cie Jolie Môme).
Céline est (avec A. Colas) à l’origine de la Cie du Théâtre. Elle est aussi l’auteur de la plupart
des créations jeune public de la Compagnie.
Comédienne, elle joue Musset, Corneille, Molière, Racine..., “Couple ouvert à deux battants”
(de D. Fo et F. Rame), “La Sauvage” (de J. Anouilh), “La Locandiera” (de C. Goldoni), “La
Souricière” (d’A. Christie), “la Valse avant la nuit” (de B. Marbot), “Molière malgré lui” (d'après
Molière) …, quelques courts-métrages, téléfilms, dramatiques pour France Inter...
Le reste de son temps se partage entre l’organisation et la programmation du Festival du
Perche, la mise en scène (Histoire du Tigre et autres histoires de D. Fo, Un enfant dans ma tête…),
les spectacles jeune public de la Cie, l’accompagnement du théâtre amateur dans les ateliers de
la Cie du Théâtre (Enfants, Ados et Adultes) et les stages d’expression scénique avec les Ateliers
chorégraphique de J. Vannier.
Motivation : Le théâtre comme un art de vivre... Du moins, j’essaie... Comme si je n’avais pas eu
le choix... il est de douces contraintes qu’on peut aimer... J’écris mes rêves... Je les mets en scène
pour ne pas les oublier... Je les joue pour les partager...
Amandine Plessis
CV : Toute jeune femme, elle termine juste son BTS de commerce internationnal...
Toute jeune comédienne, elle a suivi les ateliers de la Compagnie du Théâtre depuis 2001,
et préparé l’option théâtre pour le BAC avec F. Ha Van.
Elle n’a pas encore 15 ans quand elle joue une petite mendiante dans "Jacques et son maitre"
(de J S. Prévost, d'après Diderot), on la retrouve dans différentes créations de la Compagnie du
Théâtre, comme dans "Histoire du tigre et autres histoires" (de Dario Fo), "Un enfant dans
ma tête" (De C. Codogno), “Tragédie” et “le Musée” (de JM. Ribes), “Il est trop fort mon papi”
(de C.Codogno) , "Molière malgré lui" (de C. Codogno d'après Molière), “Père Noël, s’il te
plait”(De C. Codogno) ...
Motivation : Peut-être est-ce l’inconscience de la jeunesse mais plus on me dit que ce métier est
dur et injuste et plus j’ai envie d’y aller... On dit aussi que les voyages forment la jeunesse.....
Je crois que le plus beau voyage qu’on puisse faire à 20 ans, c’est de prendre le bâteau de ses
rêves, de mettre le cap sur la vie, d’avoir peur de tout et d’avancer quand même... Le bâteau de mes
rêve est un Théâtre, tous les théâtres, j’ai mis le cap droit devant moi et j’espère fort que la mer va
grossir... Un jour, je reviendrai de mon voyage et alors seulement, je saurai si j’ai trouvé le “bon
port”...