Sommaire*

Sommaire*
Avant-propos de Lijyane Deroche-Gurcel 1
Préface de Lilyane Deroche-Gurcel 5
Avant-propos de Georg Simmel 37
Chapitre 1 — Le problème de la sociologie 39
[Réfutation de la définition de la sociologie comme science de
tout ce qui est humain] 39
[Définition de la sociologie comme science douée d'un champ
disciplinaire spécifique : distinction entre les contenus et les
formes de socialisation] 41
[Analogie raisonnée de la sociologie et de la géométrie sur le plan
de la méthode] 49
[Légitimité et fécondité des études microsociologiques consti-
tuées à partir d'actions réciproques se déployant dans une
société en train de se constituer] 54
[Distinction entre sociologie et psychologie] 57
[L'horizon philosophique des études de sociologie : épistémo-
logie et métaphysique] 61
Excursus sur la question : comment la société est-elle possible ? 63-79
[La solution kantienne au problème de la connaissance de la
nature] 63
* (Cette note est de Simmel). Chacun de ces chapitres contient toutes sortes d'exposés plus ou
moins éloignés du problème mendonné dans son titre, qui contribuent, en dehors de leur relation
à celui-ci, à la problématique globale de façon relativement autonome. L'intention finale et la struc-
ture méthodologique de ces études exigeaient autant leur division en un petit nombre de concepts
centraux, qu'une grande liberté dans les questions particulières traitées sous ces concepts. C'est
pourquoi les titres des chapitres ne recouvrent que très imparfaitement le contenu, qui n'est en
fait indiqué que par l'index à la fin de ce volume.
N.âT. : Les chiffres entre parenthèses et les lettres hors crochets sont de Simmel.
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VI
Sociologie
[La solution simmélienne au problème de la connaissance de
la société] 64
[Trois formes a priori de socialisation] 68
Chapitre 2 — La détermination quantitative du groupe 81
[Signification du nombre des individus au sein des formes de vie
collective] 81
[Relation entre la taille du groupe et les modes de normativité :
morale, coutume, droit] 90
[Exemples de différents principes de division du groupe] 96
1 / [Le principe numérique comme mode de division du
groupe] 97
2 / [Les effets de la dénomination purement numérique, imper-
sonnelle, de l'instance dirigeante du groupe] 98
3 / [Passage du principe organique de la formation du groupe
— clans, liens de parenté - au principe mécanique de la déter-
mination numérique] 100
4 / [Conséquences sociologiques issues de la détermination
numérique] 102
5 / [Certains nombres particuliers conditionnent des formes
sociologiques] 108
[1. a. Le sens sociologique de la solitude] 108
[1. b. Le sens sociologique de la liberté] 110
[2. Le chiffre deux dans une relation] 112
[3. Le chiffre trois dans une relation] 128
[Étude de trois formes particulières de regroupement] 131
1. Le juge impartial et le médiateur 131
2. Le tertius gaudens 139
3. Divide et impera 146
[Signification du nombre pour le groupe dans son ensemble, dans
son rapport à d'autres groupes ou à un groupe plus important
dont il constitue une partie] 152
Chapitre 3 — Domination et subordination 161
[Part de la liberté personnelle dans les relations de domination : la
réciprocité de l'action existe malgré l'apparence de relations
unilatérales] 162
[1. Domination d'un seul] 168
[a : La domination par le nivellement] 174
[b : La domination par la hiérarchie et les différentes variantes de la
structure pyramidale] 181
[c : Le principe monarchique et ses aléas] 187

Sommaire
VII
[d : La fonction de domination fondée sur des critères géographi-
ques et sur des considérations liées à l'égalité ou l'inégalité qui
règne entre dominants et dominés]
[2. Domination d'un groupe]
[a : La subordination totale d'un individu à plusieurs personnes ;
conflit extérieur et conflit intérieur, contradiction et tragédie]
[b : La liberté paradoxale du subordonné dans les cas d'une domina-
tion plurielle selon l'ordre de la simultanéité et de la succession]
[c : Les rapports de domination et de subordination au sein des ins-
tances dominantes]
[d: La position défavorisée du dominé le plus faible lorsque la
chaîne hiérarchique est continue entre le dominant le plus haut
placé et le dominé le plus exposé]
Excursus sur le vote majoritaire 210-
[Comment maintenir le groupe social uni malgré l'expression
d'une minorité opposée]
[3. Domination d'un principe objectif impersonnel]
[a : La loi comme instance objective, pivot de la relation entre domi-
nant et dominé]
[b: L'objet concret, vecteur de la domination]
[c: La société comme tiers permettant à l'individu d'accéder à diffé-
rentes formes de normes objectives : vérité, justice, morale]
[d: Les relations de domination et de subordination : passage du
concret à l'abstrait]
[Étude sociologique des degrés de domination dans leur corréla-
tion avec la liberté, et leurs conditions]
[a : Des différentes façons de réaliser isolément le concept de domi-
nation ou celui de subordination]
[b : La lutte pour la liberté devient une lutte pour la domination]
[c : Évolution des rapports de domination : de la forme subjective
liée à l'excellence personnelle, à la forme objective reposant sur
le principe de la division du travail]
[d: Discrépance entre la revendication légitime d'une position
dominante et l'impossibilité de la satisfaire parce que le nombre
de candidats légitimes à
la domination est supérieur aux postes
offerts]
Chapitre 4 -Le conflit
[La fonction socialisante du conflit]
[La part d'antagonisme liée à des formes d'interaction «posi-
tives » assure leur longévité]
[Quelques cas limites où le conflit n'apparaît pas créateur
d'unité]
190
196
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265
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275

VIII
Sociologie
[Exemples de pulsions formelles d'hostilité] 276
[Coexistence du principe de combat et de celui de l'union] 282
[Le caractère absolu du combat judiciaire] 283
[L'objectivité du combat le radicalise] 284
[Contre-exemples] 287
[Cas où l'appartenance à un contexte social commun aiguise le
conflit] 288
[Exemples du cas inverse] 290
[L'envie, la jalousie, le dépit] 294
[La concurrence comme lutte indirecte et forme de synthèse
sociale] 297
[Le socialisme, comme principe d'organisation du travail, est le
contraire de la concurrence] 309
[Le droit et la morale tempèrent la concurrence] 313
[La signification du conflit pour la structure interne de chacun
des partis en présence] 319
[Cas où le conflit rend avantageux pour les deux partis leur struc-
turation interne] 321
[Cas inverses] 322
[Rôles de la tolérance dans le conflit] 323
[Le conflit comme facteur de cohésion sociale] 328
[Cas où la fédération en partis adverses pour des raisons ad hoc ne
requiert pas la même fermeté] 330
[Rôle de la durée dans le conflit] 332
[Le conflit requiert l'engagement du plus grand nombre] 334
[La guerre et la paix] 336
[La victoire] 339
[Le compromis] 340
[La réconciliation] 342
Chapitre 5 — Le secret et la société secrète 347
[Le secret comme connaissance fragmentaire] 347
[Le mensonge] 351
[La confiance] 355
[La discrétion] 357
[Trahison et dissimulation] 369
Excursus sur la parure 373-378
[Le contraire apparent du secret] 373
[La société secrète] 379
Excursus sur le commerce épistolaire 385-387
[Secret et socialisation] 388
[Secret et rituel] 390

Sommaire
IX
[Société secrète et exclusion]
[Liaison et séparation]
Chapitre 6 —Le croisement des cercles sociaux
[Passage de l'association fondée sur l'appartenance géographique
commune à l'association moderne suscitée par une commu-
nauté d'intérêts idéels ou matériels]
[Exemple : de la société médiévale et de la séparation en classes
sociales, à la Renaissance humaniste où le critère de
l'intellectualité l'emporte sur le clivage économique]
[L'appartenance de l'individu à différents cercles sociaux : diffé-
rence entre les communautés et corporations médiévales et
les associations modernes]
[La combinaison des cercles comme indicateurs de la culture et
révélateurs d'une individualité différenciée]
[La signification de l'honneur propre à chaque cercle social]
[Effets de la différenciation sociale et de la division du travail sur
les cercles sociaux]
Chapitre 7 - Le pauvre
[Devoir d'assistance et droit du pauvre]
[Le pauvre et la pauvreté : une situation différente selon que l'on
part du devoir de celui qui donne ou du droit de celui qui
reçoit]
[L'institution publique du secours aux pauvres : un cas particulier
distinct des autres institutions publiques, car elle ne vise pas
la totalité des citoyens, mais une catégorie de ceux-ci]
[Le pauvre comme acteur dans une interaction sociale]
[De l'initiative communale à l'organisation étatique : l'abstraction
progressive du secours au pauvre]
Excursus sur la négativité des comportements collectifs 471
[La collectivité réduit à un minimum objectif le secours aux
pauvres]
[L'Etat vient au secours de la pauvreté, la charité privée assiste le
pauvre]
[Analogie de la situation du pauvre avec celle de l'étranger : à la
fois dans la socialisation et en dehors d'elle]
[Détermination du seuil de pauvreté selon une appréciation non
exclusivement quantitative]
[Définition d'une signification non pas individuelle mais sociale
de la pauvreté : on est pauvre quand on est secouru]
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