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Et si Léonard…
Dossier Pédagogique
Pointure 23 42, rue Saint-Just 94200 Ivry-sur-Seine
Courriel : [email protected] site : www.pointure23.free.fr
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La Renaissance
On appelle RENAISSANCE une période de l’histoire qui commence à la fin du
Moyen-Age, et qui dure environ deux siècles : XV° et XVI°s.
C’est une période de grands changements dans les domaines artistiques et scientifiques.
Commencé en Italie, ce mouvement se répend dans toute l’Europe.
Qu’est-ce qui change ?
Vers 1440, en Allemagne, Gutemberg a mis au point un procédé d’imprimerie.
Désormais les livres, imprimés, vont circuler et donc avoir beaucoup plus de lecteurs.
Une nouvelle connaissance de la géographie.
Grâce à de nouveaux instruments, comme la boussole, qui est venue de Chine, les grands
navigateurs se sont lancés sur les océans et découvrent de nouvelles terres.
C’est en 1492 que Christophe Colomb débaque sur un continent qu’on apellera
l’Amérique.
Le commerce se développe, et en même temps l’échange des connaissances.
Une meilleure connaissance du corps humain. On pratique de nombreuses dissections et
l’anatomie fait d’immenses progrès.
En Italie, tout d’abord, puis dans le reste de l’Europe, les princes, les grands aristocrates
favorisent le développement des arts.
Ils commandent aux artistes des tableaux, des sculptures, des monuments, des œuvres
musicales.
L’homme idéal de la Renaissance est ouvert à tous les arts en même temps qu’aux sciences.
Léonard de Vinci en sera le modèle. .
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Léonard de Vinci
Léonard naît à Vinci, un petit village à côté de Florence, en 1452.
Il est le fils illégitime d’un riche notaire et d’une paysanne.
Il passe son enfance à la campagne. Son éducation est correcte, mais n’est tout de même
pas celle des enfants que l’on prépare pour l’université. C’est ainsi qu’il n’apprend pas
le latin, langue qui était celle de tous les livres savants, à l’époque.
Ne pouvant lire les livres scientifiques, il cherche à tout comprendre par lui-même, et sa
curiosité n’a pas de limites.
A 13 ans il entre comme apprenti dans l’atelier du peintre Verocchio, très célèbre alors à
Florence.
A 20 ans, le voilà reconnu comme peintre. Mais Léonard est aussi sculpteur, architecte,
anatomiste, mathematicien, musicien, ingénieur…
Il s’intéresse à tant de choses, que bien souvent il commence une œuvre et…ne la finit pas,
car il a trouvé un autre centre d’interêt.
Après avoir travaillé à Florence et à Milan, il terminera sa vie en France.
C’est François Ier qui le fait venir à Amboise. Il y mourra en1519.
Léonard de Vinci. Autoportrait.
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Un Atelier d’artiste à la Renaissance
Le Maître est entouré d’élèves.
L’élève apprend d’abord le dessin, puis le modelage, la sculpture, la peinture.
L’atelier est aussi une sorte de boutique, ouverte sur la rue. On y pratique toutes sortes de
techniques ( travail du métal, gravure..)
C’est un lieu de rencontre et d’échanges entre tous les artistes de la Ville :
Peintres, musiciens, poètes…
C’est dans un atelier de cette sorte, celui de Verocchio, que le jeune Léonard de Vinci
commence son apprentissage à 13 ans.
Dessin tiré de :Léonardo da Vinci » ed. Simon & Schuster
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Les machines de Léonard et…les nôtres
Voici le plan d’une « machine à polir les miroirs » On y retrouve bien les mêmes
engrenages que dans notre machine.
Avec les éléments de notre Machine, nous avons essayé d’évoquer d’autres inventions de
Léonard de Vinci.
Ce n’est évidemment à chaque fois qu’une approche très approximative !
Voici le char d’assaut
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La bicyclette.
Attention ! On n’est pas vraiment sûrs que ce soit une invention de Léonard.
Il y a de grandes discussions parmi les experts !
L’obsession de Léonard de Vinci était de faire une machine à voler.
Voici deux dessins et…notre invention.
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Voici la Liste des Inventions de Léonard, telle que vous l’entendrez dans le spectacle.
Léonard de Vinci avait en effet constitué de telles listes qu’il adressait aux princes,
ducs etc.. qui lui passaient commande de nouvelles machines.
Machine à fabriquer les aiguilles
Machine à battre les feuilles d’or
Machines
À tisser à carder
À tondre les draps
Machine à polir les miroirs
Automobile à ressort
Et …la machine à voler !
Réveil à eau
Tournebroche à vapeur
Four
Briquet à silex
Vis d’archimède pour pomper l’eau
Machine à fabriquer des pièces de monnaie
Ponts
Moulins
Serrures
Soufflerie aérodynamique
Un mitigeur pour le bain d’Isabelle d’Aragon
Sous-marin
ET…La machine à voler
Zepata, pour incendier les ponts la nuit
Architronito, appelé aussi canon de cuivre à vapeur
Char d’assaut
Arbalète
Une tente de toile pour se jeter dans les airs
Toilette avec siège à bascule
Et plafond à trou pour laisser passer l’air
ET…La machine à voler..
Etc…etc…
On pourrait continuer très longtemps cette liste !
Ce qui nous fait plaisir, c’est qu’il a aussi fabriqué des décors
et des machines de théâtre !
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La vielle à roue
La vielle à roue apparaît au Moyen Âge, dès le IXe siècle .
C’est un instrument
à bourdons constants comme les cornemuses.
Au siècle précédent, c'est un instrument des rues,
de forme trapézoïdale :
Dès la vogue dans les Salons, sa forme et son acoustique s'adaptent à l'esthétique élégante
des Nobles.
Elle est élaborée sur des instruments tombés en désuétude : caisses de guitare ou caisses de
luth.
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Comprendre l’instrument :
1 : clavier chromatique
2 : roue pour mettre en vibration les cordes
3 : bourdons
4 : manivelle actionnant la roue
5 : chien
6 : tangentes pour la vibration des cordes
7 : cordes mélodiques
La roue agit comme un archet continu. Elle est montée sur un axe qui la relie à la manivelle.
Les cordes que le musicien met en contact avec la roue partent en vibration quand il tourne
cette manivelle. Les cordes mélodiques ou «chanterelles» passent à l'intérieur du clavier où
les tangentes raccourcissent leur partie vibrante lorsque le vielleux enfonce les touches.
Les cordes appelées «bourdons», se trouvent à l'extérieur du clavier et de part et d'autre de
la roue. Contrairement aux chanterelles, elles sonnent immuablement à la même hauteur
pendant la mélodie.
Sur un des bourdons une corde s'appuie sur un petit chevalet mobile le «chien».
En donnant des à-coups avec les doigts en tournant la manivelle, le «chien» déclenche une
véritable rythmique sur la table de la vielle.
De nos jours, son fonctionnement ne varie pas mais elle devient vielle électro-acoustique et
des effets peuvent s'ajouter et transformer le son acoustique.
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LA MACHINE
COMMENT ÇA MARCHE ?
Afin de préserver l’élément de surprise indispensable à la bonne
réception du spectacle, nous vous demandons de n’aborder cette partie
du document qu’après la représentation.
Ce sera d’ailleurs le moment ou les questions se poseront.
Pour des explications plus détaillées (si les enfants sont plus grands)
n’hésitez pas à nous poser vos questions par mail.
Joseph Harriott propose également des ateliers avec les enfants.
Pointure [email protected]
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La Manivelle- Engrenages
En tournant la manivelle, Bruno fait tourner une « astuce » : 9 petits bâtons qui se
glissent entre les petites boules de la roue. Les bâtons poussent les petites boules et la
roue tourne.
La roue actionne une bielle qui soulève un petit balancier.
Le balancier heurte une des balles qui s’élance sur le rail.
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Les balles roulent sur les rails
Au bout de chaque rail, il y a un crochet.
Quand une balle arrive au bout du rail, elle tombe dans le crochet.
En tombant, le crochet libère un espace qui laisse passer la balle suivant.
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Le poids
Le poids glisse sur un plan incliné. Il est relié à une cordelette qui entraîne la roue.
Lorsque le poids est arrivé en bas, il faut tourner la manivelle pour le faire remonter.
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La roue de sable
La roue de sable est une roue à godets, comme les roues des moulins à eau.
Un sac de sable est accroché au dessus de la roue.
Un filet de sable coule et tombe sur les godets.
Le poids du sable fait tourner la roue
.
Roue à godet d’un moulin à eau.
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Le « réveil à eau »
Au fond de chaque seau, il y a deux petits trous.
Plus il y a d’eau dans le seau, plus il y a de pression et plus le jet va loin.
Pour que l’eau tombe d’un seau à l’autre, sans éclabousser, il faut donc régulièrement
remettre de l’eau dans celui du haut, afin que le niveau reste égal partout.
Un conseil : si vous voulez essayez, faites-le d’abord dehors…Le réglage des jets doit être
très précis, sinon, c’est l’inondation !
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Un message secret
Regardez ce texte de Léonard de Vinci.
D’accord, on dirait des pattes de mouches et c’est en italien!
Mais en plus, c’est écrit à l’envers, de droite à gauche. On ne sait pas si Léonard écrivait
ainsi pour rendre plus difficile la lecture, ou simplement parce qu’étant gaucher,
cela lui était venu naturellement.
Nous nous sommes amusés à vous écrire ainsi un petit message secret.
Pour le déchiffrer, il faut regarder le texte dans un miroir.
Photos : Gerald Rossi, Steve Aal
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