Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |1 Le site de l’Union, situé à la jonction de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, est le premier écoquartier de la métropole lilloise et l’un des plus importants projets de renouvellement urbain français. A l’Union, 80 hectares d’anciens sites industriels et d’habitat du début du XXe siècle se transforment en un quartier attractif, mixant finement activités économiques, équipements, logements et espaces naturels. Porté par Lille Métropole, les villes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, en partenariat avec les acteurs économiques de la métropole, le projet a débuté en 2007. L’aménagement du site, confié au groupement SEM Ville Renouvelée-SPL Euralille, durera jusqu’en 2022. Mais, en 2013, l’Union existe déjà, en particulier dans sa dimension d’accueil d’activités économique : 135 entreprises (1400 salariés) y sont déjà implantées, autour notamment de deux filières économiques d’excellence : les métiers de l’image et les textiles innovants. Le projet de l’Union conjugue la recherche de l’innovation, la préservation de l’héritage industriel et les principes d’un développement plus durable. Il a obtenu le Grand prix national Écoquartier en 2011 et s’est vu remettre en septembre 2013 le diplôme « Écoquartier engagé dans la labellisation » par le ministère de l’Egalité des territoires et du Logement. D’ici 2015, le quartier devrait accueillir 250 habitants (100 logements) et 2 300 salariés, et à terme, 3 500 habitants et 6 000 salariés. Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |2 Quelques repères clés (chiffres janvier 2014) L’aménagement urbain 110 761 m2 de droits à construire commercialisés (sur 450 000 m2 au total) 1 km linéaire de voiries livrées 20 000 m2 d’espaces publics à l’étude 58 000 m2 de bâtiments livrés Environ 45 000m2 de bâtiments en chantier La reconquête économique et l’emploi 1400 salariés 135 entreprises implantées La réussite de la filière images : 75 entreprises à la Plaine Images Les promesses de la filière « textiles innovants », avec le fonctionnement du CETI depuis 2012 Implantations à venir d’ici 2015 : Lille Métropole Habitat / Vinci Construction France / Kipsta (Oxylane) / ruche d’entreprises de Tourcoing L’éco-quartier 10 ha d’espaces verts le long du canal et sur le parc urbain Label BBC pour les bâtiments neufs Haute performance énergétique pour les bâtiments réhabilités 3 parkings silos mutualisables et 2 parkings silos privés (siège LMH et logements Nacarat), tous les cinq potentiellement évolutifs – deux de ces parkings silos sont en cours de réalisation (à la Plaine Images, et celui intégré à la ruche d’entreprises de la Tossée). 30 % de logement social Grand prix national Ecoquartier en 2011 Diplôme Ecoquartier engagé dans la labellisation en 2013 (ministère de l’Egalité des territoires et du Logement) Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |3 Table des matières Un grand projet, plusieurs secteurs d’aménagement........................................................ 5 1. La Plaine Images : le quartier de l’image et des industries créatives.......................................... 5 2. Mercure et les Quais de l’Union : une entrée de site investie par le tertiaire ............................ 6 3. Les Rives de l’Union Sud et Saint-Joseph : un espace de liaison ................................................. 8 4. Le Secteur Central et Stephenson : un cœur battant pour les textiles innovants ...................... 8 5. Le Parc de l’Union : Le poumon vert ........................................................................................... 9 6. La Tossée : la cité mixte ............................................................................................................... 9 7. Les Rives de l’Union : autour de l’ex-Terken ............................................................................. 10 Un nouveau dynamisme économique .............................................................................. 11 1. Dans le sillage du CETI… ............................................................................................................ 12 2. … et l’effervescence des métiers de l’image ............................................................................. 13 3. Au-delà des filières d’excellence, d’autres polarités économiques en devenir ........................ 13 Un modèle contemporain de ville durable ........................................................................ 15 1. Une ville mixte, intense, évolutive ............................................................................................ 15 2. Une ville « économe » en ressources ........................................................................................ 16 3. Une ville prête pour l’ère post-automobile............................................................................... 17 4. Une ville ouverte à la nature ..................................................................................................... 17 Le faire avec : la marque de fabrique du projet................................................................ 18 1. Une gouvernance élargie .......................................................................................................... 18 2. Un territoire en chantier mais… ouvert .................................................................................... 18 3. Une appétence pour les collaborations .................................................................................... 19 La maison de l’Union : le lieu d’information sur le projet................................................ 20 Quelques « morceaux choisis » de l’Union ...................................................................... 21 Annexe : Il était une fois, l’histoire de l’Union.................................................................. 23 Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |4 Un grand projet, plusieurs secteurs d’aménagement Autrefois à dominante d’industries et d’habitat traditionnel, les 80 hectares que forme le territoire de l’Union deviennent un nouveau « morceau de ville », qui s’articule avec les quartiers limitrophes existants. Le site a été organisé en plusieurs secteurs d’aménagement opérationnel, qui ont chacun des caractéristiques et des tempos différents. 1. La Plaine Images : le quartier de l’image et des industries créatives C’est sans doute le secteur de l’Union le plus avancé sur le plan de l’aménagement. Le site auparavant occupé par l’ancienne filature de coton Vanoutryve a commencé sa reconversion en 2008 par des travaux de démolition et réhabilitation des bâtiments industriels. Il s’y déploie aujourd’hui le pôle d’excellence de l’image et des industries créatives, avec près de Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |5 75 entreprises toutes plus innovantes les unes que les autres, et un équipement, l’Imaginarium, ouvert en 20121. Déjà réalisé : L’installation de Ankama, groupe de création numérique notamment spécialisé dans la conception de jeux vidéo, et du groupe Télé Melody, dès 2008 Création de l’incubateur de projets et de la pépinière d’entreprises en 2010 L’ouverture de l’Imaginarium en 2012, dans l’ancienne retorderie de l’usine Vanoutyrve, sur 8 000 m2 En cours en 2014 : Réalisation du parking silo de 389 places. Livraison : mars 2014 A venir : Un ensemble neuf de 2000 m2 de bureaux 2. Mercure et les Quais de l’Union : une entrée de site investie par le tertiaire Mercure, quartier situé en façade de la voie rapide, à proximité d’une station de métro et en bordure du canal, constitue l’un des points d’entrée de l’Union. Il a vocation à accueillir de l’activité tertiaire (23 000 m2). 1 Voir pages 12 et 20 pour plus de détails Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |6 Déjà réalisé : L’installation du tribunal de commerce Roubaix-Tourcoing-Lille au rez-de-chaussée de la Tour Mercure sur 3 000 m2. En cours en 2014 : Depuis janvier 2013 : construction du siège social de Lille Métropole Habitat (10 800 m2, 250 salariés attendus fin 2014). Maître d’ouvrage : LMH Maître d’œuvre : Dietmar Fechtinger Livraison : septembre 2014 Prolongation de la rue de l’Union entre le boulevard Gambetta et la voie ferrée Livraison : fin 2015. Perspective du siège social de Lille Métropole Habitat L’activité tertiaire sera largement majoritaire sur le secteur des Quais de l’Union, avec notamment deux programmes immobiliers d’envergure : le programme Quatuor (17 000 m2 de bureaux), occupé sur 6 500 m2 par le siège régional de Vinci Construction France ; l’immeuble où s’installe la Direction Territoriale de la Prévention et de l’Action Sociale (DTPAS) de la métropole Est (3000 m2). En cours en 2014 : Depuis août 2013 : construction des premiers bâtiments du programme Vinci Construction France, dont le siège régional de Vinci Construction France, qui accueillera 289 salariés sur 6 500 m2. Une crèche inter-entreprises est prévue dans cette première phase. Maîtres d’ouvrage : ADIM Maître d’œuvre : Barré-Lambot Livraison : février 2015 Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |7 3. Les Rives de l’Union Sud et Saint-Joseph : un espace de liaison Ces secteurs d’habitat ancien seront rénovés et reconfigurés pour devenir des lieux d’activités, de rencontres et de vie. Le projet prévoit : 300 nouveaux logements (maisons individuelles, logements intermédiaires et petits collectifs) – 40 000 m2 de commerces et d’activités. En cours en 2014 : Montage d’une opération gré à gré avec un opérateur pour un programme hôtel / commerces et services / logements – Programme : hôtel de 100-120 chambres et une cinquantaine de logements (collectifs et intermédiaires, volumétrie R+2 pour assurer la transition entre le siège de Vinci et le quartier Saint-Joseph). 4. Le Secteur Central et Stephenson : un cœur battant pour les textiles innovants Le secteur central est le plus vaste secteur de l’Union en termes de superficie. Aujourd’hui entièrement libéré des anciens bâtiments industriels, il est pour l’essentiel un espace libre prêt à être aménagé. Il est dédié à la filière des textiles innovants ; 45 000 m2 sont réservés à l’implantation de structures et d’équipements liés aux textiles innovants, autour du Centre Européen des Textiles Innovants (CETI) opérationnel depuis 2012. Sur sa partie est, il est prévu 450 logements neufs sous la forme d’immeubles collectifs et intermédiaires. Déjà réalisé : Le Centre Européen des Textiles Innovants Inauguré en octobre 2012. Mise en exploitation en janvier 2013 15 000 m2 de superficie (ateliers et laboratoires pour les deux tiers, bureaux pour le tiers restant) en deux immeubles. Architectes : Saison-Menu. A Stephenson, l’îlot de deux rues et d’une cinquantaine de maisons a fait l’objet d’une opération de réhabilitation « différente », confiée au collectif d’architectes Construire, entraînée par Patrick Bouchain et menée avec les futurs habitants des maisons. Des programmes neufs de petits immeubles, au total 130 logements, viendront prolonger l’habitat existant. Déjà réalisé : Le chantier de réhabilitation des maisons est terminé. 12 ont été vendues à LMH – leur réhabilitation a été réalisée en tenant compte des attentes des habitants. La commercialisation est en cours sur les 14 maisons restantes. En cours en 2014 : Consultation promoteurs lancée fin 2013 sur la base d’une surface de 7 200 m2 (80 à 90 logements ; 700 m2 de commerces) Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |8 5. Le Parc de l’Union : Le poumon vert Le Parc de l’Union est un élément emblématique de l’écoquartier, par sa situation en cœur de site, par son ampleur, par ce qu’il signifie en termes de qualité du cadre de vie et d’attention portée à l’eau et à la nature en ville. Il est remarquable par ce qu’il propose : une grande plaine, qui constitue la partie urbaine du parc ; le marais préservé, espace naturel humide non-accessible ; le marais fréquenté, avec des équipements tournés vers l’eau (cafés, belvédères…) ; la pépinière transitoire qui a vocation à cultiver des vivaces et arbustes transplantables ensuite dans le parc ou les futurs espaces privés résidentiels. Les travaux d’aménagement paysagers auront lieu entre 2014 et 2016. Déjà réalisé : En 2012, désignation de l’équipe de paysagistes : Empreinte En 2013, réalisation de jardins éphémères (« les jardins rêvés ») conçus par des groupes d’usagers, épaulés par des structures associatives En cours en 2014 : Préfiguration du parc : terrassement, mur de soutènement… Réalisation du « marais préservé » 6. La Tossée : la cité mixte Ce site autrefois occupé par le complexe industriel du peignage de la Tossée est réaménagé et densifié, avec, en fil rouge, l’idée de respecter la tradition des « cités intégrées » d’antan. On y trouvera donc à la fois des logements, des commerces, des bureaux et des entreprises de petite industrie, logés soit dans des bâtiments neufs (46 600 m2), soit dans des bâtiments réhabilités (25 000 m2) : la chaufferie, les anciennes pompes, plusieurs magasins de triage et de stockage. Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e |9 Les transformations de la Tossée seront particulièrement visibles à partir de 2014, les travaux sur les espaces publics démarrant fin 2013. Déjà réalisé : L’installation de l’entreprise Ciuch, concepteur de solutions de mécanisation des flux logistiques pilotées par informatique : sur 1 900 m2 de bureaux et locaux sociaux et 3 700 m2 d’ateliers, pour 80 salariés. La réalisation de l’hôtel d’entreprises le Champ Libre : dans un ancien magasin de stockage de laine réhabilité, 6 000 m2 de cellules d’activités pour les entreprises. Déjà présents : la maison de l’Union, l’antenne régionale de l’institut du monde arabe, les rédactions de la Voix du Nord et Nord Eclair de Roubaix et Tourcoing, Agence Services. En cours en 2014 : Depuis décembre 2013 : Le bâtiment de la ruche d’entreprises de Tourcoing et du parking silo : 7170m² SHON pour la ruche (dont 4200 m2 de surface locative, soit 84 bureaux et 11 ateliers), et un parking de 380 places, mutable à terme en espaces de bureaux. Maîtres d’ouvrage : Conseil général du Nord et SEM Ville Renouvelée Maître d’œuvre : Tank Architectes Livraison : décembre 2015 Depuis septembre 2013 : Urban Harmony, le premier programme de logements neufs de l’Union – 139 logements + 450 m2 de commerces et services + 2 750 m2 de bureaux. Une première tranche de 48 logements destinés au bailleur Lille Métropole Habitat a démarré en 2013. Maître d’ouvrage : Nacarat Architecte : Nicolas Michelin et associés A venir : Installation de l’enseigne de jardinerie Compagnons des Saisons Réhabilitation du bâtiment TO13 7. Les Rives de l’Union : autour de l’ex-Terken Ce site englobant trois anciens ensembles industriels (une usine à gaz, un ancien dépôt de bus, la brasserie Terken) fait l’objet d’un projet d’une transformation spectaculaire. C’est en effet sur une parcelle de 7,8 hectares de cet ensemble que Kipsta, marque du groupe Oxylane (ex – Décathlon) va implanter son siège international, composé d’un magasin, de bureaux et d’un grand complexe de pratique de sports collectifs*. *45 000 m2 de pratique outdoor et indoor (en extérieur, 1 terrain d’honneur foot / rugby ; 4 terrains de foot 5 x 5 ; une plaine de jeux multisports ; un parcours d’échauffement de 800 m ; en intérieur, 4 terrains de foot 5 x 5 ; 1 terrain de basket-hand-volley) et des vestiaires. En cours en 2014 : Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 10 Début 2014 : démarrage de la réhabilitation des terrains de l’ancienne usine à gaz et de la halle métallique Fin 2014 : ouverture de Kipsta (bureaux, magasin, centre de recherche, espace boisé de stationnement, lieu de restauration, espace interne de pratique sportive) 2014 : réalisation du corridor écologique le long du site Kipsta, aménagement du quai d’Anvers, réalisation du « marais préservé », côté Kipsta, qui stocke les pluies récupérées via les noues au nord du canal. A venir : Printemps 2015 : ouverture des terrains de sports extérieurs de Kipsta Sur ce secteur, le projet prévoit aussi la réalisation de 450 logements neufs. Un nouveau dynamisme économique Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 11 Deux filières économiques d’excellence se déploient à l’Union : celle des textiles innovants, et celle des nouveaux métiers de l’image. Leur potentiel, leurs perspectives en font de formidables moteurs de développement économique. A l’échelle métropolitaine, ces filières d’excellence sont complémentaires de celles des autres pôles d’excellence que sont Euralille, Eurasanté, Euratechnologies et la Haute-Borne… 1. Dans le sillage du CETI… Si l’Union est le berceau de l’industrie textile, elle est aussi le symbole de son avenir. C’est en effet sur le territoire de l’Union que s’est implanté en 2012 le Centre européen des textiles innovants (CETI), une plateforme mutualisée d’innovation unique au monde. Aboutissement d’un travail engagé depuis 2003 par les pouvoirs publics et les acteurs de la filière textile, le CETI, porté par le pôle de compétitivité UP-Tex, propose de mettre les matériaux et les technologies textiles au service d’autres secteurs d’activité utilisateurs de textiles innovants (santé, bâtiment, génie civil, transport…). Pour cela, le CETI réunit en un même lieu des outils de recherche et de prototypage, des équipes et des outils de transfert aux entreprises, qui permettent d’aller rapidement de l’étude R&D au prototype, et du prototype à la pré-série. En cela, il répond aussi bien aux besoins des grands groupes internationaux qu’à ceux des PME, voire des créateurs. Inauguré en 2012, le CETI a été mis en exploitation en 2013. Autour de la plateforme d’équipements technologiques, le CETI regroupe trois pôles distincts : - la recherche académique, en partenariat avec les laboratoires de la région Nord-Pas de Calais qui travaillent sur des thématiques textiles ; - La recherche appliquée et l’ingénierie de transfert ; - Les structures de valorisation et d’animation du lien avec les entreprises, dont l’incubateur INNOTEX. Autour du CETI, 45 000 m2 sont dédiés à l’implantation d’entreprises liées aux textiles innovants. Le Centre Européen des Textiles Innovants Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 12 2. … et l’effervescence des métiers de l’image A l’Union, plus de 75 entreprises de l’audiovisuel, de l’image de synthèse, de l’animation, du jeu vidéo… forment déjà un exceptionnel cluster d’entreprises innovantes, sur un site de 4,5 hectares : la Plaine Images. La Plaine Images peut accueillir aussi bien des entreprises en création et des entreprises en développement ou déjà existantes : celles-ci y trouvent des solutions adaptées à leurs besoins : incubateur, pépinière d’entreprises, hôtel d’entreprises, foncier à louer ou à acheter… Animée par une équipe dédiée, la filière des métiers de l’image se développe avec l’idée de créer des liens structurels entre les entreprises, des laboratoires de recherche et les projets artistiques. Depuis mars 2013 par exemple, un groupe de chercheurs des universités Lille 1, Lille 3 et du CNRS est installé à l’Imaginarium pour développer les visual studies dans le cadre du programme Sciences et Cultures du Visuel. A terme, une cinquantaine de chercheurs pourraient y élire domicile autour de la plateforme technologique IrDIVE et de ses outils permettant d’étudier les saccades oculaires, de mesurer l’activité du cerveau ou de déceler les émotions. La Plaine Images s’inscrit dans un plan métropolitain de développement de la filière Images piloté par Lille Métropole en association avec la Région Nord-Pas de Calais. Elle est en passe de devenir l’un des principaux pôles européens pour les nouveaux métiers de l’image. L’Imaginarium, l’équipement emblématique de la Plaine Images Depuis 2012, l’ouverture de l’Imaginarium dans les 8 000 m2 réhabilités de l’ancienne retorderie de l’usine Vanhoutryve traduit de manière très concrète le principe de convergence des savoir-faire et des métiers de la Plaine Images. L’Imaginarium abrite en effet l’incubateur de projets, la plateforme de recherche scientifique et un espace de coworking ouvert à tous. 3. Au-delà des filières d’excellence, d’autres polarités économiques en devenir Sièges sociaux, directions administratives, ateliers de production, commerces, PME, TPE… A l’exception des unités de production lourde, toutes les entreprises, quelles que soient leur taille et leur activité, ont leur place à l’Union. En effet, les disponibilités foncières et immobilières du site sont à la fois nombreuses et variées. Si les Quais, les Rives de l’Union et le secteur Mercure accueilleront essentiellement des sièges sociaux (déjà en cours d’implantation, le siège international de Kipsta, Lille Métropole Habitat, Vinci Construction France, la Direction Territoriale de Prévention et d’Action Sociale…), la Tossée est l’adresse privilégiée des PME et des entreprises de petite production (déjà, l’hôtel d’entreprises Le Champ Libre, l’entreprise Ciuch…) Et si l’Union accueille toutes les entreprises, elle met également un point d’honneur à « couver » les plus petites… qui deviendront les grandes de demain. Le site compte plusieurs incubateurs de projets, pépinières et ruches d’entreprises : aujourd’hui à la Plaine Images, au sein de l’Imaginarium (un incubateur de projets, et une pépinière d’entreprises) et au CETI, au sein de l’incubateur INNOTEX ; bientôt à la Tossée, avec la ruche d’entreprises de Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 13 Tourcoing, qui pourra accueillir jusqu’à 80 entreprises de croissance, alors qu’une ruche « classique » en accueille une trentaine. Depuis 2013, l’Union organise des petits déjeuners « entreprises » : les entreprises de l’Union viennent s’y rencontrer, s’informer de l’avancement du projet, et parler de leurs attentes et projets vis-à-vis du territoire en développement. Le point éco : En 2013, 135 entreprises implantées dont 75 à la Plaine Images 1400 salariés 250 000 m2 dédiés à l’activité économique 6 000 m2 de bureaux disponibles parmi l’offre livrée Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 14 Un modèle contemporain de ville durable 1. Une ville mixte, intense, évolutive L’Union se construit sur le principe de la ville mixte, intense et évolutive. Mixité Le projet mêle finement habitat, équipements collectifs et activités économiques. L’idée est que la ville soit vivante à toute heure du jour et aux différents moments de la semaine. Dans quasiment tous les secteurs, le logement sera présent. Au total, 121 000 m2 surface de plancher sont réservés à la construction de logements. Cela représente près de 1 450 maisons ou appartements, pour accueillir 3 500 nouveaux habitants. Un tiers de ces logements sera dédié au logement social, un autre tiers à l’accession sociale, et un dernier tiers à l’accession libre. Le premier programme de logements neufs lancé en 2013, Urban Harmony (promoteur : Nacarat ; architecte : Nicolas Michelin et associés), témoigne de cette politique volontariste sur le logement. La première tranche de logements (48 sur les 139 prévus) est destinée au bailleur social Lille Métropole Habitat. Avec ce projet, l’Union s’ouvre aussi aux nouvelles manières d’habiter : les espaces y sont utilisés de manière totalement nouvelle. En rez-dechaussée, les appartements sont conçus comme des maisons (on y entrera directement). Les toits deviendront des terrasses accessibles aux habitants, qui pourront y jardiner. Des serres seront accrochées sur la structure acier du bâtiment central sous une couverture transparente… Les logements neufs du promoteur Nacarat à la Tossée Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 15 Intensité Par ailleurs, si le terme de « ville intense » signifie optimiser l’espace et freiner l’étalement urbain, l’Union constitue un cas d’école. Ici, il s’agit vraiment de refaire la ville sur ellemême. A l’Union, aucun des bâtiments industriels préexistants n’a été démoli sans raison. Tous les bâtiments à l’architecture remarquable et potentiellement « recyclables » l’ont été. A la Tossée par exemple, 25 000 m2 de bâtiments sont réhabilités. L’Union est construite pour réintégrer en cœur de ville des entreprises, des commerces, des logements, des équipements publics, pour, à terme, accueillir 3 500 habitants, et 6 000 salariés. C’est véritablement une manière de lutter contre l’extension péri-urbaine. Evolutivité Enfin, à l’Union, la question de « l’évolutivité » des espaces est également très soigneusement traitée. L’illustration la plus spectaculaire est celle des trois parkings silos : ces parkings aériens qui sont conçus pour devenir à terme d’autres espaces, comme des bureaux par exemple. Le parking silo de la Plaine Images 2. Une ville « économe » en ressources L’Union se bâtit sur un ancien site industriel, mais ses principes d’aménagement sont aujourd’hui entièrement tournés vers la durabilité. L’opération de dépollution des terrains est vaste (elle concerne 30 000 m3 de terres) mais opérée avec exigence et discernement. Les solutions de traitement écologique des terres polluées et de réemploi des terres Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 16 assainies sur place sont systématiquement étudiées, afin de limiter l’impact sur l’environnement de toutes les opérations de transport des terres. Les eaux pluviales sont récupérées via des noues végétalisées pour être redirigées vers le canal. Les constructions neuves respectent au minimum le label BBC ou, mieux, visent la passivité énergétique. Enfin, dans la mesure du possible, on récupère les matériaux emblématiques : par exemple, les pavés des cours de l’ancien peignage de la Tossée, qui seront utilisés plus tard sur les ronds-points des chaussées du quartier. 3. Une ville prête pour l’ère post-automobile A l’Union, les modes de déplacement doux et écologiques sont encouragés et la place de voiture volontairement limitée. Les transports collectifs desservent largement le quartier : le métro, le bus et la Liane, la ligne de bus à haut niveau de service. La trame urbaine fine et les aménagements de pistes cyclables facilitent les déplacements à pied et à vélo. De nouveaux services à la mobilité s’installeront au rez-de-chaussée des parkings silos : location et prêt de vélos à la journée, véhicules électriques et hybrides, covoiturage, auto-partage… Pour limiter le stationnement automobile dans l’espace urbain, l’occupation des parkings est optimisée : une même place servira à un salarié la semaine en journée et à un riverain le soir et le week-end. 4. Une ville ouverte à la nature La place accordée à la nature est importante à l’Union : un huitième de l’espace est réservé aux espaces verts. Le parc de l’Union et les espaces verts le long du canal se développeront sur dix hectares et se ramifieront dans l’interstice des espaces bâtis sous la forme de noues, de chemins verts, de corridors boisés ou de salons de ville. Au bord du canal, le creusement du « marais préservé » a commencé en 2013. Ce bassin de rétention des eaux pluviales à ciel ouvert offrira un paysage variant au gré de la pluviométrie. Ces deux espaces de nature se connecteront aux principaux corridors bleus et verts de la zone : le canal de Roubaix, rouvert à la navigation de plaisance en 2011 après plusieurs années de travaux financés par l’Europe, et les espaces boisés le long de l’ancienne ligne de chemin de fer. Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 17 Le faire avec : la marque de fabrique du projet 1. Une gouvernance élargie L’Union est un projet collectif. S’il est porté politiquement par Lille Métropole et les trois villes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, de nombreuses parties prenantes sont impliquées dans sa gouvernance : les habitants des quartiers voisins, les dirigeants et les salariés des entreprises présentes sur le territoire, les usagers du quartier, les partenaires économiques de la métropole… Un Club des partenaires rassemble des représentants de structures de participation des habitants, d’associations, d’entreprises implantées, et d’organismes de formation ou d’information. Celui-ci est régulièrement informé de l’avancement du projet, participe à des groupes de travail ou des ateliers de coproduction avec l’aménageur, est représenté au sein de certaines instances de décision. Une charte de la participation, qui fixe les règles et principes de la construction participative de l’Union a été ratifiée par les élus des trois villes et Lille Métropole en fin d’année 2012 et début 2013. Elle pose les conditions dans lesquelles s’élabore le projet participatif de l’Union, définit le cadre de la négociation, les droits et les devoirs des différents acteurs. Un fonds pour la participation des usagers Un Fonds expérimental de participation des habitants (FPH) a été créé fin 2011 pour donner un coup de pouce aux initiatives des associations, habitants, voisins et entreprises de l’Union. C’est le premier FPH intercommunal de la métropole lilloise, financé et piloté par la Région, les villes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos et LMCU. Il a financé seize projets entre janvier 2012 et septembre 2013 : des projets qui ont tous une dimension intercommunale, une thématique développement durable ou un caractère innovant. En 2013, le FPH a par exemple en partie financé l’exposition « La Route de la Laine » organisée par l’Union des Gens du Textile à la Tossée : une exposition sur les produits et les métiers de la laine, commentée et théâtralisée par les anciens du textile eux-mêmes. 2. Un territoire en chantier mais… ouvert L’Union est d’ores et déjà animée par de grands événements culturels, qui invitent le public à voir le site autrement et connectent le territoire de l’Union à la vie culturelle de la métropole lilloise. Cela fait sept ans que l’éco-quartier accueille chaque année lors d’un week-end de septembre les Journées européennes du patrimoine. Autre grand rendez-vous du calendrier, le NAME Festival a investi quatre années de suite le bâtiment TO13 dans l’ancien peignage de la Tossée. Le 1er juin 2013, une nouvelle fête est née à l’Union : la Fête des jardins rêvés pour profiter des onze jardins transitoires créés par la population (voir cidessous). Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 18 La Fête des Jardins rêvés Cette journée d’animation et d’ateliers a permis au public de visiter les 11 jardins transitoires mis en place sur l’Union par les habitants, étudiants et associations volontaires, épaulés par l’association « Les Saprophytes ». Les usagers de l’Union peuvent ainsi profiter de plusieurs petits espaces de nature depuis l’été 2013 dans l’attente du grand parc de l’Union qui sera finalisé en 2015-2016. Fête des jardins rêvés : le jardin du Vent L’Union est également un sujet d’exploration et de recherche. Il est l’un des territoires sur lesquels planchent en 2013 les étudiants des écoles de design et d’architecture du monde entier qui participent à la deuxième édition du concours international Design for Change. 3. Une appétence pour les collaborations La « collaboration » est une marque forte du projet. Le bâtiment qui réunira la ruche d’entreprises et le parking silo de la Tossée en 2014 est emblématique de ce « faire ensemble ». Le Conseil général du Nord et la SEM Ville renouvelée se partagent sa maîtrise d’ouvrage pour offrir au cœur d’un même site une petite centaine de bureaux et d’ateliers et 380 places de parking. Dans un autre ordre d’idées, l’articulation entre la nouvelle ruche d’entreprises de Tourcoing et les structures d’accompagnement d’entreprises innovantes déjà en place, témoigne de ce souci de croiser les actions et de mailler les collaborations. La ruche d’entreprises qui a vocation à accueillir les entreprises en phase de développement pourra accueillir les jeunes entrepreneurs « sortis » des incubateurs des filières d’excellence ; de même, les entreprises « sorties » de la ruche d’entreprises pourront par exemple trouver des locaux au sein de l’hôtel d’entreprises de la Plaine Images. Autrement dit, les structures d’accompagnement ne se juxtaposent pas ; elles peuvent proposer un parcours de développement, en misant sur la synergie et la cohérence d’une stratégie territoriale. Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 19 La maison de l’Union : le lieu d’information sur le projet La Maison de l’Union a ouvert ses portes au public en octobre 2012. C’est le lieu d’information privilégié sur le secteur de l’Union. Elle met à la disposition du public une maquette du projet, un espace documentation et des expositions temporaires. C’est aussi le point de départ des visites du quartier. La Maison de l’Union est aménagée sur 700 m2, dans l’une des cellules au rez-de-chaussée de l’hôtel d’entreprises Le Champ Libre. Elle se situe au cœur de la Tossée, l’un des secteurs les plus dynamiques de l’Union où se sont déjà installées l’entreprise Ciuch, les rédactions de la Voix du Nord et Nord Eclair, l’antenne régionale de l’Institut du Monde arabe et Agence Service, une entreprise spécialisée dans la vente et l’installation de solutions de téléphonie fixe et Internet. Les expositions de la Maison de l’Union L’Union en 2015 : des maquettes, panneaux et vidéos pour expliquer ce qui se prépare pour les deux années à venir. Du 1er mars au 17 mai 2013. En tête à tête avec la Terre : un tour d’horizon des grands enjeux de la planète et des principes de développement durable à parcourir en famille. Du 28 mai au 26 juillet 2013. 4 ans d’aventure Stephenson : des maquettes, des photos, des vidéos, des books d’architectes et des débats pour retrouver les grandes étapes de cette réhabilitation de logements hors du commun. Du 19 septembre au 22 décembre 2013. Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 20 Quelques « morceaux choisis » de l’Union L’opération Stephenson : un grand chantier de réhabilitation mené avec des habitants Mots clés : Faire avec – Habitat ancien – Réhabilitation Ce travail de réhabilitation d’une trentaine de maisons sur deux rues d’habitat ancien, sauvées de la démolition par la mobilisation des gens du quartier, a été mené par Patrick Bouchain et le collectif d’architectes de « Construire ». Le fil rouge du projet a été d’associer les futurs habitants des maisons rénovées aux choix d’aménagement et d’éco-réhabilitation opérés. Une base vie a été plantée au cœur du quartier ; elle a accueilli les habitants tout au long du projet, à l’occasion de réunions de chantier et de conversations publiques. En 2013, le quartier reprend vie autour d’habitants historiques, riverains depuis plusieurs décennies, et de nouveaux arrivants. 28 maisons ont été rénovées, 12 rachetées par le bailleur social Lille Métropole Habitat qui y a logé des familles, et 16 mises en vente. Elles correspondent parfaitement aux besoins actuels : hautes performances énergétiques, alliance du charme de l’ancien et de matériaux modernes, agencement fonctionnel… Le réalisateur Jacques Kébadian a consacré un film documentaire de 53 minutes intitulé « Construire Ensemble » à l’opération Stephenson. Du 19 septembre au 22 décembre 2013, la Maison de l’Union propose une exposition dédiée à Stephenson. Pour aller plus loin : http://www.lunion.org/le-projet/les-secteurs-de-l-union/stephenson.html http://www.lunion.org/ressources/editions.html L’Imaginarium : un lieu où s’expérimente la convergence des métiers et des savoir-faire de l’image Mots clés : Faire avec – Filière d’excellence – Métiers de l’image A la Plaine Images, l’Imaginarium provoque la rencontre de trois communautés : entreprises, chercheurs et artistes. L’Imaginarium abrite un incubateur de projets, un hôtel d’entreprises, un projet de recherche autour des images et une plateforme technologique unique en France. Le public extérieur est aussi le bienvenu, il est régulièrement accueilli dans le coworking space, un espace de travail partagé en accès libre. Pour aller plus loin : http://imaginarium-society.org/ www.plaine-images.fr/ Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 21 L’Union : par ici la visite ! Mots clés : Faire avec – Ouverture Les visiteurs de l’Union sont nombreux, surtout depuis que la Maison de l’Union organise des visites guidées du quartier un samedi par mois en partenariat avec l’Office de tourisme de Roubaix. La Maison de l’Union a reçu plus de 700 visiteurs au cours des quatre premiers mois d’ouverture. Les visiteurs viennent de tout près (les lycéens de Tourcoing qui ont, à leur programme d’histoire-géographie, la question du développement local) ou de très loin (des délégations étrangères d’architectes, d’élus et d’urbanistes. 40 en 2011 !) Pour aller plus loin : http://www.roubaixtourisme.com/visites-roubaix/visite-du-quartier-de-l-union/_93-3512-3fr.htm Le laboratoire de noms : nommer ensemble les futurs lieux de l’Union Mots clés : Faire avec – Ouverture Il faut trouver des noms pour baptiser les bâtiments et les rues qui sortent de terre. Plusieurs ateliers sur la toponymie des voies et des lieux publics ont été ouverts aux habitants. Animé par l’écrivain Franck Pavloff, le laboratoire des noms a alimenté un réservoir de noms en lien avec le concept d’union, pour que les élus du conseil intercommunal puissent y piocher les intitulés qui baptiseront officiellement les lieux. Pour aller plus loin : www.lunion.org/vie-de-lunion/le-laboratoire-de-noms.html Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 22 Annexe : Il était une fois, l’histoire de l’Union Un lieu-dit rural au XIXe Jusque dans les années 1820-1830, l’Union est un lieu-dit rural situé à égale distance des bourgades de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos. Il n’est alors formé que de quelques fermes, un hameau au milieu des champs. L’activité, essentiellement agricole et textile, est réalisée au domicile des habitants, notamment le peignage et le filage de la laine. Le cœur battant de la révolution industrielle Facilitée par l’arrivée du canal et du chemin de fer, la révolution industrielle change la physionomie des lieux de manière radicale. L’arrivée des premières machines à vapeur est un prélude à une industrialisation massive. Les ateliers de tissage et les peignages de laine se multiplient, suivis par les brasseries, les ateliers et entreprises de métallurgie et de chimie. Des ateliers, des maisons et des commerces s’organisent autour des usines, souvent dans un mouvement d’urbanisation anarchique, jusqu’à former une agglomération continue. Dans ce tissu urbain dense, l’industrie est omniprésente. 1843 : inauguration du canal entre Roubaix et la frontière 1870 : création du premier atelier de traitement de la laine à la Tossée 1873 : ouverture de la filature de coton Vanoutryve 1884 : fondation de la première brasserie-malterie de l’Union Du déclin industriel au nouveau projet de territoire Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 frappent de plein fouet l’économie locale. Les usines réduisent la voilure jusqu’à fermer leurs portes les unes après les autres. Très rapidement, la communauté urbaine de Lille réagit et envisage un futur pour ce site. Dès les années 1990, l’Etablissement public foncier du Nord commence à racheter les terrains et les bâtiments désertés, afin que le site soit préservé. 1985 : Arrêt de la navigation fluviale 2002 : lancement d’une réflexion sur l’avenir du site par Lille Métropole Communauté urbaine 2006 : Lille Métropole Communauté Urbaine décide de faire de l’Union l’éco-quartier pilote de la métropole lilloise L’éco-quartier prend forme A partir de 2006, l’idée d’écoquartier devient réalité. Lille Métropole Communauté Urbaine confie l’aménagement de l’Union à la SEM Ville Renouvelée, adossée à la SPL Euralille, et l’agence Reichen & Robert est nommée urbaniste en chef de l’Union. En sept ans, la réalité du site a profondément changé. D’un vaste espace de friches industrielles, le quartier est devenu un nouveau morceau de ville vivant qui attire les entreprises, les promoteurs immobiliers et les visiteurs du monde entier. Dossier de presse de l’Union – janvier 2014 P a g e | 23