Le dossier de présentation - Le Rugissement de la Libellule

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Jaz de Koffi Kwahulé Dossier de présenta6on Table des ma*ères o Le projet o Informa*ons pra*ques o Contact
o L’auteur
o La pièce
o Extrait
o Note d’inten*on o Dans la presse
o Notes biographiques
o Le Rugissement de la Libellule Le projet Ce8e mise en scène de Jaz a été présentée pour la première fois dans le cadre de la journée jeune créa6on du « Fundamental Monodrama » Fes6val au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg le 2 juillet 2011. Ini6é à l’origine par la me8eure en scène Jill Christophe, le projet est par la suite intégré dans le répertoire de la compagnie Le Rugissement de la Libellule dont font par6e les deux comédiennes de la pièce, Héloïse Levain et Lorène Ehrmann. Du 21 au 26 février 2012, Jaz a été représentée au Théâtre municipal de Nanterre ainsi que le 30 juin et le 1er juillet 2012 au Fes6val « Schmelzkultur » à Steinfort (Luxembourg). Informa6ons pra6ques NOM DU PROJET : Jaz de Koffi Kwahulé LANGUE DE REPRÉSENTATION : français DURÉE DE LA REPRÉSENTATION : 1h10 TRAILER : h8p://rugissementdelalibellule.com/?page_id=230 EQUIPE : Mise en scène : Jill Christophe Avec : Héloïse Levain et Lorène Ehrmann Musique : Lorène Ehrmann Contact Le Rugissement de la Libellule 1-­‐bis, rue Pongerville 92000 Nanterre +33 (0)1 42 29 00 76 / +33(0)674534515 [email protected] www.rugissementdelalibellule.com Jill Christophe (meFeure en scène) +352 691 444 127 [email protected] Arnaud Prauly (Contact technique) +33 (0)6 62 62 00 78 [email protected] L’auteur Koffi Kwahulé est né en 1956 à Abengourou en Côté d'Ivoire. Auteur, comédien et me8eur en scène, il a suivi d’abord une forma6on à l'Ins6tut Na6onal des arts d'Abidjan, puis à l'Ecole Na6onale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre de Paris (Rue Blanche) et à la Sorbonne Nouvelle (Paris 3) où il a obtenu un doctorat d'études théâtrales. Depuis 1977, il a écrit une vingtaine de pièces dont Big shoot (1999) et Bintou (2003). Il est également auteur de romans et d’essais. Il est aujourd'hui l'un des auteurs drama6ques africains les plus joués au plan interna6onal (Europe, Afrique, États-­‐Unis et Canada). 1992
Grand Prix Tchicaya U Tam'si (RFI/ADDT) pour Ce6e vieille magie noire 1994 Prix SACD/RFI pour La dame du café d'en face 1996 Première aide à l'écriture "Afrique en créa6ons" pour Fama 2006
Lauréat du Prix Ahmadou Kourouma pour son roman Babyface et Grand Prix Ivoirien des Le8res La pièce Ecrite en 1998, Jaz est l’une des pièces de Koffi Kwahulé (avec Scat et Blue-­‐S-­‐cat) dont le 6tre lui-­‐même revendique déjà le lien du texte avec un genre de musique précis. Et pourtant, « Jaz » est une femme. Le personnage féminin inventé par Koffi Kwahulé nous raconte l’histoire de ce8e femme, Jaz, « qui ne parle jamais d’elle ». On ne sait même pas « si Jaz est son véritable nom »… Jaz, qui émerge comme un « lotus » de ce8e Cité délabrée et pourrie où elle vit, demeure une figure mystérieuse. Un jour, Jaz est vic6me d’une agression. La femme, celle qui raconte, est soutenue par « un jazz (un seul instrument) qui, de temps à autre, troue/est troué, enlace/est enlacé par la voix de la femme ». Ainsi les paroles sont constamment en dialogue avec les notes de musique. Extrait D’abord une note puis une autre note puis encore une autre note la même comme on frappe à la porte une myriade de notes la même se fro8ant les unes contre les autres comme pour se tenir chaud une note de toutes les couleurs même de celle qui fut abolie de l’arc-­‐en-­‐ciel un flot de notes la même de tous les sons notes espiègles turbulentes la même se précipitant pour arracher le secret du silence explosant souvent à peine leur envol éclos pour enfanter d’autres notes la même encore plus imprévisibles incandescentes volcaniques et enfin rythmer le Nom dont on ne saura jamais la nommer. Koffi Kwahulé, Jaz, in Monologues pour femmes, Édi6ons Théâtrales, Montreuil-­‐sous-­‐Bois, 1998, 2007. Note d’inten6on Dans Jaz, une femme raconte l’histoire d’une autre femme, Jaz, son amie. Au début de la pièce, la dis6nc6on entre les deux femmes, celle qui raconte et Jaz, qui est racontée, paraît très ne8e. Peu à peu cependant, les fron6ères deviennent floues et les iden6tés se lézardent et finissent par se confondre. On se rend compte que l’iden6té du personnage est en train de se diviser, de tomber en morceaux, de se noyer en elle-­‐même. D’où le choix de la mise en scène de faire interpréter le personnage par deux comédiennes qui se relayent et représentent chacune des face8es différentes de la même femme. L’idée est d’insister ainsi sur le caractère schizophrène de ce personnage dont l’iden6té semble s’éclater et se perdre suite au trauma6sme du viol. Les deux comédiennes donnent li8éralement voix et corps au morcèlement du personnage qui est à la fois dans l’absence et dans la présence, qui répond à des voix qui n’existent que dans sa tête, et qui, malgré tout, reste toujours dans le besoin de communiquer. Jaz est à la fois un texte très beau et très violent. A travers un style très poé6que, riche en métaphores et en métonymies, d’un côté et une langue très orale de l’autre, Koffi Kwahulé fait raconter à son personnage un viol. Jaz n’est pas une pièce agressive qui je8erait à la figure du spectateur toute la brutalité crue à laquelle on pourrait s’a8endre à par6r du moment où il est ques6on de viol. La poésie et la musicalité de la langue de Koffi Kwahulé cons6tuent le contre-­‐point de la violence des faits rapportés et amplifient ainsi l’effet bouleversant sur le spectateur. Le choc sera d’autant plus grand quand le spectateur comprendra à la fin que c’est Jaz, la femme violée elle-­‐même, qui lui a parlé pendant une heure. L’écriture de Koffi Kwahulé en général est marquée par l’influence du jazz. Avec Jaz, il a8eint d’une certaine manière un paroxysme puisqu’ici, non seulement le texte suit le rythme du jazz, mais en plus, l’unique personnage porte son nom, tronqué d’un z. Dans Jaz, la voix de la comédienne « troue / est trouée / enlace / est enlacée » par la voix de la musique, dans le cas présent la voix du chant. Lorène Ehrmann, pour son interpréta6on musicale, s’est inspirée du phrasé de Chet Baker où la voix se fait instrument et laisse une large place au manque « Le jazz ne vient pas combler, mais « ouvrir » des impasses (…) Un jour quelqu’un a été absent, mais on ne cherche pas à combler ce8e absence »… Koffi Kwahulé, Gilles Mouëllic, Frères de son. Koffi Kwahulé et le jazz : entreJens, Édi6ons théâtrales, Montreuil-­‐sous-­‐Bois, 2007. Dans la presse Mais surtout, le [Fundamental Monodrama Fes6val] donne la chance à une sélec6on de jeunes me8eurs en scène pour prouver leurs talents et de -­‐ qui sait ? -­‐ vendre leurs spectacles à l'étranger. Et ce pendant toute la journée de ce samedi 2 juillet au Grand Théâtre. C'est notamment le cas pour Jill Christophe, qui nous a ouvert pour un moment les portes de la salle où elle était en train de répéter sa pièce « Jaz ». Le monologue de l'auteur français Koffi Kwahulé qui fut monté une première fois à Asnières en 2003, évoque un thème par6culièrement lourd : le viol. C'est une femme qui raconte l'histoire de Jaz, qui subit une agression sexuelle de la part d'un homme. L'écriture polyphonique et rythmique de Kwahulé rend l'interpréta6on par6culièrement poignante, puisque plus on avance dans le texte, plus les personnalités de la narratrice s'emmêlent. Pour la scène, Christophe a f a i t u n c h o i x a t y p i q u e p o u r u n f e s 6 v a l monodrama6que : elle le fait interpréter par deux femmes, l'actrice Héloïse Levain et la chanteuse Lorène Ehrmann, toutes deux membres de la compagnie « Le rugissement de la libellule », basée à Nanterre. Luc Caregari, Woxx (30.6.2011) Dans la presse Dans la dernière pièce [de la journée jeune créa6on du Fundamental Monodrama Fes6val], la plus dure et la plus crue de toutes, « Jaz », une femme raconte le viol d’une autre jeune femme, son amie, au pied de son immeuble de cité. Jaz est rayonnante de beauté dans un environnement pourri et crasseux et les hommes se je8ent li8éralement à ses pieds, jusqu’à ce que, un jour, l’un d’eux pète les plombs et la pousse dans les toile8es publiques. Le texte, rythmé, fragmenté, est porté par deux très bonnes comédiennes, Héloïse Levain (qui en est à son troisième projet avec Jill Christophe) et Lorène Ehrmann, pour mieux rendre les démarca6ons floues entre la femme qui raconte et celle qui subit le viol et pour i n s i s t e r s u r l e t r a u m a 6 s m e s u b i , l a schizophrénie conséquente, l’iden6té de femme détruite. Ian de Toffoli, TageblaF (4.7.2011) Notes biographiques Mise en scène Jill Christophe a réalisé en septembre 2009 sa première mise en scène : dans le cadre du Projet Lagarce, une série de lectures et de mises en espace ini6ée par la me8eur en scène, elle a monté Music-­‐hall de Jean-­‐Luc Lagarce, une coproduc6on de Independent Li6le Lies (ILL) et du Théâtre du Centaure. Elle est membre du comité du collec6f théâtral ILL depuis 2006. Pour le 15e anniversaire de ILL elle a mis en espace un collage de textes in6tulé Voix de femmes (2010). En 2011, elle a mis en scène Peanuts de Fausto Paravidino au Théâtre Na6onal du Luxembourg (TNL), pièce programmée également au Théâtre municipal d’Esch-­‐sur-­‐Alze8e pour mars 2012. Au TNL elle s’occupe depuis 2008 avec Anne Simon du Jugendclub et de la Kannerbühn, ensembles des adolescents et des enfants dont elle reprend la direc6on en 2011. En 2009 elle a obtenu à l’Université de Paris 3 Sorbonne-­‐Nouvelle son diplôme de master en études théâtrales avec spécialisa6on dans les dramaturgies contemporaines. Depuis 2009 elle suit une forma6on de pédagogie de théâtre dispensée par la Theaterwerksta8 Heidelberg. Interpréta6on Formée aux Ateliers du Sudden à Paris, Héloïse Levain a fait ses débuts dans La Maison de Bernarda Alba de F. G. Lorca. Elle a joué dans Le Misanthrope et Dom Juan de Molière, dans Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare. De 2004 à 2006, elle joue dans Le Théâtre ambulant de Chopalovitch de L. Simovitch, spectacle qui a été représenté deux fois au Fes6val d’Avignon Off. Membre de la compagnie Le Rugissement de la Libellule, elle a joué dans Novgorod-­‐SorJe Est, une créa6on collec6ve. En 2008, elle a joué dans Maman Sabouleux d’E. Labiche mis en scène par R. Albaladéjo au Lucernaire. Récemment elle a joué dans une mise en scène de J. Boyé du Diable en partage de F. Melquiot. En 2007 elle a mis en scène La mort de Danton de Büchner. Au Luxembourg on a pu la voir en 2009 dans le monologue Les Règles du savoir-­‐vivre dans la société moderne, une mise en espace de Jill Christophe dans le cadre du cycle de lectures Jean-­‐Luc Lagarce coproduit par Independent Li8le Lies et la Kulturfabrik. A l’occasion du fes6val Summer Dreams célébrant le 15e anniversaire du collec6f théâtral ILL (août 2010), Héloïse a par6cipé à la créa6on d’un collage de texte in6tulé Voix de femmes, dont la mise en espace a également été réalisée par Jill Christophe. Interpréta6on Formée au Quasar Théâtre de Nanterre par P. Schmi8, puis aux Ateliers du Sudden dirigés par R. Acquaviva, Lorène Ehrmann co-­‐fonde Le Rugissement de la Libellule et joue dans la majeur par6e des spectacles de la compagnie. A par6r de 2004 elle joue Lila dans La croisière enchantée (comédie musicale jeune public écrite et mise en scène par P. Bluteau). Par ailleurs, elle interprète la Reine dans Ruy Blas de Victor Hugo (mise en scène R.A. Albaladéjo), Sarah Bruscon dans Le Faiseur de théâtre de Thomas Bernhard, Adela dans la Maison de Bernarda Alba de F. Garcia Lorca (mises en scène: P. Schmi8)… Elle met en scène Le Misanthrope de Molière (2003) et Le Nuage en pantalon de V. Maïakovski (2010) Elle ob6ent en 2009 un master de russe, spécialité traduc6on, interprétariat et mé6ers de l’édi6on et fait, en 2010, une nouvelle traduc6on des Trois sœurs de Tchekhov pour la mise en scène de Volodia Serre (spectacle programmé notamment à l’Athénée pour la saison 2010-­‐2011). Par ailleurs, elle se forme au chant avec Mariana Montalvo et interprète en concert des chansons populaires d’Amérique la6ne (milongas, joropos, tangos, valses vénézueliennes…) Le Rugissement de la Libellule Fondé il y a dix ans à Nanterre, le Rugissement de la Libellule a sept créa6ons à son répertoire. Exigeante sur le choix de ses textes, la Libellule promène son regard décalé et poé6que. Voyageuse, elle met régulièrement le cap vers d’autres cultures. Eclec6que, elle aime la scène, l’écriture, la musique, la danse... Et surtout, le mélange de tout cela. Rugissante, elle interroge le monde qui l’entoure. Cie soutenue par la Mairie de Nanterre et le CG 92. •  2012 ~ Fes6val A Dos de Libellule, 2ème édi6on •  2011 ~ Jaz, de Koffi Kwahulé. Mise en scène Jill Christophe. Créa6on: Grand Théâtre de Luxembourg, tournée: Théâtre municipal de Nanterre, Steinfort (Luxembourg)… •  2010 ~ Le Nuage en pantalon de Vladimir Maïakovski. Mise en scène Lorène Ehrmann. Créa6on: Théâtre municipal de Nanterre, tournée: Maison Verte (Paris), Véliki-­‐
Novgorod (Russie), Rostov-­‐sur-­‐le-­‐Don (Russie), Avignon Off 2012, La Forge (Nanterre), Saint-­‐Pétersbourg (Russie), Le Point du jour (Paris)… •  2008 ~ Emballage perdu de Véra Feyder. Mise en scène Marie De Oliveira. Créa6on: Maison Daniel Féry (Nanterre), Tournée: Théâtre municipal de Nanterre. ~ Fes6val A Dos de Libellule, 1ère édi6on. •  2007 ~ La Baleine. Texte et mise en scène Laurent Labruyère. Créa6on: Maison Daniel Féry (Nanterre), Tournée: Avignon Off 2008, Théâtre municipal de Nanterre. ~ La Mort de Danton de Georg Büchner. Mise en scène Héloïse Levain. Créa6on: TNF du Chesnay, tournée: Poterne des Peupliers (Paris), Sudden Théâtre (Paris)… 2006 ~ A Dos de Libellule. Cycle de lectures sur des auteurs contemporains français ou étrangers. Lieu: Agora (Nanterre) •  2005 ~ Novgorod-­‐SorJe Est. Créa6on collec6ve sur la Russie contemporaine. Mise en scène Farid Bentoumi. Créa6on: Théâtre municipal de Nanterre, tournée: Avignon Off 2007, Comédie de Fernay-­‐Voltaire, Théâtre Mouffetard (Paris), Théâtre de Vanves, TNF du Chesnay… ~ Emmanuel Kant espère au fond du placard. Cabaret comique et absurde. Créa6on: Le coin tranquille (Nanterre), tournée: bars de la région parisienne •  2004 ~ Le Théâtre Ambulant Chopalovitch de Lioubomir Simovitch. Mise en scène Roch-­‐Antoine Albaladéjo. Créa6on: Théâtre municipal de Nanterre, tournée: Avignon Off 2005 et 2006, Théâtre 13 (Paris), Langon, Abbeville, Cabestani, Dreux… ~ Underground d’après Emir Kusturica. Mise en scène Anaïs Maro. Créa6on: Fes6val Parade(s) (Nanterre) •  2003 ~ Le Misanthrope de Molière. Mise en scène Lorène Ehrmann. Créa6on: TNF du Chesnay, tournée: Sudden Théâtre (Paris), Pertuis, Cadenet… • 
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