Document - formation aux débutants- CONNAÎTRE L ’ABEILLE Carte de répartition de l'abeille noire, Apis mellifera mellifera 3 Castes ou catégories d’individus Mâle ou Faux-bourdon(2à3000 ) Ouvriere(60000) Reine (1) L’ouvrière ; durée de vie: 40 jours en haute saison, jusqu’à 6 mois en hiver Femelle à l’appareil génital atrophié ,l’ouvrière possède de grandes capacités d ’adaptation physiologique et comportementale, ainsi que des organes très spécialisés. Les ouvrières n’ont pas toutes la même paternité. En effet, comme la reine est fécondée par plusieurs mâles et que le sperme est mélangé au bout de quelques semaines dans la spermathèque,la reine produit des œufs qui peuvent être fécondés par le sperme de mâles différents.Ainsi,une ouvrière peut avoir une pleine sœur issue de l ’œuf de la reine et du même père,ou bien une demi-sœur issue de la reine et d ’un autre père. Enfin,bien qu ’ils soient inhibes par les phéromones de la reine et du couvain,les ovaires des ouvrières sont fonctionnels et possèdent 2 à 12 ovarioles(contre 160 à 180 chez la reine. Division des tâches et plasticité,le polyéthisme d’âge: Les ouvrières réalisent leur répertoire comportemental en fonction de leur âge.Après l ’émergence,la jeune abeille nettoie les cellules puisque lorsqu’elle avance en âge,elle opercule les cellules,s ’occupe du couvain et de la reine,stocke le nectar et le pollen et construit les rayons.Cette période à l ’intérieur du nid dure environ une vingtaine de jours pendant lesquels les glandes mandibulaires,hypopharyngiennes et cirières sont les plus développées. Glandes nourricières Elles sont logées dans la boîte crânienne, près du cerveau, et la substance qu'elles élaborent se déverse dans la cavité buccale pour compléter la gelée.(Aliment concentré des larves) Glandes salivaires Elles se trouvent dans le thorax et derrière la tête, elles sont réunies par un canal qui aboutit à la mâchoire supérieure où se déverse la salive. Cette dernière est utilisée pour dissoudre le miel ou le candi, malaxer la cire, etc.... Glandes cirières Elles se développent à partir du 10ème jour de la vie de l'abeille et sont logée dans les 4ème, 5ème, 6ème et 7ème segment de l'abdomen. L'abeille utilise la cire pour construire les rayons, operculer le miel, etc.. Les adaptations physiologiques de l ’ouvrière Les ouvrières sont physiologiquement distinctes: pour réaliser leurs diverses fonctions, elles utilisent des glandes spécifiques qui fonctionnent différemment de la reine et du mâle. Les glandes hypopharyngiennes sécrètent des substances destinées à nourrir les larves. Chez les abeilles plus âgées, ces glandes produisent aussi des enzymes impliquées dans la maturation du nectar.Elles possèdent aussi des glandes labiales et mandibulaires,ces dernières sécrétant notamment la phéromone d ’alarme qui recrute les soldats lors de dangers potentiels. La glande de Nasanov,située entre les deux derniers sternites abdominaux,produit une phéromone utilisée entre autres lors de l ’essaimage,pour « battre le rappel »et assurer la cohésion de l ’essaim en vol. La reine La reine est le seul individu femelle fertile de la colonie.Elle provient d ’un œuf fécondé identique à celui d ’une ouvrière,mais pondu dans une cellule spéciale(cellule royale)plus vaste et ronde et non hexagonale comme celle des ouvrières.Tout au long de son développement, la larve sera nourrie exclusivement à la gelée royale, et c ’est ce régime,et lui seul, qui lui permettra de devenir une reine.Les reines sont produites exclusivement au printemps,soit pour remplacer une reine vieillissante ou malade,soit pour un essaimage(qui n ’a lieu que si la colonie est prospère et la météo favorable). Peu de temps après sa naissance,la jeune reine va entreprendre des vols nuptiaux.Elle va rejoindre un point de rassemblement,où se réunissent les mâles du voisinage,assurant ainsi la diversité génétique.Elle va s ’accoupler avec plusieurs mâles,en plein vol,jusqu ’à ce que sa spermathèque soit remplie.Les mâles qui l ’auront fécondée vont tous mourir peu de temps après l ’accouplement,leurs organes génitaux ayant été arrachés(leur rôle est terminé).La reine va conserver tout ce sperme dans sa spermathèque et restera ainsi fécondée pour le restant de sa vie(de quatre à cinq ans). Le mâle ou (faux bourdon) Durée de vie:environ 50 jours (sous réserve)inexistants en hiver sauf cas exceptionnel ou dans colonie bourdonneuse(privées de reine). Appelé faux-bourdon pour sa ressemblance avec le bourdon(Bombus),le mâle de l ’abeille n ’est présent que lorsque les ressources de la colonie sont bonnes.On ne connaît qu’un rôle de reproduction et son altitude de vol au-dessus de 10 m en fait un animal discret. La fonction connue des mâles est de féconder la reine.Ils ne participent à aucun travail dans la colonie.Ils jouent peut-être leur rôle phéromonal de la colonie,mais cela n ’a pas encore été démontré. Les mâles sont présents dans la colonie du printemps à l ’automne et les trouve en plus grande quantité en juin,au moment des essaimages.A la fin de cette période,les ouvrières cessent de les nourrir et commencent à les chasser de la ruche.Lorsque les ressources diminuent,elle peuvent les tuer d ’une piqûre.On ne rencontre généralement aucun mâle en hiver,sauf dans les colonies bourdonneuses. Le système digestif Le système digestif permet à l ’abeille d ’utiliser les éléments nutritifs qu ’elle ingère:le miel,le nectar et le pollen. Chez l ’ouvrière,le jabot,organe de stockage des liquides et de transit de la nourriture,joue un rôle particulièrement important. Les glandes annexes au système digestif. • Les glandes salivaires sont constituées des glandes labiales de la tête et du thorax.Les premières produisent une substance huileuse composée d ’hydrocarbures sans doute impliqués dans la signature chimique de la colonie;les secondes sécrètent une salive aqueuse capable de dissoudre les sucres.Elles possèdent un canal excréteur commun qui débouche à la base de la langue. • La glande hypopharyngienne de la jeune ouvrière est à l ’origine d ’une partie de la gelée royale donnée aux larves.Chez l ’ouvrière âgée,cette glande produit des enzymes impliquées dans le métabolisme des sucres pour l ’élaboration du miel. • Enfin,les glandes mandibulaires,situées dans la tête juste derrière les mandibules,sécrètent des phéromones ainsi que certains constituants de la gelée royale et de la cire. Le système respiratoire Le système respiratoire de l ’abeille doit assurer les échanges gazeux:apporter l ’oxygène jusqu’aux niveau cellulaire et expulser le gaz carbonique de l ’organisme. L ’appareil respiratoire est constitué d ’un réseau de sacs aériens et de trachées qui sont l ’équivalent de nos poumons et qui apportent l ’air directement aux cellules des tissus. LE SYSTEME NERVEUX Le système nerveux de l ’abeille est extrêmement complexe.Il est le siège de l ’intégration des signaux des cinq sens,qui proviennent des différents récepteurs sensoriels,en particulier des antennes,des yeux et de la langue. LE SYSTEME CIRCULATOIRE Le système circulatoire de l ’abeille permet le transport des différents éléments nécessaires aux cellules dans toute les parties du corps de l ’insecte.Les échanges gazeux sont réalisés plus spécifiquement par le système respiratoire,qui amène directement l’air aux cellules Des sens développés L’ouïe: Concernant l’ouïe, paradoxalement, les abeilles n’en ont pas ; l’abeille percevrait uniquement les vibrations de supports solides. Par exemple, une ruche qui découvre qu’on vient de lui prendre sa reine émet un long bruissement d’inquiétude. Les bruissements de la ruche sont également variés selon les situations et servent à faire rapidement passer une information à toute la colonie. Les pattes de l’abeille semblent particulièrement sensibles à ces vibrations du sol, c’est pourquoi il faudrait parler d’un ¨sens vibratoire¨ plutôt que d’ouïe. Ce sens vibratoire peut, comme l’odorat, le toucher et la vue, servir de moyen de communication entre les abeilles L ’ odorat: La vue: Les abeilles possèdent deux types de yeux. Les ocelles ou yeux simples leur permettent de retrouver leur chemin par rapport au soleil, et les yeux composés, grâce auxquels elles choisissent, entre autres, les fleurs qu’elles vont butiner. Ces gros yeux ne perçoivent pas le rouge mais captent très bien les ultraviolets (UVs). Ainsi les fleurs rouges sont relativement rares, alors que la plupart ont adopté des couleurs absorbant les rayons UVs, afin d’attirer les bénéfiques insectes. De plus elles peuvent mesurer la distance qu'elles parcourent, par exemple entre une fleur et leur ruche, grâce au nombre d'images que leurs yeux auront perçues pendant le trajet. Enfin les abeilles perçoivent la lumière tamisée, ce qui leur permet de repérer le soleil même à travers une couche de nuages. Le gout : Les antennes des abeilles donnent des informations sur le goût. La surface des antennes est parsemée de minuscules récepteurs appelés sensilles. On en trouve plusieurs types. Des sensilles en forme de cônes repèrent les goûts. Les sensations liées au goût sont également perçues par des cellules spécialisées situées sur la langue, dans la cavité buccale et sur les deux premières paires de pattes des abeilles. Le matériel La ruche Deux principaux types: • • Classique: Corps ruche(couvain)+hausse à miel. Divisible: Eléments identiques, modèle de cadre Ruche Dadant Ruche Langstroth Divisible Lors de la fabrication d ’une ruche, quelques points sont à respecter indépendament du model choisi: • l ’espace doit, entre les éléments intérieur et les parois de la ruche être de 8 mm .En effet,plus espacés, les abeilles y construisent des rayons de cire que l ’on appelle « folles bâtisses »,moins espacés, elles collent tous les éléments de propolis rendant le travail de l ’apiculteur très difficile. • Un fond de ruche entièrement grillagé favorise une bonne hygiène de la colonie et contribue à la lutte anti-varroa. • Des éléments standards et un cadre unique pour simplifier toute sorte de travaux(élevage,divisions,réunions,…) • Des caisses facile à déplacer en toutes circonstances de fabrication simple sans superflue. Les conditions d installation • Terrain orienté plein sud/sud est. • Exempt de toute pollution. • Proximité d ’un point d ’eau. • Protégé des vents dominants. VIE SOCIALE DE LA COLONIE L'évolution du nombre d'individus dans la colonie au courant de l'année évolue selon la saison. • 10 à 15000 en hiver • jusqu ’à 80000 au pic de la saison. 2 types d ’abeilles Durée de vie Abeilles d ’hiver: plus de 6 mois Abeilles d ’été: 4 à 6 semaines • Riches en corps gras Soumises Les abeilles d’hiver naissent à partir du mois d août ,c ’est elles qui vont assurer le passage très délicat de la mauvaise saison pour donner le relais au premières jeunes ouvrières qui naîtront au printemps suivant. Ces individus dont la tâche essentiel sera de maintenir la grappe hivernale à bonne température vivrons au moins 6 mois.Elles devrons également assurer l ’élevage du premier couvain de la saison suivante.Pour l ’apiculteur,il est donc primordiale de bien préparer ses colonies à l ’hivernage,de stimuler la ponte s ’il le faut pour produire un maximum de jeunes abeilles à l ’entrée de l ’hiver. • Préparation à l ’hivernage • Traitement sanitaire de suite après la dernière récolte • Vérifier les réserves de nourriture. • Nourrir si nécessaire. (sirop 1/3 eau-2/3 sucre,ou du commerce) • Vérifier la présence de la reine (ponte). • Réunir au besoin ou introduire une reine en ponte puis nourrir. L’hivernage. • • • • • • Repos absolu de fin octobre à fin mars. Attention! Quelques visites visuelles de temps à autre (attaque de nuisibles,tempête,…) A partir de février, reprise de ponte donc réserves véritablement entamées. Surveiller le pois des ruches, surtout vers la fin mars si le froid persiste. Au besoin,nourrissement de secours en attendant des conditions plus clémentes. Ou au contraire,nourrissement spéculatif pour stimuler la ponte liquide(50/50)ou mieux mais plus contraignant,griffer les cadres de miel directement autour du couvain(les abeilles vont le consommer directement et de ce fait libérer la place pour la ponte de la reine) L'activité reprend en Mars: On peut qualifier Mars comme la période charnière«hiver/printemps ».Indépendamment des conditions météorologiques,les journées s ’allongent considérablement et les colonies commencent maintenant à récolter les premiers nectars et pollens notamment ceux de saules,véritable déclencheur de la reprise d ’activité dans les ruches.A partir de cette période,l ’apiculteur peut déjà faire un diagnostique de l état de ses colonies en observant les trous de vol ou les langes placés sous les planchers grillagés .Des abeilles très actives,de grosses rentrées de pollens,des porteuses d ’eau en nombre dans les sources environnantes.D’ailleurs,si un point d ’eau fait défaut dans le voisinage du rucher,il est important d ’installer un abreuvoir surtout au printemps.Les abeilles ont un besoin énorme en eau pour soigner et nourrir le jeune couvain.On parle de reprise en Mars,mais la reine a débuté sa ponte depuis bien souvent le mois de Janvier et les premières jeunes abeilles sont déjà présentes.Ne nous emballons pas,en Mars un retour de froid aux températures hivernales est tout à fait possible,il n ’est donc pas encore l ’heure d ’ouvrir les ruches mis à par une suspicion de maladie ou mortalité. • Avril,les reine se lâchent. A partir de maintenant débute la période de l ’année la plus intense pour les abeilles et pour l ’apiculteur.Les floraisons se succèdent en masse,l ’activité s ’intensifie de manière vertigineuse,les premiers mâles apparaissent comme pour indiquer que déjà des essaimages se préparent.Toutes les ouvrières de la ruche peuvent pleinement s ’exprimer selon leur fonction, nettoyer,nourrir,produire de la cire,garder,… L ’apiculteur quand à lui va faire ses première inspection,sonder le nid,vérifier les provisions,griffer le miel operculé autour du couvain pour stimuler la ponte. Si les conditions sont favorables,il pourra dès la floraison du pissenlit insérer les première cire à construire directement en bordure de couvain.Les floraisons de prunelliers, merisiers,aubépine,pissenlits...,et la plupart des arbres fruitiers s avèrent êtres le super carburant pour nos colonies,les premières grosses miellées qui vont remplir nos ruches de plus en plus de couvain et d ’abeilles,les stocks de miel sont entreposés directement atour du pollen et du couvain et consommés très rapidement. L ’apiculteur surveille,observe,agit peu mais rationnellement.Il fait en sorte que la place ne manque jamais,si c ’est le cas,il agrandit la ruche,rajoute des cadre,et sur les plus fortes unités, les premières hausses sont posées. MAI,les grandes manœuvres Comme tout être vivant,l ’abeille se reproduit mais de façon peu commune.Pour bien comprendre le processus de l ’essaimage naturel d ’une colonie,il faut commencer par le commencement.A partir de Janvier,la reine recommence à pondre,de quelques œufs par jour au début jusqu ’à 2000 ou plus arrivé au sommet de la saison,cet à dire la période où les ressources mellifères sont en surabondances.plusieurs cas de figure sont alors possibles: 1.La reine est jeune(1 an)donc très prolifique,donc beaucoup d ’abeilles,ruche trop étroite,la fièvre d ’essaimage apparait.Les abeilles s ’empressent d ’édifier plusieurs cellules royales.La veille de leurs éclosions,la reine prend sont envol avec une partie de la colonie pour aller s’installer ailleurs.(Pour éviter ce cas de figure,l ’apiculteur veille à ce que la colonie ait toujours de la place,que chaque catégorie d ’ouvrières soit toujours occupée,donner à construire au cirières,de la place pour la ponte de la reine(sinon blocage),et pour la récolte. un manque de vigilance à ce niveau est conduit à coup sure à l ’essaimage.(Cellules royale de supersédure) 2.la reine est âgée,(3 ans ou plus),elle produit encore une ponte acceptable,mais ses capacités à émettre des phéromones royale s ’amenuisent vu sont âge avancé,une partie des abeilles les plus éloignées de la reine vont donc se sentir orphelines,elle décident de ce fait l ’édification de cellules royales en périphérie des cadres de couvain,là où il y a manque de phéromones royales.A ce moment il est très difficile de stopper le processus .(Cellule royale d’essaimage). 3.La reine est morte accidentellement donc pas d ’essaimage(Cellules royale de sauveté). Colonie très active tout d abord faisant la grappe à l ’entrée de la ruche par manque de place. Brusque arrêt d ’activité,les abeilles virevoltent à l ’entrée de la ruche,ne récoltent plus,le départ est imminent. Un sifflement saccadé se fait entendre,ce sont les jeune reines prêtes à naîtrent qui chantent comme pour annoncer leur naissance (chants des reines).La ruche essaime à coup sure le lendemain. Mis à part ces cas de figure,la nature nous réserve parfois de drôles de surprises,et c ’est particulièrement une réalité en apiculture. Les produits de la ruche Les miels produits en Alsace : o Toutes fleurs o Forêt. o Acacia o Tilleul o Châtaigner o Sapin o Bruyère Récolte. (printemps). Eté. Mai /Juin. Juin. Juin /Juillet. Juillet/Août/Septembre. Septembre Miels de grandes cultures : o Colza o Tournesol Avril /Mai. Juillet/Août. Le Pollen : Trappes à pollen La propolis : Par grattage / grilles à propolis La gelée royale : Ruches à gelée (orphelines) Le venin : Dispositif spécifique (affaire de spécialistes) Principales récoltes dans nos vallées vosgiennes Miellées de printemps: Avril/Mai; Saule Marsault,pissenlis,prunelier,merisier,pommier,érable,….. Miellées d’été: Prairies,tilleul,chatainier,… Miellées de forêt: Epilobe,seneçon,trêfle, Miella; sapin,chêne,érable,… Plantes invasives;renouée du japon,balsamine,berse du Caucase,… Origine et formation du miel Composants Eau,sucre,substances aromatiques et colorantes,acides,minéraux,vitamines ,protéines,… Origine des nectares • Fleur/nectar L’abeille transporte dans son jabot les matières premières liquide sucrées qu’elle aspire avec sa trompe • Arrivée à la ruche,elle remet son nectar à une abeille d’intérieur • Le nectar circule d’une abeille à l’autre en s’enrichissant de sécrétions glandulaires.(trophallaxie) • L’eau diminue,la concentration en sucre augmente.Le nectare est déposé dans les cellules lorsque la teneur en eau est tombée à 40% où l’évaporation se poursuit. • Pendant la maturation,de profondes modification chimiques se produisent dans la masse du miel,surtout au niveau des sucres.L’influence des enzymes salivaires de l’abeille s’avère tellement très importante.Arrivé à maturation,le miel ne présente plus que 17 à 18% d’eau. Origine des miellats Certains insectes capables de prélever directement la sève à l’intérieur même des végétaux grâce à un appareil buccal piqueur-suceur dont une partie peut s’insérer directement dans les tubes conducteurs de la sève élaborée. La sève élaborée est riche en sucres. Ces insectes dont la croissance et le taux de reproduction sont élevés,consomment beaucoup de sève. Après avoir modifié les sucre en excès,ils les éliminent sous forme liquide,c’est le miellat que les abeilles collectent pour transformer en miel(miel de miellat,miel de sapin,miel de forêt.) Principale producteur de miellat sur le sapin,le puceron vert du sapin noir(cirana pectinatea). Principales ennemis de l’abeille actuellement. Varroa ----- acarien,présent plus ou moins dans toutes les ruches depuis 1982. Nosémose – spores, présent dans toutes les ruches à l’état latent. Loques – américaine ou européenne, causées par une bactérie ,maladie du couvain. Très contagieux, heureusement rare. Mycoses – champignons. Différents virus, souvent transmis par varroa: maladie noire, couvain sacciforme,… Frelon asiatique. La nosémose : Un parasite appelé nosema se multiplie dans les cellules de l’intestin des abeilles adultes, perturbant ainsi gravement la fonction digestive. o Diarrhée sur les cadres et les rayons. o Dépopulation progressive. o Mauvaise odeur o Abeilles traînantes et affaiblies. Lutte : aucune molécule active n’a reçu d’autorisation de mise sur le marché à ce jour. Mesures préventives : o Conduite rationnelle du rucher o Désinfection du matériel(eau de javel,flamme) o Posséder de jeunes reines o Bonne hygiène de la ruche Renouveler périodiquement les rayons.