Après 7 fructueuses campagnes de sensibilisation à la fibrillation auriculaire, via lesquelles des centaines de milliers de
citoyens ont pu faire mesurer leur rythme cardiaque dans plus de 90 hôpitaux et effectuer un test en ligne, le BeHRA se
concentre sur une nouvelle affection du cœur dans le cadre de cette 8ème édition. La campagne de 2017, qui se fait en
collaboration avec l’Association Pharmaceutique Belge, la Société Scientifique de Médecine Générale et la Ligue
Cardiologique Belge, mettra l’accent sur l’arrêt cardiaque (aussi appelé mort subite), ses facteurs de risque, les signaux
alarmants, les principes de bases de la réanimation ainsi que l’utilisation d’un défibrillateur externe automatisé. À ces fins, le
BeHRA organise des sessions d’information et d’initiation dans 12 écoles secondaires à travers tout le pays entre le 29 mai et
le 2 juin 2017. Une première session en fin d’après-midi visera les étudiants de dernière année de l’école en question, tandis
qu’une seconde en soirée sera accessible aux parents et autres personnes intéressées.
Jetez un œil à notre page Facebook et ne perdez pas de vue www.monrythmecardiaque.be, qui sera très bientôt totalement
remis à jour.
À propos de l’arrêt cardiaque :
Un arrêt cardiaque (aussi appelé mort subite) est la conséquence d’un trouble du rythme cardiaque par lequel le cœur arrête
de se contracter et donc de pomper le sang, empêchant ainsi de faire circuler l’oxygène dans le corps et d’alimenter le cerveau
et les organes. L’affection touche chaque jour près de 30 Belges hors d’un hôpital et seuls 2 d’entre eux en moyenne y
survivront. Chaque minute qui passe sans que l’on ne vienne en aide à la victime diminue ses chances de survie de 10%. Après
4 à 6 minutes, les cellules du cerveau commencent à être irrémédiablement endommagées. Ensuite vient le tour d’autres
organes. Lorsque l’intervention n’est pas immédiate, 90 à 95% des victimes meurent de mort subite cardiaque. Une réaction
rapide et adéquate est donc – littéralement – d’une importance vitale : Appelez le 112, initiez ensuite le massage cardiaque
et administrez, si nécessaire, un choc électrique par le biais d’un défibrillateur externe automatisé.
Un arrêt cardiaque est compliqué à prédire et peut toucher tout le monde, peu importe l’âge. Le plus souvent, il se produit
sans aucun symptôme préalable. Malgré ce caractère imprévisible, il est tout de même possible de mettre en avant des profils
à risques. Ainsi, certaines personnes nées avec une affection cardiaque (par exemple génétique) courent un plus grand risque
de souffrir d’un arrêt cardiaque. Il en va de même pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque, par exemple après
une crise cardiaque (infarctus). Demandez conseil à votre médecin ou à votre cardiologue si vous faites partie de l’un de ces
groupes.
À propos du BeHRA :
Créé en 1980, le BeHRA (Belgian Heart Rhythm Association) est un groupe de travail de la Société Belge de Cardiologie,
rassemblant les cardiologues spécialisés dans les troubles du rythme cardiaque.
Sa principale mission est l’amélioration de la prise en charge des patients qui en souffrent par l’organisation de réunions
scientifiques annuelles pour les cardiologues, de formations à destination des médecins et du personnel de soins, ainsi que
de campagnes de sensibilisation pour le grand public. Outre son soutien pour la recherche scientifique dans le domaine, le
BeHRA met à profit son expertise pour favoriser une meilleure qualité des soins de santé en collaborant avec les autorités.
Pour plus d’informations, surfez sur www.behra.eu.
Pour plus d’informations, contactez :
Rémy Siddiqui
VADEMECOM
M : +32 476 92 36 27
T: +32 2 269 50 21