Quel est votre risque de
souffrir un jour d’un arrêt
cardiaque, ou mort subite ?
Chaque année, entre 10.000 et 15.000 personnes
sont victimes d’un arrêt cardiaque dans notre pays.
Sans intervention rapide, seules 5% à 10% d’entre
elles survivent !
Peut-on prévenir un arrêt
cardiaque, ou mort subite ?
Un arrêt cardiaque est compliqué à prédire et
peut toucher tout le monde, peu importe l’âge.
Il existe cependant des facteurs qui accroissent le
risque :
• Insuffisance cardiaque
• Antécédents familiaux d’arrêt cardiaque
• Certaines maladies cardiaques congénitales
• Crise cardiaque et ses propres facteurs de
risque :
– tabac
– diabète
– surpoids
– manque d’exercice physique
– hypertension
– excès de cholestérol dans le sang
Parlez-en avec votre médecin si vous avez des
questions !
Qu’est-ce que l’arrêt
cardiaque, ou mort subite ?
L’arrêt cardiaque, ou mort subite, est généralement le
résultat de troubles du rythme cardiaque provoquant
l’interruption de la fonction de pompage du coeur
et ainsi de la circulation du sang dans le corps. Les
organes ne sont alors plus alimentés en oxygène,
ce qui – sans intervention immédiate pour relancer
le coeur – entraîne le décès.
Le terme peut être source de confusion puisque le coeur
ne cesse pas toujours de se contracter à proprement
parler mais – au contraire – se met à vibrer de manière
très rapide et chaotique. Ce n’est donc pas le coeur
qui s’immobilise mais bien sa fonction de pompage
liée à la circulation du sang qui s’arrête.
En quoi l’arrêt cardiaque est-il
différent de la crise cardiaque
et de l’insuffisance cardiaque ?
On confond souvent les 3 termes. Pourtant, ils ne
sont pas synonymes !
Lors d’une crise cardiaque (ou infarctus du
myocarde), un caillot de sang vient brutalement
obstruer une artère nourricière du coeur. Cela
coupe le passage du sang vers une partie du muscle
cardiaque, qui s’en retrouve endommagée. La crise
cardiaque est la cause la plus fréquente d’arrêt
cardiaque.
Le cœur du patient souffrant d’insuffisance
cardiaque pompe insuffisamment le sang. Avec
un cœur en bonne santé, la fraction d’éjection – la
proportion de sang pompée hors du cœur à chaque
battement – dépasse les 50%. En dessous de 35%,
vous courez un risque accru d’arrêt cardiaque!
Chaque jour, 30 Belges sont victimes
d’un arrêt cardiaque, ou mort subite.
Sans votre intervention, seuls 2 y
survivront !
À chaque minute qui passe, les chances
de survie diminuent de 10% ! Si vous
ne faites rien, la victime est presque
toujours condamnée.
Osez intervenir !
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interactive avec les défibrillateurs
proches de chez vous sur
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OSEZ INTERVENIR !
Si quelqu’un perd conscience, cesse de respirer et ne
présente plus de pouls, il s’agit vraisemblablement
d’un arrêt cardiaque. Dans ce cas, une réaction rapide
est la clé de la survie.
1. Avertissez les services de secours (numéro
d’urgence : 112).
2. Administrez des compressions thoraciques
jusqu’à l’arrivée des secours (alternez 30
compressions avec 2 insufflations si vous êtes
capable de les effectuer correctement).
3. Cherchez à obtenir un défibrillateur externe
automatisé (DEA). L’appareil est muni
d’indications claires quant à son utilisation et
donne des instructions à voix haute dans la
plupart des cas.