Association pour le Développement du Nord Vaudois 
 
 
   
 
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Article paru dans La Région du 7 novembre 2008 
 
 
Arc Jurassien : quelques chiffres… 
 
La publication de synthèse 2008 des travaux de l’observatoire statistique de  l’Arc Jurassien 
révèle  des  résultats  fort  intéressants.  Nous  en  avons  extrait  quelques  uns,  mais  le  lecteur 
pourra les retrouver intégralement sur le site www.ostaj.org 
 
Une  évolution  démographique  contrastée,  mais  néanmoins  supérieure  à  la  décennie 
précédente,  met en évidence des différences importantes : Genève et Vaud connaissent des 
progressions  supérieures  à  la  moyenne  nationale  et  à  celle  de  l’Arc  Jurassien,  ce  que  l’on 
savait.  Plus  surprenant,  La  Franche-Comté,  pour  la  France,  Neuchâtel,  le  Jura  et  surtout 
Bâle-Ville,  sont  en  dessous  de  ces  moyennes  respectives.  Mais  alors  qu’en  France,  c’est 
l’accroissement  naturel  de  la  population  qui  est  à  l’origine  de  son  augmentation,  c’est 
l’excédent migratoire qui caractérise les cantons suisses de l’arc jurassien. Il faut relever que 
malgré ce solde migratoire positif, la tendance au vieillissement est plus marquée côté suisse 
que français.  
 
L’accord  de  libre  circulation  des  personnes  (ACLP)  a  réorienté  ces  flux  migratoires  côté 
suisse,  très  nettement  en  faveur  des  provenances  des  pays  de  l’UE15/Aele.  Ces  dernières 
quatre années, qui sont celles de notre forte progression économique, l’excédent migratoire  
des ressortissants européens (UE15) a doublé alors que celui des états tiers a baissé de 36 %. 
L’attractivité du marché du travail reste naturellement la principale motivation de l’arrivée 
des  étrangers  dans  l’arc  jurassien  suisse :  plus  de  54  %  des  ressortissants  UE  viennent  en 
Suisse  pour  y  travailler  contre  20  %  des  autres  catégories  d’étrangers.  Le  regroupement 
familial  et  la  formation  constituant  les  autres  principaux  motifs  d’immigration.  Mais  ces 
mouvements  sont  très  étroitement  liés  à  la  situation  économique comme  le  montre  la  très 
nette augmentation des arrivées dès le milieu de l’année 2005. En bref, notre immigration est 
européenne, surtout française dans nos régions, elle se fixe et répond aux besoins de notre 
économie. Sur ces points, l’ACLP est conforme à nos attentes.  
 
JM Buchillier